Selon les dernières prévisions du Centre Marocain de Conjoncture (CMC), la croissance économique à 0,8%. Sur le plan économique, 2020 serait alors une année très difficile pour le Maroc. Sans oublier qu’on se dirige, compte tenu de la quasi-absence des précipitations cette année, vers une saison de sécheresse.
« En tant qu’économie axée sur la consommation, le commerce et le tourisme, le Maroc pourrait connaître des pertes importantes en 2020. Jusqu’à présent, les principaux secteurs touchés sont le tourisme, l’automobile et le textile. Le transport et le transit des marchandises s’opérant normalement, l’impact du Covid-19 sur le commerce semble pour l’instant jugulé », souligne la Délégation de l’Union européenne au Maroc dans son étude sur les impacts économiques du Covid-19 au Maroc.
Pour étudier ces retombées, l’étude a fait son évaluation secteur par secteur. Ainsi, pour le commerce, l’étude se montre plutôt optimiste, estimant que l’impact actuel semble contenu, au vu des conditions normales observées de transit et de transport des marchandises. Cependant, l’étude estime que des risques d’approvisionnement au niveau du marché marocain en intrants importés et de baisse de la demande étrangère restent, néanmoins, envisageables.
« En tant qu’économie axée sur la consommation, le commerce et le tourisme, le Maroc pourrait connaître des pertes importantes en 2020. Jusqu’à présent, les principaux secteurs touchés sont le tourisme, l’automobile et le textile. Le transport et le transit des marchandises s’opérant normalement, l’impact du Covid-19 sur le commerce semble pour l’instant jugulé », souligne la Délégation de l’Union européenne au Maroc dans son étude sur les impacts économiques du Covid-19 au Maroc.
Pour étudier ces retombées, l’étude a fait son évaluation secteur par secteur. Ainsi, pour le commerce, l’étude se montre plutôt optimiste, estimant que l’impact actuel semble contenu, au vu des conditions normales observées de transit et de transport des marchandises. Cependant, l’étude estime que des risques d’approvisionnement au niveau du marché marocain en intrants importés et de baisse de la demande étrangère restent, néanmoins, envisageables.
Chute des cours du pétrole, une aubaine pour la facture énergétique
En effet, une baisse de 20% des volumes totaux de biens échangés est même attendue, équivalant à une perte de 2,6 millions tonnes chaque mois à partir de mars 2020.
De son côté, le commerce extérieur marocain sera impacté par le ralentissement probable des exportations, au vu de la perturbation des chaînes d’approvisionnement, de l’allongement des délais de traitement des dossiers et de la baisse de la demande étrangère adressée au Maroc. Néanmoins, l’étude note que la chute libre des cours du pétrole fera baisser la facture énergétique.
Le tourisme fait partie aussi des secteurs sinistrés et sera sérieusement touché par coronavirus. Citant la Confédération nationale du tourisme (CNT), l’étude évalue l’impact de cette crise sur le secteur à 34,1 milliards de DH de perte en termes de chiffre d’affaires touristiques en 2020. Idem pour le transport aérien qui souffre des mesures de précaution appliquées et de la baisse de la demande.
« D’après l’Association internationale du transport aérien IATA, la pandémie pourrait entraîner au Maroc des pertes de l’ordre de 4,9 millions de passagers et un manque à gagner de 728 millions de dollars». Idem pour les transports routier et ferroviaire qui devraient être touchés par la crise suite à l’interdiction, dans l’ensemble, de la circulation des véhicules de transport de voyageurs à partir du 24 mars.
De son côté, le commerce extérieur marocain sera impacté par le ralentissement probable des exportations, au vu de la perturbation des chaînes d’approvisionnement, de l’allongement des délais de traitement des dossiers et de la baisse de la demande étrangère adressée au Maroc. Néanmoins, l’étude note que la chute libre des cours du pétrole fera baisser la facture énergétique.
Le tourisme fait partie aussi des secteurs sinistrés et sera sérieusement touché par coronavirus. Citant la Confédération nationale du tourisme (CNT), l’étude évalue l’impact de cette crise sur le secteur à 34,1 milliards de DH de perte en termes de chiffre d’affaires touristiques en 2020. Idem pour le transport aérien qui souffre des mesures de précaution appliquées et de la baisse de la demande.
« D’après l’Association internationale du transport aérien IATA, la pandémie pourrait entraîner au Maroc des pertes de l’ordre de 4,9 millions de passagers et un manque à gagner de 728 millions de dollars». Idem pour les transports routier et ferroviaire qui devraient être touchés par la crise suite à l’interdiction, dans l’ensemble, de la circulation des véhicules de transport de voyageurs à partir du 24 mars.
180.000 employés menacés dans le secteur automobile
Covid-19 affecte aussi le secteur automobile, actuellement à l’arrêt suite aux décisions de Renault et de PSA de suspendre temporairement leur activité au Maroc à compter du 19 mars. Ce qui pourrait à terme se répercuter sur les 180 000 individus employés, les 250 équipementiers automobiles opérant au Maroc autour de neuf écosystèmes (Câblage, intérieur véhicules & sièges, métal emboutissage, batterie, PSA, moteurs, Renault, Delphi et Valeo).
Le textile-habillement est lui aussi en situation difficile. « Le secteur du textile, employant plus de 160 000 individus au sein de 1 200 entreprises, rencontre à la fois un problème au niveau de son approvisionnement et de sa demande étrangère. D’un côté, les approvisionnements au niveau du secteur sont fortement perturbés, une bonne partie de la matière première utilisée venant d’Asie, particulièrement de Chine. De l’autre côté, le secteur souffre d’un problème de visibilité au niveau de la demande, notamment au vu de la baisse de la demande européenne sur le textile et habillement (l’Espagne et la France absorbant près de 60% des exportations du secteur), induisant une baisse des commandes auprès des fournisseurs, selon le président de l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH).
Pour rappel, Bank Al-Maghrib, pour soutenir l’activité économique, a décidé récemment de réduire le taux directeur à 2%.
Pour rappel, Bank Al-Maghrib, pour soutenir l’activité économique, a décidé récemment de réduire le taux directeur à 2%.
A. CHANNAJE