Pour un pays comme le Maroc, la croissance économique dépend de deux principaux paramètres. Le premier est la performance agricole du pays, sachant qu’il dépend majoritairement de la générosité du ciel. Le deuxième paramètre relève de l’évidence, puisqu’il concerne l’état de robustesse des tissus économique et industriel, et leur capacité à générer suffisamment de richesse et d’emplois.
Sous l’effet du déficit hydrique qui perdure au cours de cette année, le premier paramètre, qui représente près de 13% du PIB du Royaume, verra sa valeur ajoutée baisser, selon les estimations du PLF 2023, ce qui ralentira la croissance, à l’instar de l’année courante. La stratégie « Génération Green » et les quelque 10,6 milliards de dirhams mobilisés par l’Etat pour faire face au déficit hydrique tenteront tant bien que mal de sauver la mise, néanmoins, l’impact risque d’être minime étant donné les lacunes structurelles dont souffre le secteur, et desquelles découlent les fâcheuses inégalités territoriales qui affectent les productions des agriculteurs et des régions.
Reste la performance des entreprises des secteurs secondaire et tertiaire, lesquels ont montré une certaine résilience en ces temps de crise, comme en témoignent les hausses affichées par celles opérant dans les filières de l’automobile, de l’électronique, de l’aéronautique et du phosphate, et dont les taux varient entre +30% et +84%. Grâce à sa nouvelle politique de taxation des bénéfices, qui prévoit une surtaxe de 35% sur les superprofits des grandes entreprises et un taux de 40% pour les établissements financiers, l’Exécutif va pouvoir dégager des ressources supplémentaires pour financer les chantiers de relance, au lieu de réduire la dépense publique, ce qui ne peut qu’engendrer des effets néfastes sur la croissance.
Toutefois, cette arme est à double tranchant, du moment qu’elle aurait un effet direct sur la rentabilité des investissements, sachant que l’augmentation brutale des taux d’imposition risque de dissuader les investisseurs, déjà frileux à cause des turbulences causées par la conjoncture. D’où la nécessité d’un packaging homogène et équilibré. Et si le Maroc tient à un niveau d’imposition très élevé, il peut toujours accroître la population fiscale et améliorer ses recouvrements.
Sous l’effet du déficit hydrique qui perdure au cours de cette année, le premier paramètre, qui représente près de 13% du PIB du Royaume, verra sa valeur ajoutée baisser, selon les estimations du PLF 2023, ce qui ralentira la croissance, à l’instar de l’année courante. La stratégie « Génération Green » et les quelque 10,6 milliards de dirhams mobilisés par l’Etat pour faire face au déficit hydrique tenteront tant bien que mal de sauver la mise, néanmoins, l’impact risque d’être minime étant donné les lacunes structurelles dont souffre le secteur, et desquelles découlent les fâcheuses inégalités territoriales qui affectent les productions des agriculteurs et des régions.
Reste la performance des entreprises des secteurs secondaire et tertiaire, lesquels ont montré une certaine résilience en ces temps de crise, comme en témoignent les hausses affichées par celles opérant dans les filières de l’automobile, de l’électronique, de l’aéronautique et du phosphate, et dont les taux varient entre +30% et +84%. Grâce à sa nouvelle politique de taxation des bénéfices, qui prévoit une surtaxe de 35% sur les superprofits des grandes entreprises et un taux de 40% pour les établissements financiers, l’Exécutif va pouvoir dégager des ressources supplémentaires pour financer les chantiers de relance, au lieu de réduire la dépense publique, ce qui ne peut qu’engendrer des effets néfastes sur la croissance.
Toutefois, cette arme est à double tranchant, du moment qu’elle aurait un effet direct sur la rentabilité des investissements, sachant que l’augmentation brutale des taux d’imposition risque de dissuader les investisseurs, déjà frileux à cause des turbulences causées par la conjoncture. D’où la nécessité d’un packaging homogène et équilibré. Et si le Maroc tient à un niveau d’imposition très élevé, il peut toujours accroître la population fiscale et améliorer ses recouvrements.
Saâd JAFRI