Abdeljlil Lahjomri, Secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, aime bien Rabat… qui le lui rend en inspiration. Il est ce visiteur infatigable de la capitale dans ce qu’elle a d’ancien et d’actuel, au sens de vivant, comme peut l’être le Jardin d’Essais et tant d’autres lieux.
Abdeljlil Lahjomri a un regard d’enfance sur ce lieu où la botanique réalise des miracles, un lieu qu’il aimerait voir en : « un parcours poétique, où les sensations visuelles et l’émotion esthétique voltigeraient des fleurs aux sculptures, des sculptures aux fleurs, où les collections végétales rares et précieuses, qui y survivent encore, s’ajouteraient aux collections artistiques que nos artistes y déploieraient ».
«Le Rabat des origines, une histoire qui reste à écrire» qu’il vient de publier raconte cet attachement poétique et scientifique à la fois, avec le regard toujours renouvelé, il est dans la démarche de l’historien rigoureux et sensible aux indices qui mène au noyau, en une sorte de quête des origines.
Son attachement à la Casbah des Oudayas et à la Nécropole du Chellah n’est pas qu’historique, il est également tourné vers le présent et l’avenir de ces sites anciens de Rabat. Si l’une est encore debout – Oudayas -, habité et constitue un quartier entier de la ville, avec ses pulsions de vie, l’autre – Chellah - est en ruine. De ces ruines qui parlent aux visiteurs, à travers quelques repères sans lesquels la visite du Chellah ne serait pas … touristique.
Abdeljlil Lahjomri a un regard d’enfance sur ce lieu où la botanique réalise des miracles, un lieu qu’il aimerait voir en : « un parcours poétique, où les sensations visuelles et l’émotion esthétique voltigeraient des fleurs aux sculptures, des sculptures aux fleurs, où les collections végétales rares et précieuses, qui y survivent encore, s’ajouteraient aux collections artistiques que nos artistes y déploieraient ».
«Le Rabat des origines, une histoire qui reste à écrire» qu’il vient de publier raconte cet attachement poétique et scientifique à la fois, avec le regard toujours renouvelé, il est dans la démarche de l’historien rigoureux et sensible aux indices qui mène au noyau, en une sorte de quête des origines.
Son attachement à la Casbah des Oudayas et à la Nécropole du Chellah n’est pas qu’historique, il est également tourné vers le présent et l’avenir de ces sites anciens de Rabat. Si l’une est encore debout – Oudayas -, habité et constitue un quartier entier de la ville, avec ses pulsions de vie, l’autre – Chellah - est en ruine. De ces ruines qui parlent aux visiteurs, à travers quelques repères sans lesquels la visite du Chellah ne serait pas … touristique.
Et justement, Abdeljlil Lahjomri a une sorte de rêve réalisable : faire des Oudayas un écomusée et de Chellah un musée à ciel ouvert.
Qu’est-ce qui fait aimer Rabat à Abdeljlil Lahjomri ? Cette déclaration d’amour de l’auteur répond à la question : « Il n’y a aucun particularisme, non plus, à affirmer que l’hospitalité de cette ville est toute en nuances, qu’elle est sereine, peu tapageuse, peu intéressée, si peu opportuniste. J’aime Rabat pour cette pudeur ».
Abdallah BENSMAÏN
Abdallah BENSMAÏN