Une brique de plus dans la préservation de notre identité. Dans un message adressé aux participants à la 17ème session du Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, dont les travaux ont été ouverts lundi à Rabat, SM le Roi Mohammed VI a annoncé “la création d’un Centre national pour le patrimoine culturel immatériel, qui aura pour tâche de consolider les acquis réalisés en la matière”.
Selon le message royal, ce nouveau centre aura pour mission de dresser l’inventaire méthodique du patrimoine national à travers le Royaume, la sensibilisation des jeunes générations à l’importance du patrimoine culturel, ainsi que la préparation des dossiers de candidature pour de futures inscriptions à la liste du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO.
Depuis le discours royal du 30 juillet 2014 sur l’importance de la valorisation du patrimoine immatériel, plusieurs efforts ont été entrepris dans ce sens, avec à la clé l’inscription de onze biens culturels du pays sur la liste du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO. Le dernier en date étant l’art équestre marocain ou la Tbourida.
Or, malgré la prise de conscience de l’importance de cet héritage culturel et historique, qui structure notre identité et constitue l’essence de notre “marocanité”, jamais notre patrimoine culturel n’a été aussi attaqué, dévoyé et détourné. L’appropriation culturelle est devenue une réalité, avec des agressions systématiques et continues, érigées en politique d’Etat par certains pays.
L’affaire du “Zellige”, dont les motifs marocains ont servi à orner le maillot de l’équipe de football algérienne, n’est que le dernier exemple d’une longue liste d’actes d’appropriation. Sur les chaînes de télévision algériennes, les réseaux sociaux ou même sur Wikipedia, les actes de ce genre se multiplient, qu’il s’agisse de cuisine, d’habillement ou d’artisanat.
Le patrimoine immatériel n’est pas seulement une enseigne qu’on exhibe pour attirer les touristes. C’est ce qui fait que les Marocains se sentent héritiers d’une longue Histoire et d’une riche culture, à même de leur donner les ressorts sociaux et psychologiques qui permettent de regarder l’avenir avec optimisme et sérénité.
Selon le message royal, ce nouveau centre aura pour mission de dresser l’inventaire méthodique du patrimoine national à travers le Royaume, la sensibilisation des jeunes générations à l’importance du patrimoine culturel, ainsi que la préparation des dossiers de candidature pour de futures inscriptions à la liste du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO.
Depuis le discours royal du 30 juillet 2014 sur l’importance de la valorisation du patrimoine immatériel, plusieurs efforts ont été entrepris dans ce sens, avec à la clé l’inscription de onze biens culturels du pays sur la liste du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO. Le dernier en date étant l’art équestre marocain ou la Tbourida.
Or, malgré la prise de conscience de l’importance de cet héritage culturel et historique, qui structure notre identité et constitue l’essence de notre “marocanité”, jamais notre patrimoine culturel n’a été aussi attaqué, dévoyé et détourné. L’appropriation culturelle est devenue une réalité, avec des agressions systématiques et continues, érigées en politique d’Etat par certains pays.
L’affaire du “Zellige”, dont les motifs marocains ont servi à orner le maillot de l’équipe de football algérienne, n’est que le dernier exemple d’une longue liste d’actes d’appropriation. Sur les chaînes de télévision algériennes, les réseaux sociaux ou même sur Wikipedia, les actes de ce genre se multiplient, qu’il s’agisse de cuisine, d’habillement ou d’artisanat.
Le patrimoine immatériel n’est pas seulement une enseigne qu’on exhibe pour attirer les touristes. C’est ce qui fait que les Marocains se sentent héritiers d’une longue Histoire et d’une riche culture, à même de leur donner les ressorts sociaux et psychologiques qui permettent de regarder l’avenir avec optimisme et sérénité.
Soufiane CHAHID