Selon l’AFP, le cœur de Maria Hymna Ramnehill, critique littéraire pour le quotidien Göteborgs-posten, penche quant à lui pour le Franco-marocain Tahar Ben Jelloun ou la Croate Dubravka Ugresic.
"Je trouve que tous deux ont de façon différente, une littérature qui questionne ou examine les identités", explique-t-elle. "Ils parlent de leurs identités de façon complexe et mettent en avant une réalité compliquée et difficile à comprendre et qui ne peut pas s'expliquer par des solutions simples".
L’écrivain franco-marocain est connu pour avoir remporté des prix littéraires, dont le fameux Goncourt en 1987 pour son roman “La nuit sacrée”. Poète, romancier et essayiste, Tahar Ben Jelloun se distingue par son œuvre prolifique.
Par ailleurs, parmi les autres favoris, les Norvégiens Jon Fosse et Karl Ove Knausgaard, pourraient faire revenir le Nobel dans son berceau scandinave, plus de dix ans après l'attribution du prix de littérature au Suédois Tomas Tranströmer.
Le nom d'autres habitués des spéculations circulent, comme le Kényan Ngugi Wa Thiong'o, le Hongrois Laszlo Krasznahorkai ou encore les Américains Thomas Pynchon ou Don DeLillo.
"Les romans américains post-modernes n'ont pas été récompensés jusque-là", souligne Jonas Thente, critique littéraire à Dagens Nyheter.