Qui dit Ramadan, dit une programmation télévisuelle dédiée et diffusée massivement sur les chaînes nationales. L’heure du Ftour devient, de facto, le Prime time avec une avalanche de publicités spécialement produites pour cette période et payées au prix fort pour être diffusées lors de « La tranche horaire » du mois sacré, sans oublier les traditionnelles capsules et émissions marketées comme humoristiques.
Du contenu qui, chaque année et sauf quelques fulgurances, suscite les critiques des téléspectateurs qui pointent du doigt l’absence de renouveau et le recyclage infini des formules qui datent des années 1990. La fameuse caméra cachée est un exemple éloquent de l’état du contenu comique et sur laquelle tous les avis s’accordent qu’elle reste plus ennuyeuse que divertissante.
Au premier jour du mois sacré, cet énième contenu, « insipide », a provoqué l’ire des téléspectateurs qui estiment à juste titre qu’il porte atteinte à leur intelligence et n’est pas à la hauteur de leurs attentes. En témoignent les différentes publications sur les réseaux sociaux. Une situation qui ne finit pas, année après année, de susciter l’incompréhension des Marocaines et Marocains, vu que l’humour est une partie inhérente de la culture populaire marocaine.
Entre noukat et cheddan, l’humour est une composante centrale des relations sociales marocaines qui évolue pleinement avec son temps. Le florilège de « memes » et autres montages qui pullulent sur les réseaux sociaux marocains et sont partagés à longueur de journée sur les messageries instantanées, en sont la preuve ultime. Une situation qui étonne encore plus, lorsque l’on voit le saut qualitatif des productions dramatiques qui réussissent à tenir la distance avec la concurrence des chaînes égyptiennes et moyen-orientales.
Résultat des courses : ce type de contenu éloigne encore plus les Marocains de leurs télévisions. Les chaînes nationales ne font pas face à la seule concurrence des chaînes satellitaires, mais doivent également composer avec une nouvelle génération qui ne regarde tout simplement plus la « télévision classique », et préfère les plateformes de streaming, vu la liberté et le choix qu’elles offrent, à l’image du mastodonte Netflix où des réalisateurs et producteurs marocains commencent à percer.
Du contenu qui, chaque année et sauf quelques fulgurances, suscite les critiques des téléspectateurs qui pointent du doigt l’absence de renouveau et le recyclage infini des formules qui datent des années 1990. La fameuse caméra cachée est un exemple éloquent de l’état du contenu comique et sur laquelle tous les avis s’accordent qu’elle reste plus ennuyeuse que divertissante.
Au premier jour du mois sacré, cet énième contenu, « insipide », a provoqué l’ire des téléspectateurs qui estiment à juste titre qu’il porte atteinte à leur intelligence et n’est pas à la hauteur de leurs attentes. En témoignent les différentes publications sur les réseaux sociaux. Une situation qui ne finit pas, année après année, de susciter l’incompréhension des Marocaines et Marocains, vu que l’humour est une partie inhérente de la culture populaire marocaine.
Entre noukat et cheddan, l’humour est une composante centrale des relations sociales marocaines qui évolue pleinement avec son temps. Le florilège de « memes » et autres montages qui pullulent sur les réseaux sociaux marocains et sont partagés à longueur de journée sur les messageries instantanées, en sont la preuve ultime. Une situation qui étonne encore plus, lorsque l’on voit le saut qualitatif des productions dramatiques qui réussissent à tenir la distance avec la concurrence des chaînes égyptiennes et moyen-orientales.
Résultat des courses : ce type de contenu éloigne encore plus les Marocains de leurs télévisions. Les chaînes nationales ne font pas face à la seule concurrence des chaînes satellitaires, mais doivent également composer avec une nouvelle génération qui ne regarde tout simplement plus la « télévision classique », et préfère les plateformes de streaming, vu la liberté et le choix qu’elles offrent, à l’image du mastodonte Netflix où des réalisateurs et producteurs marocains commencent à percer.
Siham MDIJI