Pour le Maroc, la pêche est un vecteur majeur de création de valeur ajoutée, favorisant ainsi la croissance économique. Le Royaume s’est ainsi donné toutes les ressources nécessaires pour donner un nouvel élan au secteur de la pêche en lançant le Plan Halieutis en 2009.
D’un portefeuille de 8 milliards de dirhams, cette stratégie a réalisé d’importantes avancées en termes de développement et de compétitivité du secteur de la pêche. C’est ce qu’a indiqué le ministre Mohamed Sadiki, mardi, à la Chambre des Conseillers.
Le secteur de la pêche fournit de la nourriture et des matières premières vitales au reste de l’économie. Il est lui-même un marché important pour les produits et services de l’économie non agricole. À mesure que le secteur se développe et se modernise, il libère de la main-d’oeuvre excédentaire vers les secteurs de l’industrie et des services.
En réponse à une question orale sur les résultats de ce plan, le ministre a souligné que Halieutis a permis de donner un nouveau souffle au secteur de la pêche, notamment grâce à l’enveloppe budgétaire de 8 milliards de dirhams dédiée au financement des projets connexes, dont 1,5 milliard de dirhams d’incitations à l’investissement. L’augmentation des investissements dans ce secteur est essentielle pour maintenir l’accessibilité des aliments et le pouvoir d’achat. Le développement du secteur est donc essentiel pour parvenir à une croissance inclusive et ainsi qu’à l’atteinte des objectifs du développement durable.
Chaînes de valeur : la part de l’aquaculture s’élargit
Dans ce sens, la stratégie adoptée par le Maroc a eu, selon le ministre, un impact positif à tous les niveaux de la chaîne de valeur, notamment la préservation des ressources halieutiques, le développement de la commercialisation, des infrastructures et de l’industrie de la pêche. Compte tenu du potentiel des ressources halieutiques pour renforcer la sécurité alimentaire et les activités génératrices de revenus du pays, les infrastructures telles que les installations de brise-lames, les ports de pêche et les zones de pêche spécifiques sont un élément clé pour la production marine et l’évolution future de la production halieutique.
Concrètement, ce plan a permis d’atteindre un PIB estimé à 17 milliards de dirhams à fin 2020, avec une croissance moyenne de 6,8%. Le volume des exportations a atteint 841.000 en 2020, avec une croissance moyenne de 5,1% sur dix ans. Halieutis a également permis la création de 127.000 emplois sur les navires de pêche et 110.000 au niveau des côtes.
Ce plan a également contribué à l’amélioration des «conditions de vie des marins-pêcheurs à travers la généralisation de la couverture sociale et médicale et de l’assurance contre les accidents de travail au profit de cette catégorie », a ajouté le ministre. S’agissant des axes d’amélioration de ce plan, le ministre a affirmé que les travaux se poursuivent pour mettre en place de nouveaux projets, notamment dans le domaine de l’aquaculture. En ce sens, 260 projets aquacoles sont en cours d’élaboration.
Sadiki a souligné que le total des investissements privés dans le secteur de valorisation des produits marins s’est élevé à 5,4 milliards de dirhams, l’investissement annuel moyen passant de 299 millions de dirhams au cours de la période 2000-2009 à 490 millions de dirhams au cours de la période 2010- 2020, soit un taux de croissance de 63%, ce qui reflète la confiance des industriels marocains dans les choix stratégiques du secteur et ses bonnes performances.
Recherche scientifique : Vecteur majeur de création de valeur ajoutée
Si le pays affiche une transformation structurelle de l’économie aquacole, les demandes croissantes sur la production du secteur exerceront une pression sur les ressources naturelles. Les pratiques non durables employées pour améliorer les rendements pourraient entraîner une dégradation des ressources, d’autant plus que le changement climatique exacerbe les vulnérabilités inhérentes au secteur en modifiant les écosystèmes marins. Les efforts de développement doivent ainsi se concentrer sur la transformation du secteur en un secteur qui soit non seulement hautement productif, mais aussi résilient au changement climatique, respectueux de l’environnement et durable.
Dans ce sillage, Sadiki avait souligné, lors d’un panel de haut niveau traitant de «La Conférence des Nations Unies sur les océans à Lisbonne, quel rôle pour la science et l’innovation ?», que le rôle de la recherche scientifique et de l’innovation est déterminant dans la gestion durable et le développement du secteur halieutique, notant que «Le Maroc a fortement investi dans le renforcement de la recherche scientifique, à travers l’appui de l’Institut national de recherche halieutique (INRH) en le poussant à développer son réseau le long du littoral à travers des centres de recherche de proximité qui focalisent sur la recherche et l’innovation afin d’assurer la surveillance des milieux marins, des ressources halieutiques et de l’aquaculture» L’INRH a pu ainsi renforcer sa flotte de recherche aquacole, passant de deux à six navires, dont un est encore en cours de construction, a-t-il ajouté.
En tant qu’instrument d’avancement des connaissances et de la technologie, la construction d’infrastructures de recherche offre des opportunités pour aborder les défis du secteur et joue un rôle influent pour attirer les jeunes chercheurs vers les carrières scientifiques et professionnelles.
Au cours de la dernière décennie, le Maroc a investi 1,5 milliard de dirhams pour le développement des réseaux halieutiques à travers la recherche scientifique, a-t-il précisé. Les chercheurs devraient agir non seulement pour éviter d’exacerber les pressions humaines, notamment la surexploitation, la pollution et la modification de l’habitat, mais aussi pour y faire face et pour les initiatives qui contribuent à rendre le secteur de la pêche plus durable dans les projets en cours d’élaboration par le ministère.
D’un portefeuille de 8 milliards de dirhams, cette stratégie a réalisé d’importantes avancées en termes de développement et de compétitivité du secteur de la pêche. C’est ce qu’a indiqué le ministre Mohamed Sadiki, mardi, à la Chambre des Conseillers.
Le secteur de la pêche fournit de la nourriture et des matières premières vitales au reste de l’économie. Il est lui-même un marché important pour les produits et services de l’économie non agricole. À mesure que le secteur se développe et se modernise, il libère de la main-d’oeuvre excédentaire vers les secteurs de l’industrie et des services.
En réponse à une question orale sur les résultats de ce plan, le ministre a souligné que Halieutis a permis de donner un nouveau souffle au secteur de la pêche, notamment grâce à l’enveloppe budgétaire de 8 milliards de dirhams dédiée au financement des projets connexes, dont 1,5 milliard de dirhams d’incitations à l’investissement. L’augmentation des investissements dans ce secteur est essentielle pour maintenir l’accessibilité des aliments et le pouvoir d’achat. Le développement du secteur est donc essentiel pour parvenir à une croissance inclusive et ainsi qu’à l’atteinte des objectifs du développement durable.
Chaînes de valeur : la part de l’aquaculture s’élargit
Dans ce sens, la stratégie adoptée par le Maroc a eu, selon le ministre, un impact positif à tous les niveaux de la chaîne de valeur, notamment la préservation des ressources halieutiques, le développement de la commercialisation, des infrastructures et de l’industrie de la pêche. Compte tenu du potentiel des ressources halieutiques pour renforcer la sécurité alimentaire et les activités génératrices de revenus du pays, les infrastructures telles que les installations de brise-lames, les ports de pêche et les zones de pêche spécifiques sont un élément clé pour la production marine et l’évolution future de la production halieutique.
Concrètement, ce plan a permis d’atteindre un PIB estimé à 17 milliards de dirhams à fin 2020, avec une croissance moyenne de 6,8%. Le volume des exportations a atteint 841.000 en 2020, avec une croissance moyenne de 5,1% sur dix ans. Halieutis a également permis la création de 127.000 emplois sur les navires de pêche et 110.000 au niveau des côtes.
Ce plan a également contribué à l’amélioration des «conditions de vie des marins-pêcheurs à travers la généralisation de la couverture sociale et médicale et de l’assurance contre les accidents de travail au profit de cette catégorie », a ajouté le ministre. S’agissant des axes d’amélioration de ce plan, le ministre a affirmé que les travaux se poursuivent pour mettre en place de nouveaux projets, notamment dans le domaine de l’aquaculture. En ce sens, 260 projets aquacoles sont en cours d’élaboration.
Sadiki a souligné que le total des investissements privés dans le secteur de valorisation des produits marins s’est élevé à 5,4 milliards de dirhams, l’investissement annuel moyen passant de 299 millions de dirhams au cours de la période 2000-2009 à 490 millions de dirhams au cours de la période 2010- 2020, soit un taux de croissance de 63%, ce qui reflète la confiance des industriels marocains dans les choix stratégiques du secteur et ses bonnes performances.
Recherche scientifique : Vecteur majeur de création de valeur ajoutée
Si le pays affiche une transformation structurelle de l’économie aquacole, les demandes croissantes sur la production du secteur exerceront une pression sur les ressources naturelles. Les pratiques non durables employées pour améliorer les rendements pourraient entraîner une dégradation des ressources, d’autant plus que le changement climatique exacerbe les vulnérabilités inhérentes au secteur en modifiant les écosystèmes marins. Les efforts de développement doivent ainsi se concentrer sur la transformation du secteur en un secteur qui soit non seulement hautement productif, mais aussi résilient au changement climatique, respectueux de l’environnement et durable.
Dans ce sillage, Sadiki avait souligné, lors d’un panel de haut niveau traitant de «La Conférence des Nations Unies sur les océans à Lisbonne, quel rôle pour la science et l’innovation ?», que le rôle de la recherche scientifique et de l’innovation est déterminant dans la gestion durable et le développement du secteur halieutique, notant que «Le Maroc a fortement investi dans le renforcement de la recherche scientifique, à travers l’appui de l’Institut national de recherche halieutique (INRH) en le poussant à développer son réseau le long du littoral à travers des centres de recherche de proximité qui focalisent sur la recherche et l’innovation afin d’assurer la surveillance des milieux marins, des ressources halieutiques et de l’aquaculture» L’INRH a pu ainsi renforcer sa flotte de recherche aquacole, passant de deux à six navires, dont un est encore en cours de construction, a-t-il ajouté.
En tant qu’instrument d’avancement des connaissances et de la technologie, la construction d’infrastructures de recherche offre des opportunités pour aborder les défis du secteur et joue un rôle influent pour attirer les jeunes chercheurs vers les carrières scientifiques et professionnelles.
Au cours de la dernière décennie, le Maroc a investi 1,5 milliard de dirhams pour le développement des réseaux halieutiques à travers la recherche scientifique, a-t-il précisé. Les chercheurs devraient agir non seulement pour éviter d’exacerber les pressions humaines, notamment la surexploitation, la pollution et la modification de l’habitat, mais aussi pour y faire face et pour les initiatives qui contribuent à rendre le secteur de la pêche plus durable dans les projets en cours d’élaboration par le ministère.
Kawtar CHAAT
La production halieutique marocaine grimpe de 14 %
Les ports marocains montrent des signes de reprise alors que la valeur des produits commercialisés issus de la pêche côtière et artisanale a atteint 2,9 milliards de dirhams, soit une augmentation de 14% au premier trimestre 2022, selon le dernier rapport de l’Office National des Pêches (ONP). L’Office a toutefois estimé le poids des produits de la pêche à 193.955 tonnes, soit une baisse de 21 % par rapport aux trois premiers mois de 2021.
Globalement, les produits commercialisés ont enregistré une hausse de 6% à plus de 3,48 milliards de dirhams à fin avril 2022, tandis que 5.706 tonnes de produits de la pêche côtière et artisanale ont été livrées aux entrées des ports méditerranéens fin mars 2022, marquant une baisse de 10 % par rapport à la même période un an plus tôt.
Globalement, les produits commercialisés ont enregistré une hausse de 6% à plus de 3,48 milliards de dirhams à fin avril 2022, tandis que 5.706 tonnes de produits de la pêche côtière et artisanale ont été livrées aux entrées des ports méditerranéens fin mars 2022, marquant une baisse de 10 % par rapport à la même période un an plus tôt.