Cette solution basée sur la nature est le fruit d’un partenariat entre l’AMPR et la société Perliagro de régulation de nuisibles qui ont conjugué leurs efforts pour trouver une solution capable de réduire les désagréments et les impacts négatifs liés à la propagation des pigeons à proximité du site, ajoute l’Association.
En effet, le responsable du suivi hygiène et sécurité à la Fondation de la Mosquée Hassan II a demandé à Perliagro de les aider à réduire le nombre de pigeons, en privilégiant des méthodes éthiques et basées sur la régulation naturelle du nombre de cet oiseau : utiliser l’un des plus grands prédateurs naturels des pigeons semblait être le bon choix.
La première étape de ce projet a été la création d’un nichoir le 27 octobre 2019, spécialement aménagé pour attirer les faucons pèlerins repérés sporadiquement dans la région, rappelle l’AMPR, notant que cette initiative a été faite avec l’autorisation et le partenariat de la Direction régionale des eaux et forêts à Casablanca, qui a également participé aux opérations de suivi.
Le nichoir a été ainsi placé au douzième étage de la mosquée et orienté vers l’est pour profiter des rayons du soleil matinal en restant à l’abri des vents dominants. Presque deux mois plus tard, un couple de faucons pèlerins a commencé à visiter la zone autour du nichoir. Via une caméra installée au niveau de ce nichoir et sur la base des indicateurs positifs enregistrés au cours des deux années du projet, l’AMPR a pu suivre en direct l’éclosion durant la première semaine d’avril 2022, de quatre oeufs de faucons pèlerins.
Outre leur capacité à générer une pression naturelle qui permettra d’éloigner les pigeons de la Mosquée Hassan II, leur site de nidification, ces rapaces consommeront entre 600 et 800 pigeons chaque année. Leur présence permettra également d’étudier l’écologie de cette espèce emblématique et protégée en milieu urbain.
A cet égard, une pose balise GPS, fournie par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), sur les faucons pèlerins a été prévue par l’AMPR le 10 mai, sous la tutelle de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF) et du Conservateur de la Grande Mosquée Hassan II, Afin de suivre et documenter leurs premiers envols et déplacements, ajoute la même source.
Il convient de noter que le faucon pèlerin est une espèce patrimoniale qui a longtemps été utilisée pour la fauconnerie, pratique consistant à capturer un gibier à l’aide de ces rapaces prédateurs dressés. Ces oiseaux de proie sont aussi l’espèce la plus rapide du règne animal puisqu’ils peuvent atteindre jusqu’à 320 km/h sur leurs incroyables descentes en piqué.
En effet, le responsable du suivi hygiène et sécurité à la Fondation de la Mosquée Hassan II a demandé à Perliagro de les aider à réduire le nombre de pigeons, en privilégiant des méthodes éthiques et basées sur la régulation naturelle du nombre de cet oiseau : utiliser l’un des plus grands prédateurs naturels des pigeons semblait être le bon choix.
La première étape de ce projet a été la création d’un nichoir le 27 octobre 2019, spécialement aménagé pour attirer les faucons pèlerins repérés sporadiquement dans la région, rappelle l’AMPR, notant que cette initiative a été faite avec l’autorisation et le partenariat de la Direction régionale des eaux et forêts à Casablanca, qui a également participé aux opérations de suivi.
Le nichoir a été ainsi placé au douzième étage de la mosquée et orienté vers l’est pour profiter des rayons du soleil matinal en restant à l’abri des vents dominants. Presque deux mois plus tard, un couple de faucons pèlerins a commencé à visiter la zone autour du nichoir. Via une caméra installée au niveau de ce nichoir et sur la base des indicateurs positifs enregistrés au cours des deux années du projet, l’AMPR a pu suivre en direct l’éclosion durant la première semaine d’avril 2022, de quatre oeufs de faucons pèlerins.
Outre leur capacité à générer une pression naturelle qui permettra d’éloigner les pigeons de la Mosquée Hassan II, leur site de nidification, ces rapaces consommeront entre 600 et 800 pigeons chaque année. Leur présence permettra également d’étudier l’écologie de cette espèce emblématique et protégée en milieu urbain.
A cet égard, une pose balise GPS, fournie par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), sur les faucons pèlerins a été prévue par l’AMPR le 10 mai, sous la tutelle de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF) et du Conservateur de la Grande Mosquée Hassan II, Afin de suivre et documenter leurs premiers envols et déplacements, ajoute la même source.
Il convient de noter que le faucon pèlerin est une espèce patrimoniale qui a longtemps été utilisée pour la fauconnerie, pratique consistant à capturer un gibier à l’aide de ces rapaces prédateurs dressés. Ces oiseaux de proie sont aussi l’espèce la plus rapide du règne animal puisqu’ils peuvent atteindre jusqu’à 320 km/h sur leurs incroyables descentes en piqué.
Kawtar CHAAT
Le digital au service de la conservation des espèces
Dans le cadre de son accompagnement des initiatives innovantes visant à faire face aux nouveaux enjeux de l’environnement et du développement durable, le Programme de Petites Initiatives pour les Organisations de la Société Civile d’Afrique du Nord (PPI-OSCAN), mis en exécution par le Centre de Coopération de la Méditerranée (UICN-Med), a annoncé avec un budget total de 42.758€, la création d’une Base de Données numérique géo spatiale grâce au marquage avec balises GPS de Rapaces vulnérables au Maroc.
Le projet est consacré essentiellement à la conservation et la protection des espèces de vautours au niveau du territoire national grâce à la mise en place d’un réseau de récupération des rapaces basé sur l’équipement de balises GPS pour 31 oiseaux et leur réintégration dans leur milieu naturel pour entamer le suivi.
Le projet est consacré essentiellement à la conservation et la protection des espèces de vautours au niveau du territoire national grâce à la mise en place d’un réseau de récupération des rapaces basé sur l’équipement de balises GPS pour 31 oiseaux et leur réintégration dans leur milieu naturel pour entamer le suivi.