Les premiers résultats révélés par Anadolu montrent que le président turc sortant Recep Tayyip Erdogan dispose d'une avance confortable sur son rival de l'opposition Kemal Kiliçdaroglu, mais l'écart s'est réduit au fur et à mesure du dépouillement des votes.
Erdogan a obtenu 49,67% des voix après le dépouillement de 93% des bulletins, contre 44,59% pour le chef de l'opposition Kiliçdaroglu. Un troisième candidat, Sinan Ogan, a recueilli 5,3% des voix. Si aucun candidat à la présidence n'obtient la majorité absolu, soit 50% des voix au premier tour, un second tour de scrutin sera organisé entre les deux principaux candidats le 28 mai.
Les deux prétendants au pouvoir en Turquie, le président sortant Recep Tayyip Erdogan et son adversaire, Kemal Kiliçdaroglu, se disent tous deux en mesure de l'emporter lors d'un second tour désormais avéré.
Pas tout à fait une victoire, mais certainement pas une défaite pour Erdogan, à la tête du pays depuis vingt ans, qui s'est affirmé convaincu devant une marée de partisans exultant au cœur de la nuit «de servir encore son pays pendant cinq ans».
Même confiance affichée par son rival, qui a promis à son camp qu'il allait «absolument gagner au second tour», faisant valoir «le besoin de changement dans la société».
Erdogan a obtenu 49,67% des voix après le dépouillement de 93% des bulletins, contre 44,59% pour le chef de l'opposition Kiliçdaroglu. Un troisième candidat, Sinan Ogan, a recueilli 5,3% des voix. Si aucun candidat à la présidence n'obtient la majorité absolu, soit 50% des voix au premier tour, un second tour de scrutin sera organisé entre les deux principaux candidats le 28 mai.
Les deux prétendants au pouvoir en Turquie, le président sortant Recep Tayyip Erdogan et son adversaire, Kemal Kiliçdaroglu, se disent tous deux en mesure de l'emporter lors d'un second tour désormais avéré.
Pas tout à fait une victoire, mais certainement pas une défaite pour Erdogan, à la tête du pays depuis vingt ans, qui s'est affirmé convaincu devant une marée de partisans exultant au cœur de la nuit «de servir encore son pays pendant cinq ans».
Même confiance affichée par son rival, qui a promis à son camp qu'il allait «absolument gagner au second tour», faisant valoir «le besoin de changement dans la société».
Des chiffres contestés par l’opposition
Au soir d'une élection qui a vu une mobilisation sans précédent de l'électorat, malgré la crise et trois mois après le séisme dévastateur du 6 février, le «reis» de 69 ans affirme être «clairement en tête» de la présidentielle, mais prêt à «respecter» un second tour s'il est nécessaire.
C'est la première fois que le chef de l'Etat serait contraint à se présenter une deuxième fois devant les électeurs faute d'avoir réuni 50% des voix.
Face à lui, le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, un ancien haut fonctionnaire de 74 ans qui emmenait une coalition inédite de six formations de l'opposition, était donné régulièrement en tête par les instituts de sondages, même d'une courte tête.
Mais selon les résultats portant sur 95% des bulletins, il totalisait tout juste 45% des voix à 03H30 lundi (00H30 GMT) selon l'agence officielle Anadolu. Son camp a immédiatement contesté ce chiffre, affirmant que les résultats des bureaux de vote les plus favorables au candidat restaient bloqués dans le système de la Commission électorale (YSK).
Le troisième candidat, Sinon Ogan, pourrait négocier au plus offrant ses 5% de voix qui pourraient peser lourd sur la balance du second tour.