Suite à la diffusion d’une discussion, devenue polémique, où deux médecins français proposaient de réaliser des tests de vaccins contre le coronavirus sur le continent africain, M’jid El Guerrab, député de la 9e circonscription des français établis à l’étranger, n’est pas resté de marbre.
El Guerrab a saisi le procureur de la République de la ville de Paris sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale par l’intermédiaire de ses conseils Maîtres Michaël Bendavid et Margaux Durand-Poincloux, afin d’engager des poursuites contre les intervenants qui ont tenu des propos choquants sur la chaine LCI, le vendredi 3 avril courant.
Les propos avancés par Camille Locht et Jean-Paul Mira, respectivement chercheur de l'Inserm et chef de service à l'hôpital Cochin deParis, invitent à procéder aux tests vaccinaux contre le Coronavirus « en Afrique, où il n’y a pas de masques, de traitement, pas de réanimation » et où les personnes sont « hautement exposées ». Selon un communiqué de l’Assemblée Nationale, ces propos sont à la fois injurieux et discriminatoires, et caractérisent deux délits à caractère racial prévus par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Premièrement l’injure publique envers des personnes à raison de leur origine, en l’occurrence la population africaine. Ils renferment en effet des « termes de mépris » à l’égard de cette population, selon l’article 29 de la loi.
Deuxièmement, la provocation à la discrimination à l’égard du même groupe de personne, puisque les propos invitent à déterminer les personnes testées en fonction d’un critère primordial : son origine géographique (article 23 de la loi).
Dans leur message, exprimé clairement : « testons sur les africains et si aucun drame ne survient, distribuons aux européens », il s’agit d’une invitation, voire d’une exhortation, à un traitement différencié en fonction de l’origine, indique le communiqué de l’Assemblée Nationale.
Un tel message n’est pas seulement moralement intolérable : il constitue un délit réprimé par la loi. M. M’jid El Guerrab ne pouvait demeurer sans réagir face à cette entorse au pacte républicain, conclut le communiqué.
El Guerrab a saisi le procureur de la République de la ville de Paris sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale par l’intermédiaire de ses conseils Maîtres Michaël Bendavid et Margaux Durand-Poincloux, afin d’engager des poursuites contre les intervenants qui ont tenu des propos choquants sur la chaine LCI, le vendredi 3 avril courant.
Les propos avancés par Camille Locht et Jean-Paul Mira, respectivement chercheur de l'Inserm et chef de service à l'hôpital Cochin deParis, invitent à procéder aux tests vaccinaux contre le Coronavirus « en Afrique, où il n’y a pas de masques, de traitement, pas de réanimation » et où les personnes sont « hautement exposées ». Selon un communiqué de l’Assemblée Nationale, ces propos sont à la fois injurieux et discriminatoires, et caractérisent deux délits à caractère racial prévus par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Premièrement l’injure publique envers des personnes à raison de leur origine, en l’occurrence la population africaine. Ils renferment en effet des « termes de mépris » à l’égard de cette population, selon l’article 29 de la loi.
Deuxièmement, la provocation à la discrimination à l’égard du même groupe de personne, puisque les propos invitent à déterminer les personnes testées en fonction d’un critère primordial : son origine géographique (article 23 de la loi).
Dans leur message, exprimé clairement : « testons sur les africains et si aucun drame ne survient, distribuons aux européens », il s’agit d’une invitation, voire d’une exhortation, à un traitement différencié en fonction de l’origine, indique le communiqué de l’Assemblée Nationale.
Un tel message n’est pas seulement moralement intolérable : il constitue un délit réprimé par la loi. M. M’jid El Guerrab ne pouvait demeurer sans réagir face à cette entorse au pacte républicain, conclut le communiqué.