Balades en vélos, courses à pieds, ou encore séances de yoga, les sportifs R’batis s’orientent vers les espaces verts pour leurs activités. Prévention ou nouvelle tendance ? En raison de la situation épidémique et tout ce qu’elle engendre comme risques et afin de garder un équilibre personnel, les R’batis adoptent les sorties pour faire du sport en plein air. La forêt urbaine Ibn Sina, plus communément appelée ‘’Hilton’’, est devenue le terrain de nombreux amateurs de sports et de nature.
« On nous a privés de la plage, et les salles de sport sont des endroits clos où on est plus exposé au risque de la contagion. Dans la forêt au moins, on est plus disposé à respecter la mesure de la distanciation sociale », témoigne Salim, un féru du sport.
« Grâce au confinement, j’ai appris à apprécier de plus en plus les activités en plein air. Le bien-être que ça me procure, quand je fais du yoga dans la forêt, est inexprimable. Je me sens libre, et c’est un sentiment merveilleux », confie Yasmine.
Face à la menace du virus, les salles de sport optent pour de nouvelles formules. Certaines proposent des cours en live sur le net, ou encore proposent de nouvelles activités comme le basketball.
Salariés menacés
Il faut rappeler qu’au Maroc, les salles de sport ont dû baisser les rideaux depuis le mois de mars. Depuis la reprise, il n’a pas fallu attendre longtemps pour fermer une fois encore dans plusieurs villes dont le taux des cas contaminés est élevé, comme Casablanca, Kénitra, Témara, Tanger ou Fès.
Si la fermeture des salles épargne les gens de la contamination, elle engendre un sérieux souci économique. En effet, la situation est critique pour les entraîneurs qui travaillent à plein temps dans les associations et les petits clubs de sport de quartiers, qui vivent de ces emplois.
En ce sens, l’Association Marocaine des Professionnels de l’Industrie du Fitness et de la Remise en Forme (AMPIF) a lancé un appel aux ministères de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, de la Santé, de l’Intérieur et des Finances, pour rouvrir les salles de sport qui « sombrent dans une crise sans précédent ».
« Nous, Association Marocaine des Professionnels de l’Industrie du Fitness et de la Remise en Forme, réitérons notre demande de réouverture des salles de sport dans les plus brefs délais et nous nous engageons ainsi à assurer une relance de l’activité conditionnée par le respect des mesures de prévention sanitaire et des règles d’hygiène », lit-on dans ce communiqué de l’AMPIF diffusé le jeudi 17 septembre. La fermeture du secteur depuis le 16 mars dernier menace plus de 10.000 emplois, rapporte l’association, un secteur qui n’a bénéficié « d’aucune aide ni soutien des pouvoirs publics ».
« On nous a privés de la plage, et les salles de sport sont des endroits clos où on est plus exposé au risque de la contagion. Dans la forêt au moins, on est plus disposé à respecter la mesure de la distanciation sociale », témoigne Salim, un féru du sport.
« Grâce au confinement, j’ai appris à apprécier de plus en plus les activités en plein air. Le bien-être que ça me procure, quand je fais du yoga dans la forêt, est inexprimable. Je me sens libre, et c’est un sentiment merveilleux », confie Yasmine.
Face à la menace du virus, les salles de sport optent pour de nouvelles formules. Certaines proposent des cours en live sur le net, ou encore proposent de nouvelles activités comme le basketball.
Salariés menacés
Il faut rappeler qu’au Maroc, les salles de sport ont dû baisser les rideaux depuis le mois de mars. Depuis la reprise, il n’a pas fallu attendre longtemps pour fermer une fois encore dans plusieurs villes dont le taux des cas contaminés est élevé, comme Casablanca, Kénitra, Témara, Tanger ou Fès.
Si la fermeture des salles épargne les gens de la contamination, elle engendre un sérieux souci économique. En effet, la situation est critique pour les entraîneurs qui travaillent à plein temps dans les associations et les petits clubs de sport de quartiers, qui vivent de ces emplois.
En ce sens, l’Association Marocaine des Professionnels de l’Industrie du Fitness et de la Remise en Forme (AMPIF) a lancé un appel aux ministères de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, de la Santé, de l’Intérieur et des Finances, pour rouvrir les salles de sport qui « sombrent dans une crise sans précédent ».
« Nous, Association Marocaine des Professionnels de l’Industrie du Fitness et de la Remise en Forme, réitérons notre demande de réouverture des salles de sport dans les plus brefs délais et nous nous engageons ainsi à assurer une relance de l’activité conditionnée par le respect des mesures de prévention sanitaire et des règles d’hygiène », lit-on dans ce communiqué de l’AMPIF diffusé le jeudi 17 septembre. La fermeture du secteur depuis le 16 mars dernier menace plus de 10.000 emplois, rapporte l’association, un secteur qui n’a bénéficié « d’aucune aide ni soutien des pouvoirs publics ».
Kenza AZIOUZI