Amine Nejjar, Vice-président de l’AEI
Que vous inspire l’annonce sur la continuité de service de la commission Nationale de qualification et de classification des entreprises BTP intervenant dans le secteur de l’habitat ?
-Dans ce contexte de confinement, toute action visant à assurer la continuité du service public est à saluer. La digitalisation du traitement des dossiers va permettre à un grand nombre d’entreprises du secteur de participer si elles satisfont aux conditions requises aux marchés publics.
-Qu’est-ce qui est attendu de cette commission ?
Aujourd’hui plus qu’hier, les ressources humaines sont décisives dans la réussite des entreprises. Celles opérant dans la construction sont souvent décrites comme gérées de manière non structurée. Il faudra revoir les critères de qualification pour renforcer l’encadrement des entreprises de construction, que ces critères favorisent l’intégration et l’essaimage de profils pointus qui pourront remettre à niveau nos entreprises et leur permettre d’aller à leur tour s’exporter ? les critères doivent être revus à la lumière de plusieurs questions : Quel type de ratio d’encadrement adopter ?
Par nombre ou profil de cadres tels ingénieurs, architectes, IGT et managers présents dans l’entreprise, place d’un coordonnateur qualité, hygiène, sécurité et environnement (QHSE) au sein de l’entreprise, poste primordiale ? Quid des TPE opérant dans le secteur ? C’est une bonne chose de permettre digitalement de qualifier les entreprises, mais ne pas oublier l’essentiel : Quelle forme veut-on donner à nos entreprises marocaines ; La réponse à ces nous permettra d’en savoir plus sur la volonté ou non de professionnaliser les opérateurs du secteur.
-Quelles sont les autres questions d’ordre pratique et administratif ?
-Une fois que les entreprises passent le cap de l’acceptation administrative lors de l’appel d’offres, comment éviter le piège du moins-disant qui a si lamentablement poussé à une dépréciation de la qualité des ouvrages et bâtiments produits ? Je crois que dans le secteur de la construction, il y’a lieu de réfléchir de toute urgence à une autre façon d’appréhender la commande publique surtout que nous sommes dans ce contexte de planification des actions post pandémie où il faudra renforcer la commande publique dans le secteur par l’Etat en mettant en avant la préférence nationale et en consacrant une part non négligeable de cette commande publique aux TPE.
-Dans ce contexte de confinement, toute action visant à assurer la continuité du service public est à saluer. La digitalisation du traitement des dossiers va permettre à un grand nombre d’entreprises du secteur de participer si elles satisfont aux conditions requises aux marchés publics.
-Qu’est-ce qui est attendu de cette commission ?
Aujourd’hui plus qu’hier, les ressources humaines sont décisives dans la réussite des entreprises. Celles opérant dans la construction sont souvent décrites comme gérées de manière non structurée. Il faudra revoir les critères de qualification pour renforcer l’encadrement des entreprises de construction, que ces critères favorisent l’intégration et l’essaimage de profils pointus qui pourront remettre à niveau nos entreprises et leur permettre d’aller à leur tour s’exporter ? les critères doivent être revus à la lumière de plusieurs questions : Quel type de ratio d’encadrement adopter ?
Par nombre ou profil de cadres tels ingénieurs, architectes, IGT et managers présents dans l’entreprise, place d’un coordonnateur qualité, hygiène, sécurité et environnement (QHSE) au sein de l’entreprise, poste primordiale ? Quid des TPE opérant dans le secteur ? C’est une bonne chose de permettre digitalement de qualifier les entreprises, mais ne pas oublier l’essentiel : Quelle forme veut-on donner à nos entreprises marocaines ; La réponse à ces nous permettra d’en savoir plus sur la volonté ou non de professionnaliser les opérateurs du secteur.
-Quelles sont les autres questions d’ordre pratique et administratif ?
-Une fois que les entreprises passent le cap de l’acceptation administrative lors de l’appel d’offres, comment éviter le piège du moins-disant qui a si lamentablement poussé à une dépréciation de la qualité des ouvrages et bâtiments produits ? Je crois que dans le secteur de la construction, il y’a lieu de réfléchir de toute urgence à une autre façon d’appréhender la commande publique surtout que nous sommes dans ce contexte de planification des actions post pandémie où il faudra renforcer la commande publique dans le secteur par l’Etat en mettant en avant la préférence nationale et en consacrant une part non négligeable de cette commande publique aux TPE.
Receuillis par A. C.