Samedi soir, à Rabat en pleine nuit de l’Achoura, des scènes inadmissibles de vandalisme avec jets de pierres et tirs aux pétards et fumigènes ont eu lieu au niveau de l’arrondissement de Yaacoub El Mansour du côté de la route côtière. Des hordes de jeunes et de moins jeunes s’en sont prises aux forces de l’ordre qui étaient intervenues pour les empêcher de mettre le feu à un amas de pneus usagers accumulé pour la fameuse Chaâïla, ces feux festifs et rituels mais très polluants et très dangereux qui fleurissent en cette période de Achoura.
Ces scènes inadmissibles dans la capitale du Royaume lors desquelles les forces de l’ordre ont été gravement prises à partie remettent sur la table l’épineuse question des articles pyrotechniques qui continuent à inonder le marché national même en période de Covid.
Pour rappel, vendredi dernier l’Opinion avait sollicité à ce propos les douanes marocaines qui nous avaient déclaré que ces produits dangereux rentrent au Maroc le plus légalement du monde en vertu d’autorisations délivrées par le ministère du commerce et de l’industrie à trois entreprises ayant pignon sur rue.
Les scènes de Rabat, mais aussi d’autres villes qui sont révélatrices d’un profond malaise et de graves dysfonctionnements, appellent une action concrète pour mettre de l’ordre dans ce marché désordonné. Il est à noter que les mêmes scènes enflammées, mais cette fois ci sans violences à l'égard des forces de l'ordre avaient lieu la même soirée à Casablanca. (voir l'excellent photo-reportage de notre reporter Kamal).
Nous avons contacté les services de police pour authentifier les vidéos de ces scènes et en savoir plus sur les circonstances et le bilan des incidents de samedi soir à Rabat, nous attendons toujours la réponse de son service de communication. Entre temps, un communiqué de presse diffusé dimanche par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), informe que des opérations sécuritaires menées par les services de sécurité au niveau national, dans la nuit de samedi à dimanche, dans le cadre de la mise en application des mesures d'interdiction des rassemblements sur la voie publique relatives à la célébration des festivités d'Achoura, ont permis «l'interpellation de 157 individus, dont des mineurs, pour leur implication présumée dans des actes de vandalisme, de jets de pierres, de résistance aux éléments des forces publiques et d'incendie de pneus sur la voie publique».
Lors de ces opérations, 17 fonctionnaires de police et 11 membres des forces publiques ont été blessés par des jets de pierres et des pétards, indique un communiqué de la DGSN, faisant état de dégâts matériels, de la destruction des pare-brise de huit véhicules des services de la sûreté nationale et de deux voitures des autorités locales, ainsi que de dégâts matériels au niveau de plusieurs voitures et biens privés.
Les opérations sécuritaires proactives ont permis la saisie de dizaines de pneus et de près de 1.000 feux d’artifice et de pétards destinés à cette célébration, ajoute la même source.
"Les mis en cause majeurs ont été placés en garde à vue tandis que les mineurs ont été placés sous surveillance à la disposition de l'enquête menée par la Police judiciaire sous la supervision des parquets compétents afin de déterminer les actes criminels qui leur sont reprochés", conclut le communiqué.
Ces scènes inadmissibles dans la capitale du Royaume lors desquelles les forces de l’ordre ont été gravement prises à partie remettent sur la table l’épineuse question des articles pyrotechniques qui continuent à inonder le marché national même en période de Covid.
Pour rappel, vendredi dernier l’Opinion avait sollicité à ce propos les douanes marocaines qui nous avaient déclaré que ces produits dangereux rentrent au Maroc le plus légalement du monde en vertu d’autorisations délivrées par le ministère du commerce et de l’industrie à trois entreprises ayant pignon sur rue.
Les scènes de Rabat, mais aussi d’autres villes qui sont révélatrices d’un profond malaise et de graves dysfonctionnements, appellent une action concrète pour mettre de l’ordre dans ce marché désordonné. Il est à noter que les mêmes scènes enflammées, mais cette fois ci sans violences à l'égard des forces de l'ordre avaient lieu la même soirée à Casablanca. (voir l'excellent photo-reportage de notre reporter Kamal).
Nous avons contacté les services de police pour authentifier les vidéos de ces scènes et en savoir plus sur les circonstances et le bilan des incidents de samedi soir à Rabat, nous attendons toujours la réponse de son service de communication. Entre temps, un communiqué de presse diffusé dimanche par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), informe que des opérations sécuritaires menées par les services de sécurité au niveau national, dans la nuit de samedi à dimanche, dans le cadre de la mise en application des mesures d'interdiction des rassemblements sur la voie publique relatives à la célébration des festivités d'Achoura, ont permis «l'interpellation de 157 individus, dont des mineurs, pour leur implication présumée dans des actes de vandalisme, de jets de pierres, de résistance aux éléments des forces publiques et d'incendie de pneus sur la voie publique».
Lors de ces opérations, 17 fonctionnaires de police et 11 membres des forces publiques ont été blessés par des jets de pierres et des pétards, indique un communiqué de la DGSN, faisant état de dégâts matériels, de la destruction des pare-brise de huit véhicules des services de la sûreté nationale et de deux voitures des autorités locales, ainsi que de dégâts matériels au niveau de plusieurs voitures et biens privés.
Les opérations sécuritaires proactives ont permis la saisie de dizaines de pneus et de près de 1.000 feux d’artifice et de pétards destinés à cette célébration, ajoute la même source.
"Les mis en cause majeurs ont été placés en garde à vue tandis que les mineurs ont été placés sous surveillance à la disposition de l'enquête menée par la Police judiciaire sous la supervision des parquets compétents afin de déterminer les actes criminels qui leur sont reprochés", conclut le communiqué.