L’Observatoire amazigh des droits et libertés a rapporté avoir obtenu des données indiquant qu’une professeure de langue amazighe récemment diplômée du centre de formation des enseignants, et qui a été nommée par la direction de l’Académie de Rabat à l’école publique «Smara» du quartier de Yacoub El Mansour, s’est vue refuser l’accès à l’école.
L’Observatoire a précisé, dans un communiqué, que la décision prise par le directeur de l’école «Smara» de Rabat relevait « d’un comportement qui va à l’encontre des lois de l’Etat marocain, précisant qu’aucun responsable administratif n’a le droit de rejeter un salarié désigné par l’Etat dans l’institution qu’il supervise ».
Le communiqué a également souligné que l’incident « est une violation flagrante de la loi organique 26-16, relative aux étapes de la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe et les modalités de son intégration dans l’enseignement et dans les différents secteurs prioritaires de la vie publique », appelant les autorités éducatives à intervenir.
Dans sa déclaration, l’Observatoire a annoncé avoir adressé une correspondance à ce sujet au ministre de l’Éducation nationale et au directeur de l’Académie de Rabat, Salé-Kénitra, «et les différentes composantes de la société civile amazighe et des défenseurs des droits de l’Homme ont été informées de cet événement, afin qu’il soit étroitement suivi».
En réponse à ces accusations, la Direction régionale du ministère de l’Éducation à Rabat a publié un communiqué quant à la véracité du sujet, lundi dernier. Le communiqué indiquait que « le professeur en question a été nommé à l’école Mokhtar Jazouli, et n’a aucun lien avec l’école Smara ».
La Direction régionale a également tenu à préciser que l’école primaire de Smara était l’une des premières institutions impliquées dans l’installation de l’enseignement de la langue amazighe aux apprenants jusqu’à la sixième année de l’enseignement primaire, dans une section modèle spéciale pour le processus d’enseignement».
Le communiqué indiquait que l’institution concernée était accréditée en tant qu’institution candidate pour recevoir et former les inspecteurs de la langue amazighe au centre de formation des inspecteurs, et que les professeurs de langue amazighe de l’institution avaient pris part à la composition des situations d’inclusion des manuels scolaires pour la langue amazighe.
L’Observatoire a précisé, dans un communiqué, que la décision prise par le directeur de l’école «Smara» de Rabat relevait « d’un comportement qui va à l’encontre des lois de l’Etat marocain, précisant qu’aucun responsable administratif n’a le droit de rejeter un salarié désigné par l’Etat dans l’institution qu’il supervise ».
Le communiqué a également souligné que l’incident « est une violation flagrante de la loi organique 26-16, relative aux étapes de la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe et les modalités de son intégration dans l’enseignement et dans les différents secteurs prioritaires de la vie publique », appelant les autorités éducatives à intervenir.
Dans sa déclaration, l’Observatoire a annoncé avoir adressé une correspondance à ce sujet au ministre de l’Éducation nationale et au directeur de l’Académie de Rabat, Salé-Kénitra, «et les différentes composantes de la société civile amazighe et des défenseurs des droits de l’Homme ont été informées de cet événement, afin qu’il soit étroitement suivi».
En réponse à ces accusations, la Direction régionale du ministère de l’Éducation à Rabat a publié un communiqué quant à la véracité du sujet, lundi dernier. Le communiqué indiquait que « le professeur en question a été nommé à l’école Mokhtar Jazouli, et n’a aucun lien avec l’école Smara ».
La Direction régionale a également tenu à préciser que l’école primaire de Smara était l’une des premières institutions impliquées dans l’installation de l’enseignement de la langue amazighe aux apprenants jusqu’à la sixième année de l’enseignement primaire, dans une section modèle spéciale pour le processus d’enseignement».
Le communiqué indiquait que l’institution concernée était accréditée en tant qu’institution candidate pour recevoir et former les inspecteurs de la langue amazighe au centre de formation des inspecteurs, et que les professeurs de langue amazighe de l’institution avaient pris part à la composition des situations d’inclusion des manuels scolaires pour la langue amazighe.
Kenza AZIOUZI