Vendredi soir, au lendemain de la signature de deux importants contrats-programmes portant sur la relance de l’emploi, du tourisme et de l’économie en général, le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, s’est réuni avec un parterre d’économistes et d’experts marocains pour débattre et échanger au sujet de la relance économique post-Covid.
Complètement inopportune, cette réunion, organisée en l’absence de Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie et des Finances et président du Comité de Veille Économique (CVE), fracasse la confiance et le consensus qui devraient prévaloir autour du plan de relance de l’économie nationale. Son timing interpelle à plus d’un titre.
D’abord, ce timing confirme le manque de cohésion et l’ambiance de dissensions qui caractérisent l’actuel gouvernement et qu’El Othmani n’a eu de cesse de renier, alors même qu’il en est le principal instigateur.
La démarche étrange du chef du gouvernement traduit ensuite cette envie irrépressible de son parti de tirer le drap à lui, dans une posture politicienne et purement électoraliste, quitte à se désolidariser d’un membre de son propre gouvernement et, pire, scinder et donc minorer l’effort national de relance économique voulue et impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le protège.
Cette attitude trahit enfin l’approche dangereuse de pompier pyromane cultivée par une formation politique en cessation de gouvernance, puisqu’animée et obnubilée par le seul verdict des urnes qu’elle pressent d’ores et déjà à son désavantage.
Complètement inopportune, cette réunion, organisée en l’absence de Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie et des Finances et président du Comité de Veille Économique (CVE), fracasse la confiance et le consensus qui devraient prévaloir autour du plan de relance de l’économie nationale. Son timing interpelle à plus d’un titre.
D’abord, ce timing confirme le manque de cohésion et l’ambiance de dissensions qui caractérisent l’actuel gouvernement et qu’El Othmani n’a eu de cesse de renier, alors même qu’il en est le principal instigateur.
La démarche étrange du chef du gouvernement traduit ensuite cette envie irrépressible de son parti de tirer le drap à lui, dans une posture politicienne et purement électoraliste, quitte à se désolidariser d’un membre de son propre gouvernement et, pire, scinder et donc minorer l’effort national de relance économique voulue et impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le protège.
Cette attitude trahit enfin l’approche dangereuse de pompier pyromane cultivée par une formation politique en cessation de gouvernance, puisqu’animée et obnubilée par le seul verdict des urnes qu’elle pressent d’ores et déjà à son désavantage.
Majd EL ATOUABI