Revigorer l’Université marocaine est l’un des grands défis du gouvernement qui a réservé à ce secteur vital tout un portefeuille ministériel en le détachant de celui de l’Éducation nationale. Conscient des grands défis qui pèsent sur l’Université marocaine, le ministre de tutelle, Abdellatif Miraoui, s’est engagé dès sa nomination à redresser une institution dont la réputation a été malmenée par les différents baromètres nationaux et internationaux, qui pointent du doigt ses mille et une lacunes.
Si les détails de cette réforme n’ont pas encore été dévoilés, ses grandes lignes sont de notoriété publique et pointent, entre autres, vers la formation d’une nouvelle génération d’étudiants, passionnés du savoir, de la recherche et du «hard work». Il est vrai que nos Universités manquent gravement de soutien financier et logistique, au point d’être souvent à l’écart des principaux courants de l’innovation scientifique, néanmoins, un grand travail doit être mené également auprès de nos étudiants, de sorte à réussir les transitions sociétales et environnementales et s’adapter aux transformations structurelles que connaît le monde du travail.
Le premier pas vers la formation de cette nouvelle génération est de rompre avec les idées reçues qui incriminent ces jeunes. Au lieu de penser qu’ils sont incapables de se concentrer en classe et qu’ils sont plus immergés dans les réseaux sociaux que dans leurs manuels, il faudrait plutôt voir la moitié remplie du verre. Car si il y a quelques années l’absence de culture digitale était un défi majeur pour les entreprises et Universités marocaines, aujourd’hui, nous avons une génération pour laquelle les technologies ne sont pas des outils, mais plutôt des composantes intégrantes de leur vie.
Ces acquis peuvent être utilisés pour privilégier des pédagogies actives, animées par les nouvelles technologies, afin de dépasser les cours magistraux classiques, jugés trop longs et monotones par les jeunes étudiants. Selon le géant américain de l’informatique «Dell», 85% des métiers du futur n’ont pas encore été inventés. Mais une chose est sûre : ces métiers seront liés à la tech. Une génération d’étudiants marocains 4.0 est donc nécessaire pour ne pas rater le train, ou plutôt la fusée, du développement.
Si les détails de cette réforme n’ont pas encore été dévoilés, ses grandes lignes sont de notoriété publique et pointent, entre autres, vers la formation d’une nouvelle génération d’étudiants, passionnés du savoir, de la recherche et du «hard work». Il est vrai que nos Universités manquent gravement de soutien financier et logistique, au point d’être souvent à l’écart des principaux courants de l’innovation scientifique, néanmoins, un grand travail doit être mené également auprès de nos étudiants, de sorte à réussir les transitions sociétales et environnementales et s’adapter aux transformations structurelles que connaît le monde du travail.
Le premier pas vers la formation de cette nouvelle génération est de rompre avec les idées reçues qui incriminent ces jeunes. Au lieu de penser qu’ils sont incapables de se concentrer en classe et qu’ils sont plus immergés dans les réseaux sociaux que dans leurs manuels, il faudrait plutôt voir la moitié remplie du verre. Car si il y a quelques années l’absence de culture digitale était un défi majeur pour les entreprises et Universités marocaines, aujourd’hui, nous avons une génération pour laquelle les technologies ne sont pas des outils, mais plutôt des composantes intégrantes de leur vie.
Ces acquis peuvent être utilisés pour privilégier des pédagogies actives, animées par les nouvelles technologies, afin de dépasser les cours magistraux classiques, jugés trop longs et monotones par les jeunes étudiants. Selon le géant américain de l’informatique «Dell», 85% des métiers du futur n’ont pas encore été inventés. Mais une chose est sûre : ces métiers seront liés à la tech. Une génération d’étudiants marocains 4.0 est donc nécessaire pour ne pas rater le train, ou plutôt la fusée, du développement.
Rime TAYBOUTA