Du nouveau pour le projet en cours du nouvel centre hospitalier de la capitale du Royaume devant abriter près de 1.000 lits. Le marché de construction a été attribué au groupement SGTM / TGCC pour un montant de 1.557.136.662,60 DH.
L’offre du duo SGTM / TGCC s’est avéré plus avantageuse que celle de leur concurrent Jet Contractors qui avait misé sur 1,59 MMDH. Il s’agit du lot 2 comprenant les travaux de construction du nouvel hôpital : gros oeuvre, charpente métallique, étanchéité, cloisons sèches, revêtements, faux plafond et peinture.
Tous les indicateurs sont au vert pour le démarrage des travaux de construction, en témoigne le Projet de Loi de Finances (PLF) de 2022 qui a alloué 23,5 milliards de dirhams (MMDH) du budget général de l’État au ministère de la Santé, et passant par le montant colossal de près de 6,9 milliards de DH consacrés à l’investissement, auquel le ministère de la Santé contribue à hauteur de 1,1 milliard de dirhams pour initier le chantier de cet hôpital aux normes high-tech. L’objectif du projet, selon ses initiateurs, est d’apporter une réponse aux signes avancées d’obsolescence de l’actuel hôpital et aux besoins accrus en la matière de la région Rabat-Salé-Kénitra.
Un projet qui ne date pas d’hier
L’attribution de ce marché vient donner vie à un projet dont la réalisation est attendue depuis plusieurs années. En 2013 déjà, les responsables du ministère de la santé parlaient de reconstruire le CHU Ibn Sina de Rabat, le premier de grande taille édifié au Maroc (construit en 1954) dont l’architecture n’est plus adaptée à la médecine moderne et dont l’infrastructure est dépassée.
Après un premier appel d’offres infructueux, un concours de conception architecturale a été lancé en 2016. Le marché a été attribué au moins disant selon les normes. Les travaux devaient commencer en 2017 mais rien ne s’est passé… jusqu’au mois de février 2019. Quelles étaient les raisons de ce retard ? Personne n’en connaît la réponse. Le processus a été interrompu en 2016 alors que des groupements d’architectes avaient été désignés. Les offres n’étaient-elles pas à la hauteur des ambitions des pouvoirs publics ? Ces derniers n’ont-ils pas mis la barre suffisamment haute pour une infrastructure censée être une vitrine du système de santé au Maroc ? Ce qui est sûr, c’est que cette fois-ci tous les signaux témoignent que le projet de construction est sur le bon chemin de réalisation.
Au moment opportun…
Le coup d’envoi de ces travaux intervient au moment où l’épidémie a frappé de plein fouet nos hôpitaux, notamment Ibn Sina de Rabat, dont le service de réanimation avait affiché complet lors du pic de la troisième vague en fin juillet 2021, avec la présence à cette date de 23 cas graves de Covid-19, ce qui portait à 80 le nombre de patients Covid hospitalisés au CHU, en comptant ceux admis en soins intensifs, comme l’a indiqué Abdelmalak Hroura, directeur de l’hôpital dans une déclaration à nos confrères le360.
L’offre du duo SGTM / TGCC s’est avéré plus avantageuse que celle de leur concurrent Jet Contractors qui avait misé sur 1,59 MMDH. Il s’agit du lot 2 comprenant les travaux de construction du nouvel hôpital : gros oeuvre, charpente métallique, étanchéité, cloisons sèches, revêtements, faux plafond et peinture.
Tous les indicateurs sont au vert pour le démarrage des travaux de construction, en témoigne le Projet de Loi de Finances (PLF) de 2022 qui a alloué 23,5 milliards de dirhams (MMDH) du budget général de l’État au ministère de la Santé, et passant par le montant colossal de près de 6,9 milliards de DH consacrés à l’investissement, auquel le ministère de la Santé contribue à hauteur de 1,1 milliard de dirhams pour initier le chantier de cet hôpital aux normes high-tech. L’objectif du projet, selon ses initiateurs, est d’apporter une réponse aux signes avancées d’obsolescence de l’actuel hôpital et aux besoins accrus en la matière de la région Rabat-Salé-Kénitra.
Un projet qui ne date pas d’hier
L’attribution de ce marché vient donner vie à un projet dont la réalisation est attendue depuis plusieurs années. En 2013 déjà, les responsables du ministère de la santé parlaient de reconstruire le CHU Ibn Sina de Rabat, le premier de grande taille édifié au Maroc (construit en 1954) dont l’architecture n’est plus adaptée à la médecine moderne et dont l’infrastructure est dépassée.
Après un premier appel d’offres infructueux, un concours de conception architecturale a été lancé en 2016. Le marché a été attribué au moins disant selon les normes. Les travaux devaient commencer en 2017 mais rien ne s’est passé… jusqu’au mois de février 2019. Quelles étaient les raisons de ce retard ? Personne n’en connaît la réponse. Le processus a été interrompu en 2016 alors que des groupements d’architectes avaient été désignés. Les offres n’étaient-elles pas à la hauteur des ambitions des pouvoirs publics ? Ces derniers n’ont-ils pas mis la barre suffisamment haute pour une infrastructure censée être une vitrine du système de santé au Maroc ? Ce qui est sûr, c’est que cette fois-ci tous les signaux témoignent que le projet de construction est sur le bon chemin de réalisation.
Au moment opportun…
Le coup d’envoi de ces travaux intervient au moment où l’épidémie a frappé de plein fouet nos hôpitaux, notamment Ibn Sina de Rabat, dont le service de réanimation avait affiché complet lors du pic de la troisième vague en fin juillet 2021, avec la présence à cette date de 23 cas graves de Covid-19, ce qui portait à 80 le nombre de patients Covid hospitalisés au CHU, en comptant ceux admis en soins intensifs, comme l’a indiqué Abdelmalak Hroura, directeur de l’hôpital dans une déclaration à nos confrères le360.
Chaimae BARKI
À quoi ressemblera le futur CHU de Rabat ?
Le terrain qui abritera le nouveau CHU s’étale sur 11,4 hectares. Il sera scindé en deux zones : La partie sud-ouest du terrain sera dédiée à la future tour. La partie “Est“ accueillera l’actuel hôpital qui sera démoli après l’achèvement de la tour. Elle sera alors aménagée en espaces verts et jardins tout en accueillant un musée de la médecine, des parkings et des annexes.
Le futur CHU aura environ 140.000 m2 de surface couverte, soit 14 hectares, chose qui n’aurait pas été possible sans le concept de la tour. Cette construction en tour est très rare pour un CHU. Le cahier des charges prévoyait 100 m au minimum pour la hauteur. Celle-ci en aura 135 mètres distribués sur 35 étages.