Par son emplacement entre deux eaux, à l’estuaire du Bouregreg et au bord de l’océan Atlantique, Rabat, ville maritime par excellence, a vu son histoire façonnée par cette spécificité géographique.
Au 17ème siècle, sa principale activité économique fut la course maritime avant de servir de port commercial dynamique dont le trafic devait se réduire progressivement jusqu’à l’extinction totale. N’empêche, jusqu’à aujourd’hui, Rabat demeure jalousement accrochée à ses façades fluviale et océanique malgré les changements et les mutations que son statut et son activité économique ont connus au fil du temps.
Le Bouregreg, autrefois source de prospérité pour Rabat et sa jumelle Salé par son poisson emblématique, l’Alose (Chabel) aujourd’hui disparu en raison du barrage Sidi Mohamed Ben Abdallah construit à 25 kilomètres en amont de l’estuaire, demeure de grande actualité pour la capitale.
Son activité, dominée pendant des siècles par les Barcassiers et les pêcheurs, deux corporations qui ont subi des fortunes diverses (disparition du port, concurrence du Bac à vapeur, puis construction du Pont Moulay Hassan), a changé de visage par l’implantation de nouvelles activités liées aux sports nautiques (aviron, canoé-kayak, voile…), à la restauration (cafés et restaurants) et au tourisme (corniche avec sa promenade sur sa rive gauche et marina sur sa rive droite, rendues possibles grâce au programme d’aménagement de la vallée du Bouregreg).
L’oued et sa plage Bergama, pendant longtemps figés dans le temps, s’inscrivent désormais dans l’ouverture aux exigences de la modernité et s’adaptent aux changements.
Sur la côte atlantique, la relation de Rabat avec l’océan a historiquement été soumise à une certaine rigueur via des rapports marqués par un souci de défense maritime et se traduisant par la construction, en chapelet sur le défunt rempart maritime alaouite et audelà, d’un certain nombre de fortifications défensives.
Le Fort Moulay Rachid sur le haut de la colline surplombant la plage, devenu prison d’El Alou puis musée militaire en cours d’aménagement, en fait partie, tout comme borj es-Sqala adossé à la kasbah des Oudayas, borj es- Sirat dont la plateforme a abrité en 1919 le majestueux Phare de Rabat (phare de la Calette) toujours opérationnel, borj ed-Dar qui fait aujourd’hui office de restaurant et enfin le splendide Fort Rothenburg (du nom de son réalisateur, l’ingénieur allemand Walter Rothenburg) appelé aussi Fort Hervé par les Français, construit en 1888 et doté de canons modernes.
Ce Fort totalement rénové aujourd’hui, retrouve une nouvelle vie grâce au programme «Rabat Ville Lumière» qui a aussi le mérite de faire renverser la fâcheuse tendance qu’avait Rabat, celle de tourner le dos à la mer.
Par les réaménagements opérés, la route côtière allant du quartier l’océan jusqu’à l’entrée de la commune de Harhoura a subi un toilettage complet et enchanteur. La côte atlantique est devenue ainsi apte à recevoir des projets grandioses comme la grande piscine de Rabat (un franc succès), le Centre hospitalier régional en cour d’achèvement, le futur Palace Marrie Feuillet (ex palais sultanien d’été et ex hôpital militaire). Avec ces nombreux terrains de sport de proximité qui ont surgi ces dernières années, la corniche maritime de Rabat revient de très loin au grand bonheur des riverains, comme des visiteurs.
Au 17ème siècle, sa principale activité économique fut la course maritime avant de servir de port commercial dynamique dont le trafic devait se réduire progressivement jusqu’à l’extinction totale. N’empêche, jusqu’à aujourd’hui, Rabat demeure jalousement accrochée à ses façades fluviale et océanique malgré les changements et les mutations que son statut et son activité économique ont connus au fil du temps.
Le Bouregreg, autrefois source de prospérité pour Rabat et sa jumelle Salé par son poisson emblématique, l’Alose (Chabel) aujourd’hui disparu en raison du barrage Sidi Mohamed Ben Abdallah construit à 25 kilomètres en amont de l’estuaire, demeure de grande actualité pour la capitale.
Son activité, dominée pendant des siècles par les Barcassiers et les pêcheurs, deux corporations qui ont subi des fortunes diverses (disparition du port, concurrence du Bac à vapeur, puis construction du Pont Moulay Hassan), a changé de visage par l’implantation de nouvelles activités liées aux sports nautiques (aviron, canoé-kayak, voile…), à la restauration (cafés et restaurants) et au tourisme (corniche avec sa promenade sur sa rive gauche et marina sur sa rive droite, rendues possibles grâce au programme d’aménagement de la vallée du Bouregreg).
L’oued et sa plage Bergama, pendant longtemps figés dans le temps, s’inscrivent désormais dans l’ouverture aux exigences de la modernité et s’adaptent aux changements.
Sur la côte atlantique, la relation de Rabat avec l’océan a historiquement été soumise à une certaine rigueur via des rapports marqués par un souci de défense maritime et se traduisant par la construction, en chapelet sur le défunt rempart maritime alaouite et audelà, d’un certain nombre de fortifications défensives.
Le Fort Moulay Rachid sur le haut de la colline surplombant la plage, devenu prison d’El Alou puis musée militaire en cours d’aménagement, en fait partie, tout comme borj es-Sqala adossé à la kasbah des Oudayas, borj es- Sirat dont la plateforme a abrité en 1919 le majestueux Phare de Rabat (phare de la Calette) toujours opérationnel, borj ed-Dar qui fait aujourd’hui office de restaurant et enfin le splendide Fort Rothenburg (du nom de son réalisateur, l’ingénieur allemand Walter Rothenburg) appelé aussi Fort Hervé par les Français, construit en 1888 et doté de canons modernes.
Ce Fort totalement rénové aujourd’hui, retrouve une nouvelle vie grâce au programme «Rabat Ville Lumière» qui a aussi le mérite de faire renverser la fâcheuse tendance qu’avait Rabat, celle de tourner le dos à la mer.
Par les réaménagements opérés, la route côtière allant du quartier l’océan jusqu’à l’entrée de la commune de Harhoura a subi un toilettage complet et enchanteur. La côte atlantique est devenue ainsi apte à recevoir des projets grandioses comme la grande piscine de Rabat (un franc succès), le Centre hospitalier régional en cour d’achèvement, le futur Palace Marrie Feuillet (ex palais sultanien d’été et ex hôpital militaire). Avec ces nombreux terrains de sport de proximité qui ont surgi ces dernières années, la corniche maritime de Rabat revient de très loin au grand bonheur des riverains, comme des visiteurs.
Jamal HAJJAM