Dans son article traitant des incidences du conflit sur les cours de l’énergie, Yves Jégourel a indiqué que « face à l’instabilité géopolitique majeure que représente la situation en Ukraine et à la grande difficulté de prévoir le périmètre et les effets précis des sanctions qui sont (ou seront) prises à l’encontre de la Russie, il est particulièrement difficile de prévoir l’évolution des prix de l’énergie ».
« On pourrait d’ailleurs s’étonner, compte tenu du choc que représente ce conflit, une situation sans précédent en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, que la hausse des cours du Brent ne fût pas plus importante », a-t-il ajouté.
Et de souligner à cet égard la présence des facteurs baissiers, au premier rang desquels la perspective proche d’un accord sur le nucléaire iranien, pouvant augurer d’un retour progressif du brut en provenance de ce pays sur les marchés internationaux.
Le second facteur à prendre en compte est lié à la production américaine, elle-même, souvent très réactive en période de hausse des cours, a-t-il relevé, notant que « si celle-ci a baissé en 2021, en raison d’un sous-investissement chez les producteurs américains et de l’ouragan Ida, elle devrait progresser en 2022 et 2023 selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (US IEA), pour atteindre le niveau record de 12,6 Mb/j en 2023 ».
« À plus longue échéance et à situation géopolitique inchangée, les déterminants macroéconomiques joueront un rôle essentiel », a estimé M. Jégourel, soulignant que l'augmentation durable des prix de l’énergie poserait de sérieux défis dans un contexte où l’inflation est à des niveaux élevés.
« On pourrait d’ailleurs s’étonner, compte tenu du choc que représente ce conflit, une situation sans précédent en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, que la hausse des cours du Brent ne fût pas plus importante », a-t-il ajouté.
Et de souligner à cet égard la présence des facteurs baissiers, au premier rang desquels la perspective proche d’un accord sur le nucléaire iranien, pouvant augurer d’un retour progressif du brut en provenance de ce pays sur les marchés internationaux.
Le second facteur à prendre en compte est lié à la production américaine, elle-même, souvent très réactive en période de hausse des cours, a-t-il relevé, notant que « si celle-ci a baissé en 2021, en raison d’un sous-investissement chez les producteurs américains et de l’ouragan Ida, elle devrait progresser en 2022 et 2023 selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (US IEA), pour atteindre le niveau record de 12,6 Mb/j en 2023 ».
« À plus longue échéance et à situation géopolitique inchangée, les déterminants macroéconomiques joueront un rôle essentiel », a estimé M. Jégourel, soulignant que l'augmentation durable des prix de l’énergie poserait de sérieux défis dans un contexte où l’inflation est à des niveaux élevés.