En raison de la persistance des contraintes d’approvisionnement et de la reprise attendue de la demande, l’agence de notation américaine, Fitch Ratings, révise à la hausse les prix des engrais. Dans une nouvelle analyse, l’agence de notation américaine souligne que les roches phosphatées d’origine marocaine devraient atteindre en moyenne 270 dollars la tonne à la fin de 2022, contre 200 dollars la tonne dans les prévisions précédentes.
Cette hausse prévue des prix en 2022 est due, d’après Fitch, à la politique de l’OCP de limiter les exportations pour maintenir le niveau de ses prix. La politique de l’OCP est d’autant plus efficace que le groupe contrôle plus de 70% des réserves mondiales de phosphate naturel trouvées au Maroc, ajoute Fitch.
A l’inverse, en 2023, elle prévoit une baisse des prix des roches phosphatées d’origine marocaine. En cette année, les prix pourraient atteindre en moyenne 160 dollars la tonne, contre 150 dollars la tonne dans les prévisions précédentes.
Prix de l’ammoniac et du potasse
Alors que Fitch prévoit à la hausse tous les produits fertilisants, les perspectives de prix de l’ammoniac, élément clé de la production d’engrais, ont surtout explosé et sont passées d’une moyenne de 850 dollars la tonne fin 2022 à 1000 dollars la tonne.
Par ailleurs, les prix de l’ammoniac devraient atteindre de nouveaux sommets dans le contexte des prix élevés du gaz, ainsi que d’une reprise attendue de la demande en 2023 alors que les contraintes d’approvisionnement persistent, explique Fitch qui s’attend aussi à ce que la demande mondiale d’engrais dépasse les niveaux de 2022 en 2023, et que les prix restent élevés jusqu’en 2026.
« La demande en 2023 augmentera par rapport aux niveaux de 2022, mais ne reviendra pas aux niveaux d’avant-guerre aux États-Unis et en Europe… », précise la même source. Fitch prévoit enfin une hausse continue du prix de potasse sur le marché mondial en 2022. « Les fondamentaux du marché restent inchangés… Le marché a une structure oligopolistique, le Canada, la Russie et la Biélorussie représentant historiquement plus de 70 % de son approvisionnement.
Le produit russe continue de faire son chemin sur le marché, le Brésil et l’Inde absorbant la majeure partie du produit, bien que les volumes d’exportation cette année soient en baisse de 10 à 15 % par rapport à 2021. Le produit biélorusse est exporté par chemin de fer via la Russie, la Chine, la Turquie et éventuellement l’Iran, où il est ensuite réexporté », fait savoir Fitch.
Cette hausse prévue des prix en 2022 est due, d’après Fitch, à la politique de l’OCP de limiter les exportations pour maintenir le niveau de ses prix. La politique de l’OCP est d’autant plus efficace que le groupe contrôle plus de 70% des réserves mondiales de phosphate naturel trouvées au Maroc, ajoute Fitch.
A l’inverse, en 2023, elle prévoit une baisse des prix des roches phosphatées d’origine marocaine. En cette année, les prix pourraient atteindre en moyenne 160 dollars la tonne, contre 150 dollars la tonne dans les prévisions précédentes.
Prix de l’ammoniac et du potasse
Alors que Fitch prévoit à la hausse tous les produits fertilisants, les perspectives de prix de l’ammoniac, élément clé de la production d’engrais, ont surtout explosé et sont passées d’une moyenne de 850 dollars la tonne fin 2022 à 1000 dollars la tonne.
Par ailleurs, les prix de l’ammoniac devraient atteindre de nouveaux sommets dans le contexte des prix élevés du gaz, ainsi que d’une reprise attendue de la demande en 2023 alors que les contraintes d’approvisionnement persistent, explique Fitch qui s’attend aussi à ce que la demande mondiale d’engrais dépasse les niveaux de 2022 en 2023, et que les prix restent élevés jusqu’en 2026.
« La demande en 2023 augmentera par rapport aux niveaux de 2022, mais ne reviendra pas aux niveaux d’avant-guerre aux États-Unis et en Europe… », précise la même source. Fitch prévoit enfin une hausse continue du prix de potasse sur le marché mondial en 2022. « Les fondamentaux du marché restent inchangés… Le marché a une structure oligopolistique, le Canada, la Russie et la Biélorussie représentant historiquement plus de 70 % de son approvisionnement.
Le produit russe continue de faire son chemin sur le marché, le Brésil et l’Inde absorbant la majeure partie du produit, bien que les volumes d’exportation cette année soient en baisse de 10 à 15 % par rapport à 2021. Le produit biélorusse est exporté par chemin de fer via la Russie, la Chine, la Turquie et éventuellement l’Iran, où il est ensuite réexporté », fait savoir Fitch.