Une opacité entoure les prix de la volaille, et les vicissitudes des prix demeurent inexplicables. 20 dirhams le kilogramme, dans un pays qui produit annuellement 900.000 tonnes de viande de volailles et presque 7 milliards d’œufs. Sollicité par « L’Opinion », Chaouki Jirari, directeur de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISAM), a indiqué que les prix de la volaille ne se sont accrus que cette semaine, et ceci est dû à des facteurs conjoncturels.
Le responsable a précisé que l’offre est inférieure à la demande, durant la période estivale. En effet, pendant l’été au Maroc, et en raison l’arrivée des Marocains résidant à l’étranger (MRE), l’offre n’arrive jamais à se conformer à la demande, cette dernière surpasse l’offre de manière impossible à la compenser. Car les fortes chaleurs durant l’été provoquent une régression de la production, et au fur et à mesure l’offre recule.
En outre, les producteurs au Maroc souffrent encore des répercussions de la crise sanitaire, à cause de laquelle plusieurs d’entre eux ont succombé à son lourd impact, il y en a même ceux qui ont fait faillite et cela a conduit à l’amenuisement de la production de cette culture au Maroc. Dans cette période, le producteur marocain vendait ses produits à des prix dérisoires, presque à 6 dirhams le kilogramme, alors que les principaux clients, tels que les hôtels, les restaurants, le secteur touristique en général, étaient tous absents de la scène économique, ce qui a permis de maintenir la supériorité de l’offre devant la demande, donc les prix étaient à la portée de la population, fait savoir la FISAM.
Lacunes structurelles et conjoncturelles
Après la reprise, un autre facteur suffoque cette branche, en l’occurrence la crise russo-ukrainienne qui a, à son tour, impacté l’élevage de la volaille. En effet, deux aliments sont primordiaux dans l’élevage, notamment le maïs et le soja, que ce conflit entre les deux grands producteurs a carrément suspendu l’approvisionnement en ces deux substances. Ce qui a évidemment conduit à la hausse des prix de production, indique notre interlocuteur. Toutefois, ces enjeux ont donné naissance à la flambée du coût psychologique de la production qui oscillait entre 12 et 12,50 dirhams, alors qu’actuellement, il oscille entre 16 et 16,50 dirhams. La production des œufs est exposée aux mêmes enjeux. S’ajoute à cela le manque de subvention étatique au profit de ce secteur. En outre, il faut ajouter le coût des soins vétérinaires, de la main d’œuvre et du gasoil.
Youssef El Alaoui, président de la FISAM, a mis en exergue les enjeux entourant ce secteur, qui provoque souvent des incompréhensions de la population, alors que l’opinion publique doit comprendre sa «délicate» situation. «Le secteur n’est pas subventionné par l’Etat, pourtant, il est frappé de plein fouet, à l’instar des autres branches agricoles. Les hausses de prix ont leurs explications, deux années de la crise sanitaire ont asphyxié les éleveurs. Sans les aides étatiques, le secteur doit poursuivre son instabilité».
Il est à noter que le Maroc a obtenu, en juillet dernier, la possibilité d’exporter vers l’Union Européenne (UE) des produits à base de viande de volaille. Un accord significatif, vu la taille du marché l’UE de 450 millions des consommateurs. Au titre de l’année 2021, la production des viandes de la volaille (poulet de chair et dinde) a atteint 640.000 tonnes (MT), en hausse de 1% seulement par rapport à 2020.
Le responsable a précisé que l’offre est inférieure à la demande, durant la période estivale. En effet, pendant l’été au Maroc, et en raison l’arrivée des Marocains résidant à l’étranger (MRE), l’offre n’arrive jamais à se conformer à la demande, cette dernière surpasse l’offre de manière impossible à la compenser. Car les fortes chaleurs durant l’été provoquent une régression de la production, et au fur et à mesure l’offre recule.
En outre, les producteurs au Maroc souffrent encore des répercussions de la crise sanitaire, à cause de laquelle plusieurs d’entre eux ont succombé à son lourd impact, il y en a même ceux qui ont fait faillite et cela a conduit à l’amenuisement de la production de cette culture au Maroc. Dans cette période, le producteur marocain vendait ses produits à des prix dérisoires, presque à 6 dirhams le kilogramme, alors que les principaux clients, tels que les hôtels, les restaurants, le secteur touristique en général, étaient tous absents de la scène économique, ce qui a permis de maintenir la supériorité de l’offre devant la demande, donc les prix étaient à la portée de la population, fait savoir la FISAM.
Lacunes structurelles et conjoncturelles
Après la reprise, un autre facteur suffoque cette branche, en l’occurrence la crise russo-ukrainienne qui a, à son tour, impacté l’élevage de la volaille. En effet, deux aliments sont primordiaux dans l’élevage, notamment le maïs et le soja, que ce conflit entre les deux grands producteurs a carrément suspendu l’approvisionnement en ces deux substances. Ce qui a évidemment conduit à la hausse des prix de production, indique notre interlocuteur. Toutefois, ces enjeux ont donné naissance à la flambée du coût psychologique de la production qui oscillait entre 12 et 12,50 dirhams, alors qu’actuellement, il oscille entre 16 et 16,50 dirhams. La production des œufs est exposée aux mêmes enjeux. S’ajoute à cela le manque de subvention étatique au profit de ce secteur. En outre, il faut ajouter le coût des soins vétérinaires, de la main d’œuvre et du gasoil.
Youssef El Alaoui, président de la FISAM, a mis en exergue les enjeux entourant ce secteur, qui provoque souvent des incompréhensions de la population, alors que l’opinion publique doit comprendre sa «délicate» situation. «Le secteur n’est pas subventionné par l’Etat, pourtant, il est frappé de plein fouet, à l’instar des autres branches agricoles. Les hausses de prix ont leurs explications, deux années de la crise sanitaire ont asphyxié les éleveurs. Sans les aides étatiques, le secteur doit poursuivre son instabilité».
Il est à noter que le Maroc a obtenu, en juillet dernier, la possibilité d’exporter vers l’Union Européenne (UE) des produits à base de viande de volaille. Un accord significatif, vu la taille du marché l’UE de 450 millions des consommateurs. Au titre de l’année 2021, la production des viandes de la volaille (poulet de chair et dinde) a atteint 640.000 tonnes (MT), en hausse de 1% seulement par rapport à 2020.