A l’initiative de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, cet atelier s’inscrit dans le cadre de la célébration du dixième anniversaire de « La Recommandation concernant le paysage urbain et historique », adoptée en novembre 2011 par la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Nouveau projet de loi sur le patrimoine
Intervenant par visioconférence, le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othmane El Ferdaous, a indiqué que la notion du « paysage urbain historique », relativement nouvelle, dépasse les frontières physiques de celle du centre urbain ou centre historique en incluant la dimension environnementale durable et celle immatérielle.
Il a noté que le ministère a soumis un nouveau projet de loi sur le patrimoine, qui vient mettre à jour la loi N°22-80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets d’art et d’antiquité, avec des dispositions qui prennent en charge cette notion de paysage urbain historique et tous les nouveaux défis qui se posent notamment aux architectes et aux conservateurs du patrimoine.
Il faut apporter une véritable relecture des attributs du patrimoine et des réponses collectives aux défis que posent ces approches urbaines, a-t-il souligné. De côté, le secrétaire général de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat, Karim Tajmouati a relevé qu’il est essentiel de réfléchir à une intégration à plus large échelle de toutes les valeurs patrimoniales, culturelles et paysagères dans les stratégies de conservation et de développement urbains face à des contraintes qui deviennent de plus en plus diverses.
Nécessité d’appliquer les recommandations de l’UNESCO
Il a ajouté, dans ce sillage, qu’il s’est avéré nécessaire de mettre les outils, portés par les recommandations de l’UNESCO concernant le paysage urbain historique, au service de la conservation urbaine.
Cette rencontre, qui propose une analyse basée sur les expériences et les études de cas, va contribuer à une compréhension renouvelée de la notion d’ensembles historiques à travers des démarches où la créativité et l’innovation constituent des instruments de conciliation face aux enjeux complexes que génèrent les interventions sur le site patrimonial, a-t-il indiqué.
La ville de Rabat a connu d’importants chantiers initiés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI avec pour objectif la conservation des attributs des monuments et des sites historiques de la capitale depuis son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, a-t-il rappelé. A noter que depuis l’inscription de Rabat au patrimoine mondial de l’humanité en 2012, la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat a été consacrée en tant qu’organe transversal de coordination des actions de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine prévu par le plan de gestion, outil de gouvernance du bien inscrit par l’UNESCO.
Nouveau projet de loi sur le patrimoine
Intervenant par visioconférence, le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othmane El Ferdaous, a indiqué que la notion du « paysage urbain historique », relativement nouvelle, dépasse les frontières physiques de celle du centre urbain ou centre historique en incluant la dimension environnementale durable et celle immatérielle.
Il a noté que le ministère a soumis un nouveau projet de loi sur le patrimoine, qui vient mettre à jour la loi N°22-80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets d’art et d’antiquité, avec des dispositions qui prennent en charge cette notion de paysage urbain historique et tous les nouveaux défis qui se posent notamment aux architectes et aux conservateurs du patrimoine.
Il faut apporter une véritable relecture des attributs du patrimoine et des réponses collectives aux défis que posent ces approches urbaines, a-t-il souligné. De côté, le secrétaire général de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat, Karim Tajmouati a relevé qu’il est essentiel de réfléchir à une intégration à plus large échelle de toutes les valeurs patrimoniales, culturelles et paysagères dans les stratégies de conservation et de développement urbains face à des contraintes qui deviennent de plus en plus diverses.
Nécessité d’appliquer les recommandations de l’UNESCO
Il a ajouté, dans ce sillage, qu’il s’est avéré nécessaire de mettre les outils, portés par les recommandations de l’UNESCO concernant le paysage urbain historique, au service de la conservation urbaine.
Cette rencontre, qui propose une analyse basée sur les expériences et les études de cas, va contribuer à une compréhension renouvelée de la notion d’ensembles historiques à travers des démarches où la créativité et l’innovation constituent des instruments de conciliation face aux enjeux complexes que génèrent les interventions sur le site patrimonial, a-t-il indiqué.
La ville de Rabat a connu d’importants chantiers initiés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI avec pour objectif la conservation des attributs des monuments et des sites historiques de la capitale depuis son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, a-t-il rappelé. A noter que depuis l’inscription de Rabat au patrimoine mondial de l’humanité en 2012, la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat a été consacrée en tant qu’organe transversal de coordination des actions de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine prévu par le plan de gestion, outil de gouvernance du bien inscrit par l’UNESCO.
Une plateforme de débat en deux panels
Organisé en partenariat avec le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, le ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville ainsi que le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, cet atelier est réparti en deux panels. Le premier tourne autour de « la créativité entre l’impératif de sauvegarde du patrimoine et le renouveau urbain », tandis que le deuxième s’articule sur les « enjeux et potentiel de l’intervention dans les sites patrimoniaux ». Réunissant des experts nationaux et internationaux, des urbanistes, des architectes ainsi que plusieurs acteurs institutionnels marocains et étrangers, les travaux de cet atelier seront couronnés par des recommandations.