En effet, Le "World Happiness Report" (WHR) créé par l’ONU mesure le bonheur à partir de six facteurs, à savoir le revenu, la liberté de choix, l’absence de corruption, l’espérance de vie saine, le soutien social et la générosité. Le rapport, qui signe cette année sa onzième édition, se base sur des données subjectives, collectées entre 2020 et 2022, à travers des sondages demandant aux habitants d’évaluer leur « niveau de bonheur » sur une échelle de 0 à 10, en référence aux six facteurs précités.
2022 a connu une succession spectaculaire de crises mondiales, les séquelles de la pandémie de Covid-19, le conflit russo-ukrainien, l’inflation mondiale et une gamme de changements climatiques, expliquent les auteurs du rapport. Etant « conscient » des impacts de ces séries d’épreuves sur la vie des nations, le réseau qui a élaboré le rapport s’est efforcé de mesurer l’état de « bien-être » compte tenu de ce contexte difficile.
2022 a connu une succession spectaculaire de crises mondiales, les séquelles de la pandémie de Covid-19, le conflit russo-ukrainien, l’inflation mondiale et une gamme de changements climatiques, expliquent les auteurs du rapport. Etant « conscient » des impacts de ces séries d’épreuves sur la vie des nations, le réseau qui a élaboré le rapport s’est efforcé de mesurer l’état de « bien-être » compte tenu de ce contexte difficile.
Des hauts et des bas…
Ledit rapport dresse un classement de 137 pays. La Finlande se place en tête de palmarès pour la sixième année consécutive, avec 7804 points enregistrés cette année, suivie par le Danemark, l'Islande, Israël, les Pays-Bas puis la Suède et la Norvège. Alors que le Liban et l’Afghanistan, en proie à l’instabilité, figurent en queue du classement.
Le Maroc est en 100ème position malgré une progression de 6 places en 2022 et une perte de 9 positions par rapport à 2021. Il a reçu moins de points cette année que l'année dernière, seulement 4 903 contre 5 060 enregistrés l’année dernière.
Le Royaume s’est taillé ainsi la 7ème place dans la région MENA, juste après les Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, l’Algérie, l’Irak et la Palestine.
Par rapport à l’Afrique, il s’est classé huitième, derrière l'Algérie (81ème au niveau mondial), l'Afrique du Sud (85ème au niveau mondial), la Guinée (91ème), le Gabon (94ème), le Nigeria (95ème), le Cameroun (96ème) et le Mozambique (97ème).
Au niveau de l’Afrique du Nord, les indices globaux ont conféré au Royaume la deuxième place, après l'Algérie. Alors que la Mauritanie s'est classée troisième (103 au niveau mondial), mais aucune donnée n'a été citée concernant la Tunisie dans ce classement.
Le Maroc est en 100ème position malgré une progression de 6 places en 2022 et une perte de 9 positions par rapport à 2021. Il a reçu moins de points cette année que l'année dernière, seulement 4 903 contre 5 060 enregistrés l’année dernière.
Le Royaume s’est taillé ainsi la 7ème place dans la région MENA, juste après les Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, l’Algérie, l’Irak et la Palestine.
Par rapport à l’Afrique, il s’est classé huitième, derrière l'Algérie (81ème au niveau mondial), l'Afrique du Sud (85ème au niveau mondial), la Guinée (91ème), le Gabon (94ème), le Nigeria (95ème), le Cameroun (96ème) et le Mozambique (97ème).
Au niveau de l’Afrique du Nord, les indices globaux ont conféré au Royaume la deuxième place, après l'Algérie. Alors que la Mauritanie s'est classée troisième (103 au niveau mondial), mais aucune donnée n'a été citée concernant la Tunisie dans ce classement.
Les écarts du bonheur
Le Maroc est arrivé à la 96ème place quant aux écarts de bonheur entre la moitié supérieure et la moitié inférieure de la population de chaque pays (2020 et 2022), enregistrant un score de 4.009 points, alors que l’Afghanistan s’est classé à la première place dans ces écarts avec 1672 points.
Le rapport note que « cet écart est faible dans les pays où la plupart des gens sont malheureux, mais aussi dans les pays où presque personne n'est heureux ». De même, « les écarts sont restés relativement stables au fil du temps, bien qu’ils se soient creusés dans de nombreux pays africains ».
Dans le même sillage, détaille-t-il, « les pays qui ont pris des mesures strictes pour arrêter la propagation du virus ont enregistré moins de décès, impactant ainsi le niveau général du bien-être dans le pays. Ce qui n’était pas du tout le cas pour d'autres pays qui n'ont pas respecté le protocole sanitaire ».
Par ailleurs, la « solidarité » était davantage de mise en 2022 dans un certain nombre de pays, dénotant l’importance de la qualité des relations durant les moments de crises. Cela montre que l’efficacité du gouvernement a un impact tangible sur le bonheur des citoyens à travers tous les continents.
En effet, « les pays nordiques ont le niveau de bonheur le plus élevé, bien qu’ils ne soient pas plus riches que beaucoup d’autres pays. Mais ils ont des niveaux plus élevés de confiance, de respect mutuel et de solidarité ». Ces pays donnent également un intérêt majeur à l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, permettant à leurs citoyens de vivre leurs passions, expliquent les auteurs.
L'Afghanistan, le pays le plus malheureux, a été déchiré par la guerre pendant plus de deux décennies, d’où son classement à la dernière place, surtout après le retour des Talibans en 2021.