Le musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) de Rabat a organisé une rétrospective «unique en son genre», à l’artiste marocain Fouad Bellamine, le 20 novembre dernier. Intitulée «Entrée en matière», elle retrace les 50 années de création artistique du peintre et restitue par la même occasion l’intégralité de son chemin parcouru dans ce domaine. Cette exposition, qui se poursuit jusqu’au 20 avril 2021, permet de «montrer qu’il existe un art marocain vivant dynamique et de qualité», a déclaré Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées du Maroc, ajoutant que c’est également une occasion pour «rendre hommage à des artistes marocains vivants qui sont importants dans l’histoire de la création et de la créativité du pays».
«Impossible de trancher »
L’artiste a pu exposer des centaines de ses œuvres, provenant de musées internationaux et de collections particulières, sauf que trois de ses toiles majeures n’y figurent pas. Ces dernières, à sa grande surprise, sont portées disparues de l’enceinte de l’institution législative qui les avaient reçues par Feu Hassan II, pour la mise en valeur du hall du Parlement, dans les années 80. D’où, probablement, le début d’une longue et fastueuse enquête pour élucider le mystère de la disparition de ce patrimoine artistique.
Pour Abdelaziz Idrissi, directeur du MMVI, «actuellement, rien ne prouve que celles-ci ont disparu. Comme elles sont propriétés de l’Etat, elles doivent certainement se retrouver dans des institutions ou établissements étatiques, autres que le Parlement». Il a ainsi indiqué que plusieurs œuvres acquises par Hassan II et offertes au Parlement dans le même cadre ont été retrouvées dans d’autres endroits et dans d’autres collections ou expositions. «L’artiste en a perdu la trace, car elles ne le lui appartiennent plus», notant qu’«une fois vendue, le propriétaire de l’œuvre a le droit de les déplacer et d’en faire ce qui lui convient». Alors que le mystère plane sur cette affaire, M. Idrissi a mentionné qu’il est «d’abord question d’investigation et d’enquête avant de trancher ou d’émettre des jugements sans avoir des éléments palpables entre les mains ». Il a appelé, par la même occasion, de mettre fin à cette affaire qui devient sujet à polémique dans les médias.
Le responsable a, in fine, souligné qu’il serait judicieux de « faire un inventaire global des œuvres appartenant aux institutions étatiques pour les intégrer au patrimoine national et les rendre accessibles au public et particulièrement aux amateurs d’art en général».
«Impossible de trancher »
L’artiste a pu exposer des centaines de ses œuvres, provenant de musées internationaux et de collections particulières, sauf que trois de ses toiles majeures n’y figurent pas. Ces dernières, à sa grande surprise, sont portées disparues de l’enceinte de l’institution législative qui les avaient reçues par Feu Hassan II, pour la mise en valeur du hall du Parlement, dans les années 80. D’où, probablement, le début d’une longue et fastueuse enquête pour élucider le mystère de la disparition de ce patrimoine artistique.
Pour Abdelaziz Idrissi, directeur du MMVI, «actuellement, rien ne prouve que celles-ci ont disparu. Comme elles sont propriétés de l’Etat, elles doivent certainement se retrouver dans des institutions ou établissements étatiques, autres que le Parlement». Il a ainsi indiqué que plusieurs œuvres acquises par Hassan II et offertes au Parlement dans le même cadre ont été retrouvées dans d’autres endroits et dans d’autres collections ou expositions. «L’artiste en a perdu la trace, car elles ne le lui appartiennent plus», notant qu’«une fois vendue, le propriétaire de l’œuvre a le droit de les déplacer et d’en faire ce qui lui convient». Alors que le mystère plane sur cette affaire, M. Idrissi a mentionné qu’il est «d’abord question d’investigation et d’enquête avant de trancher ou d’émettre des jugements sans avoir des éléments palpables entre les mains ». Il a appelé, par la même occasion, de mettre fin à cette affaire qui devient sujet à polémique dans les médias.
Le responsable a, in fine, souligné qu’il serait judicieux de « faire un inventaire global des œuvres appartenant aux institutions étatiques pour les intégrer au patrimoine national et les rendre accessibles au public et particulièrement aux amateurs d’art en général».
Siham MDIJI
Encadré
Carte blanche pour l’artiste
La galerie Abla Ababou donne «Carte blanche» à l’artiste, et ce, du 12 novembre 2020 au 12 janvier 2021. Celui-ci invite 14 artistes aux divers univers afin de célébrer la nouvelle scène artistique marocaine. Cette carte blanche, baptisée «Une nouvelle génération», est une invitation à la découverte et à l’espoir. Techniques, disciplines et sensibilités se conjuguent en cohérence sous le regard aiguisé de Fouad Bellamine. Une exposition à appréhender comme une exploration des nouvelles expressions mais surtout comme une quête de sens dans un monde dominé plus que jamais par l’incertain. Au-delà de réunir une génération contemporaine, cette sélection exigeante est marquée par des trajectoires singulières.