Un masque sculpté d'Afrique centrale datant du XIXe siècle a été adjugé pour 4,2 millions d'euros hors-frais samedi à Montpellier, malgré les protestations lors de la vente de quelques Gabonais réclamant sa "restitution" à son pays d'origine.
Rarissime, ce masque de bois aux lignes pures, apanage d'une société secrète du peuple Fang du Gabon, a "pulvérisé" son estimation, très prudente, de 300.000 à 400.000 euros, s'est réjoui dans un communiqué l'Hôtel des ventes de Montpellier. Avec les frais, il a atteint 5,25 millions d'euros.
"Il s'agit d'un recel", s'était exclamé depuis le fond de la salle de ventes un homme se présentant comme un membre de la communauté gabonaise de Montpellier, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Ne vous inquiétez pas, on va porter plainte. Nos ancêtres, mes ancêtres, de la communauté Fang, on va récupérer cet objet", un "bien mal-acquis colonial", a-t-il lancé, accompagné d'une demi-douzaine de ses compatriotes.
Depuis quelques années, un débat existe sur la question des objets et œuvres d'art africains présents dans les collections des pays européens qui avaient colonisé le continent.
Rarissime, ce masque de bois aux lignes pures, apanage d'une société secrète du peuple Fang du Gabon, a "pulvérisé" son estimation, très prudente, de 300.000 à 400.000 euros, s'est réjoui dans un communiqué l'Hôtel des ventes de Montpellier. Avec les frais, il a atteint 5,25 millions d'euros.
"Il s'agit d'un recel", s'était exclamé depuis le fond de la salle de ventes un homme se présentant comme un membre de la communauté gabonaise de Montpellier, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Ne vous inquiétez pas, on va porter plainte. Nos ancêtres, mes ancêtres, de la communauté Fang, on va récupérer cet objet", un "bien mal-acquis colonial", a-t-il lancé, accompagné d'une demi-douzaine de ses compatriotes.
Depuis quelques années, un débat existe sur la question des objets et œuvres d'art africains présents dans les collections des pays européens qui avaient colonisé le continent.