Dans la soirée du mercredi 25 mars 2020, soit quelque 10 jours après la détection du premier cas Covid-19 sur le territoire national, le Maroc a confirmé et appuyé l’efficacité de la Chloroquine et de l’Hydroxychloroquine, via un communiqué du ministère de la Santé.
Avec cette décision, le Royaume fut le premier pays au monde à généraliser l’utilisation de ce médicament, que certains qualifiaient de dangereux, voire létal, tandis que d’autres le considéraient comme remède «miracle», à l’instar du docteur notoire Didier Raoult, grand apôtre du traitement controversé.
Sans entrer dans l’interminable débat sur l’efficacité ou non de l’Hydroxychloroquine, habituellement prescrite sous le nom commercial de « Plaquénil », son introduction dans le protocole thérapeutique de manière définitive a été la première décision souveraine du Royaume en matière de lutte contre la pandémie, tout comme elle a enclenché une dynamique de souveraineté qui s’est traduite par la production locale des masques médicaux, puis par l’élan d’innovation qui touchait à tous les secteurs de l’économie nationale, et bien évidemment par la production locale de vaccins qui peine, néanmoins, à dépasser son stade embryonnaire. Chiffres à l’appui, la crise sanitaire a donc été un booster pour la souveraineté du pays sur plusieurs registres, grâce aux mesures étatiques, certes, mais également à l’aide des initiatives entreprises par les particuliers (entrepreneurs, développeurs, bricoleurs, etc.) qui ont fait preuve d’imagination pour régler les problèmes de tous les jours dictés par la pandémie.
Aujourd’hui, cette dynamique est cassée par la conjoncture inflationniste qui a imposé aux « libres d’esprit » de minimiser les risques et d’opter pour des projets à valeur sûre. Ce dernier genre de «mind set» est à combattre, notamment en créant un environnement propice à l’innovation, via des dispositifs de sécurité financiers ou fiscaux.
Le processus d’autonomisation des Universités qui s’éternise devrait également être boosté de sorte à stimuler les esprits innovateurs. Car, après tout, on récolte ce que l’on sème.
Avec cette décision, le Royaume fut le premier pays au monde à généraliser l’utilisation de ce médicament, que certains qualifiaient de dangereux, voire létal, tandis que d’autres le considéraient comme remède «miracle», à l’instar du docteur notoire Didier Raoult, grand apôtre du traitement controversé.
Sans entrer dans l’interminable débat sur l’efficacité ou non de l’Hydroxychloroquine, habituellement prescrite sous le nom commercial de « Plaquénil », son introduction dans le protocole thérapeutique de manière définitive a été la première décision souveraine du Royaume en matière de lutte contre la pandémie, tout comme elle a enclenché une dynamique de souveraineté qui s’est traduite par la production locale des masques médicaux, puis par l’élan d’innovation qui touchait à tous les secteurs de l’économie nationale, et bien évidemment par la production locale de vaccins qui peine, néanmoins, à dépasser son stade embryonnaire. Chiffres à l’appui, la crise sanitaire a donc été un booster pour la souveraineté du pays sur plusieurs registres, grâce aux mesures étatiques, certes, mais également à l’aide des initiatives entreprises par les particuliers (entrepreneurs, développeurs, bricoleurs, etc.) qui ont fait preuve d’imagination pour régler les problèmes de tous les jours dictés par la pandémie.
Aujourd’hui, cette dynamique est cassée par la conjoncture inflationniste qui a imposé aux « libres d’esprit » de minimiser les risques et d’opter pour des projets à valeur sûre. Ce dernier genre de «mind set» est à combattre, notamment en créant un environnement propice à l’innovation, via des dispositifs de sécurité financiers ou fiscaux.
Le processus d’autonomisation des Universités qui s’éternise devrait également être boosté de sorte à stimuler les esprits innovateurs. Car, après tout, on récolte ce que l’on sème.