Malgré les différents appels au respect des gestes barrières, certains récalcitrants n’y prêtent pas attention, comme en témoigne une vidéo illustrant la bousculade survenue le week-end passé, dans la grande piscine de Rabat. Une situation inquiétante qui laisse place à la peur de la propagation du Coronavirus, son impact et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales sur la société.
En effet, la plus grande piscine du Maroc et d’Afrique, qui s’étend sur une superficie de 17.000 m² sur la côte atlantique, au niveau du quartier Yaâcoub Al Mansour, a dû faire face à des hordes de jeunes qui ont profité du week-end pour se ruer massivement vers ce défouloir aquatique. C’est par une vidéo, qui se propage comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux, que ce moment de désordre a été illustré. La séquence en question immortalise plusieurs jeunes essayant de franchir la barrière sécuritaire pour accéder à ladite piscine, chose qui a provoqué l’indignation des internautes, craignant la transformation de ce spot en un nid-à-Covid-19.
Nécessité d’un encadrement
Contacté par nos soins, le président du Forum des Associations de l’Enfance, Abdelali Rami, a indiqué que « dans le cadre des mesures préventives, la capacité d’accueil de la piscine a été limitée à 50%, soit 2.500 places disponibles, ce qui contraint le reste des citadins d’attendre ou de revenir ultérieurement ».
En plus de cela, notre interlocuteur a expliqué ce scénario, condamné à se répéter dans le cas où les habitants de Rabat ne s’impliquent pas dans l’application stricte des consignes de sécurité et d’hygiène, par le pic de fréquentation que connaît habituellement la piscine durant le week-end. Avant de rappeler que selon les rapports annuels de la qualité des eaux de baignade, présentés par le département de l’environnement du ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, la plage de Rabat est jugée non-conforme à la baignade, pour expliquer le rush.
A noter que les 55 stations de surveillance (soit 12,94%) déclarées non conformes pour la baignade subissent l’influence des rejets d’eaux usées et des apports des cours d’eau, conjugués à l’insuffisance des infrastructures d’hygiène et aux changements climatiques, particulièrement en ce qui concerne les apports en eaux pluviales, parfois polluées.
M. Rami ajoute que « le problème qui se pose réside sur le fait que les enfants n’arrivent pas à respecter les gestes barrières, d’autant que tout ce qui leur préoccupe est de se rafraîchir en ces moments de canicule », soulignant qu’il « doit y avoir un encadrement par les parents, afin d’expliquer à leur enfants la dangerosité du virus ».
En effet, la plus grande piscine du Maroc et d’Afrique, qui s’étend sur une superficie de 17.000 m² sur la côte atlantique, au niveau du quartier Yaâcoub Al Mansour, a dû faire face à des hordes de jeunes qui ont profité du week-end pour se ruer massivement vers ce défouloir aquatique. C’est par une vidéo, qui se propage comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux, que ce moment de désordre a été illustré. La séquence en question immortalise plusieurs jeunes essayant de franchir la barrière sécuritaire pour accéder à ladite piscine, chose qui a provoqué l’indignation des internautes, craignant la transformation de ce spot en un nid-à-Covid-19.
Nécessité d’un encadrement
Contacté par nos soins, le président du Forum des Associations de l’Enfance, Abdelali Rami, a indiqué que « dans le cadre des mesures préventives, la capacité d’accueil de la piscine a été limitée à 50%, soit 2.500 places disponibles, ce qui contraint le reste des citadins d’attendre ou de revenir ultérieurement ».
En plus de cela, notre interlocuteur a expliqué ce scénario, condamné à se répéter dans le cas où les habitants de Rabat ne s’impliquent pas dans l’application stricte des consignes de sécurité et d’hygiène, par le pic de fréquentation que connaît habituellement la piscine durant le week-end. Avant de rappeler que selon les rapports annuels de la qualité des eaux de baignade, présentés par le département de l’environnement du ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, la plage de Rabat est jugée non-conforme à la baignade, pour expliquer le rush.
A noter que les 55 stations de surveillance (soit 12,94%) déclarées non conformes pour la baignade subissent l’influence des rejets d’eaux usées et des apports des cours d’eau, conjugués à l’insuffisance des infrastructures d’hygiène et aux changements climatiques, particulièrement en ce qui concerne les apports en eaux pluviales, parfois polluées.
M. Rami ajoute que « le problème qui se pose réside sur le fait que les enfants n’arrivent pas à respecter les gestes barrières, d’autant que tout ce qui leur préoccupe est de se rafraîchir en ces moments de canicule », soulignant qu’il « doit y avoir un encadrement par les parents, afin d’expliquer à leur enfants la dangerosité du virus ».
Siham MDIJI
Appel au respect des mesures préventives
Le ministère de la Santé a, récemment, mis en garde contre le non-respect des mesures préventives en place dans le cadre de la jugulation de la propagation du Covid-19.Il a ainsi appelé « au strict respect des mesures préventives contre le Covid-19, recommandées par le Comité national scientifique et les autorités sanitaires du pays, à travers le port correct du masque, l’hygiène, le respect de la distanciation sociale et l’évitement des rassemblements non-nécessaires ».« Le relâchement observé dernièrement pourrait entraîner la détérioration de la situation épidémiologique, notamment avec les vacances d’été, le retour des vols internationaux de et vers le Maroc, l’allègement du couvre-feu nocturne et l’approche de l’Aïd Al Adha », a souligné le ministère de la Santé.