En cette période de crise sanitaire, rapports et analyses se suivent sans jamais se ressembler quant aux solutions à la relance de l’économie africaine. Le dernier rapport, en la matière, est celui que viennent de publier Oxford Business Group et HEC Paris, en collaboration avec l’African Private Equity and Venture Capital Association (AVCA). Ce document traite du capital-investissement et le capital-risque sur le continent dans l’optique d’une meilleure attractivité.
Cette version française du rapport « Private Equity & Venture Capital in Africa - Covid-19 Response Report» est une mine d’informations. De l’agriculture aux énergies renouvelables en passant par les nouvelles technologies, sans oublier les défis et les atouts, tout y est.
Il est indéniable, en effet, qu’en cette période d’incertitude mondiale et de questionnements sur les sujets de santé publique et de sécurité, révèle le rapport, les investisseurs institutionnels et les gestionnaires de fonds ont apporté leur soutien et des liquidités supplémentaires aux entreprises de leur portefeuille afin de permettre la poursuite des opérations, ce qui a permis de protéger les emplois.
« Pour certains, il s’agit d’une période de difficultés. Pour d’autres, c’est une période de vastes opportunités, mais pour tous, c’est une période de changement et de transformation », souligne aisément Abi Mustapha-Muduakor, CEO de l’AVCA. Il n’est donc pas étonnant que cette étude met en lumière les opportunités d’investissement qui sont apparues dans des secteurs essentiels, et la manière dont le secteur du PE (Private Equity) et du VC (Venture Capital) africain a relevé le défi du soutien aux économies et entreprises pendant la pandémie.
Stimuler l’intérêt des investisseurs
A ce sujet, la Directrice générale d’OBG pour l’Afrique, Karine Loehman, Directrice générale d’OBG pour l’Afrique, fait remarquer qu’un « accroissement des capitaux privés allié à des efforts de diversification dans toute l’Afrique devrait stimuler davantage l’intérêt des investisseurs pour la région. Les premiers signes émanant de cette pandémie indiquent que l’Afrique reste une destination attrayante en matière d’investissements ».
« Étant donné que la pandémie a creusé les écarts de financement de plusieurs gouvernements, de nouvelles mesures favorables aux investisseurs pourraient également être introduites sur un certain nombre de marchés, y compris des initiatives liées aux réglementations régissant les capitaux privés », ajoute-t-elle.
La principale question reste à savoir comment l’Afrique pourra faire face à l’après Covid-19 ? Selon les deux institutions, à l’origine du rapport, au cours de cette dernière décennie, plusieurs économies africaines sont apparues dans le palmarès de la croissance mondiale la plus rapide. D’ici 2030, écrivent-ils, le continent comptera près de 1,7 milliard d’habitants, et, selon le Brookings Institute, il dépensera 6.7 milliards de dollars par jour.
Ce potentiel économique fait de l’Afrique, font-ils remarquer, une option attractive pour les investisseurs cherchant des sociétés à forte croissance et ayant un impact positif sur le long terme. Ainsi, le capital-investissement et le capital-risque se sont imposés comme une classe d’actifs cruciale pour diriger les investissements vers ces sociétés, tout en stimulant la croissance et renforçant les compétences des écosystèmes locaux à travers le continent.
Dans cette optique, les entreprises africaines soutenues par le PE et le VC ont démontré leur capacité à fournir des solutions catalytiques aux défis de développement les plus urgents du monde. Elles figurent au plan mondial parmi les entreprises les plus innovantes et pionnières et attirent de plus en plus d’investissements internationaux et locaux, ce qui favorise leur croissance.
Des entreprises innovantes
Mais les défis restent grands d’autant plus qu’en Afrique, le financement provient essentiellement de l’extérieur du continent. Ainsi la mobilisation des sources locales de capitaux-en particulier les fonds de pension- pourrait être une opportunité, bien que dans certaines juridictions cela puisse nécessiter des réformes législatives. Dans certains pays, les investissements en PE et en VC réalisés par les fonds de pension ont connu un essor important suite à l’adoption de lois autorisant les investissements alternatifs.
Toutefois, le rapport souligne que l’Afrique reste une destination attrayante donc attractive. En effet, dans l’ensemble, lit-on dans le document, les premières indications fondées sur les résultats de l’enquête semblent suggérer que la pandémie du Covid-19 n’a pas fait de l’Afrique une destination moins attrayante pour les investissements en PE ou en VC par rapport aux autres marchés émergents.
Selon le rapport 2020 H1 African Private Equity Data Tracker de l’AVCA, le PE en Afrique a démontré sa résilience avec 1,1 milliard de dollars de fonds levés au cours du premier semestre 2020 – clôtures finales et intermédiaires comprises – et 81 transactions de PE signalées au cours de ce premier semestre 2020, pour un total de 700 millions de dollars.
Les secteurs de la finance, des TIC et de la consommation discrétionnaire ont été les plus actifs, attirant 49% des transactions en volume, les entreprises technologiques représentant 51% des investissements. Le secteur de la santé a représenté la plus grande part des opérations de PE en valeur (24%). De quoi rester optimiste pour les années à venir car les potentialités et les opportunités existent.
Cette version française du rapport « Private Equity & Venture Capital in Africa - Covid-19 Response Report» est une mine d’informations. De l’agriculture aux énergies renouvelables en passant par les nouvelles technologies, sans oublier les défis et les atouts, tout y est.
Il est indéniable, en effet, qu’en cette période d’incertitude mondiale et de questionnements sur les sujets de santé publique et de sécurité, révèle le rapport, les investisseurs institutionnels et les gestionnaires de fonds ont apporté leur soutien et des liquidités supplémentaires aux entreprises de leur portefeuille afin de permettre la poursuite des opérations, ce qui a permis de protéger les emplois.
« Pour certains, il s’agit d’une période de difficultés. Pour d’autres, c’est une période de vastes opportunités, mais pour tous, c’est une période de changement et de transformation », souligne aisément Abi Mustapha-Muduakor, CEO de l’AVCA. Il n’est donc pas étonnant que cette étude met en lumière les opportunités d’investissement qui sont apparues dans des secteurs essentiels, et la manière dont le secteur du PE (Private Equity) et du VC (Venture Capital) africain a relevé le défi du soutien aux économies et entreprises pendant la pandémie.
Stimuler l’intérêt des investisseurs
A ce sujet, la Directrice générale d’OBG pour l’Afrique, Karine Loehman, Directrice générale d’OBG pour l’Afrique, fait remarquer qu’un « accroissement des capitaux privés allié à des efforts de diversification dans toute l’Afrique devrait stimuler davantage l’intérêt des investisseurs pour la région. Les premiers signes émanant de cette pandémie indiquent que l’Afrique reste une destination attrayante en matière d’investissements ».
« Étant donné que la pandémie a creusé les écarts de financement de plusieurs gouvernements, de nouvelles mesures favorables aux investisseurs pourraient également être introduites sur un certain nombre de marchés, y compris des initiatives liées aux réglementations régissant les capitaux privés », ajoute-t-elle.
La principale question reste à savoir comment l’Afrique pourra faire face à l’après Covid-19 ? Selon les deux institutions, à l’origine du rapport, au cours de cette dernière décennie, plusieurs économies africaines sont apparues dans le palmarès de la croissance mondiale la plus rapide. D’ici 2030, écrivent-ils, le continent comptera près de 1,7 milliard d’habitants, et, selon le Brookings Institute, il dépensera 6.7 milliards de dollars par jour.
Ce potentiel économique fait de l’Afrique, font-ils remarquer, une option attractive pour les investisseurs cherchant des sociétés à forte croissance et ayant un impact positif sur le long terme. Ainsi, le capital-investissement et le capital-risque se sont imposés comme une classe d’actifs cruciale pour diriger les investissements vers ces sociétés, tout en stimulant la croissance et renforçant les compétences des écosystèmes locaux à travers le continent.
Dans cette optique, les entreprises africaines soutenues par le PE et le VC ont démontré leur capacité à fournir des solutions catalytiques aux défis de développement les plus urgents du monde. Elles figurent au plan mondial parmi les entreprises les plus innovantes et pionnières et attirent de plus en plus d’investissements internationaux et locaux, ce qui favorise leur croissance.
Des entreprises innovantes
Mais les défis restent grands d’autant plus qu’en Afrique, le financement provient essentiellement de l’extérieur du continent. Ainsi la mobilisation des sources locales de capitaux-en particulier les fonds de pension- pourrait être une opportunité, bien que dans certaines juridictions cela puisse nécessiter des réformes législatives. Dans certains pays, les investissements en PE et en VC réalisés par les fonds de pension ont connu un essor important suite à l’adoption de lois autorisant les investissements alternatifs.
Toutefois, le rapport souligne que l’Afrique reste une destination attrayante donc attractive. En effet, dans l’ensemble, lit-on dans le document, les premières indications fondées sur les résultats de l’enquête semblent suggérer que la pandémie du Covid-19 n’a pas fait de l’Afrique une destination moins attrayante pour les investissements en PE ou en VC par rapport aux autres marchés émergents.
Selon le rapport 2020 H1 African Private Equity Data Tracker de l’AVCA, le PE en Afrique a démontré sa résilience avec 1,1 milliard de dollars de fonds levés au cours du premier semestre 2020 – clôtures finales et intermédiaires comprises – et 81 transactions de PE signalées au cours de ce premier semestre 2020, pour un total de 700 millions de dollars.
Les secteurs de la finance, des TIC et de la consommation discrétionnaire ont été les plus actifs, attirant 49% des transactions en volume, les entreprises technologiques représentant 51% des investissements. Le secteur de la santé a représenté la plus grande part des opérations de PE en valeur (24%). De quoi rester optimiste pour les années à venir car les potentialités et les opportunités existent.
Wolondouka SIDIBE