Immédiatement après le reconfinement de la France, c’est la Grande Bretagne qui vient de décréter un retour au lockdown total. En parallèle, des pays comme l’Espagne et l’Italie ont également décidé de durcir leur dispositif anti-Covid à travers l’institution de nouvelles mesures restrictives.
Dans ces deux derniers pays, l’annonce de ces nouvelles entraves à la liberté de circuler, de travailler et de commercer, a jeté dans les rues de Barcelone et de Florence des milliers de manifestants qui n’en peuvent plus de subir les impacts socioéconomiques à rallonge de la pandémie.
Vues du Maroc, les mesures instituées en Europe font craindre un imminent retour du confinement sous nos cieux, où les excès et le relâchement enregistrés durant les dernières vacances de l’Aïd Al Mawlid laissent présager un emballement des chiffres des contaminations et des décès, à l’image de ce qui s’était passé durant l’été au lendemain de l’Aïd Al Kebir.
Maintenant, la question qui se pose est celle de savoir si le Maroc a les moyens de soutenir le coût social et économique d’un nouveau confinement ? Rien n’est moins sûr.
En France par exemple, immédiatement après l’annonce du reconfinement, le taux du déficit public estimé initialement à 10,2% du Produit Intérieur Brut (PIB) pour l’année 2020, a été revu à la hausse pour passer à 11,3% du PIB, soit l’équivalent de 248 milliards d’euros.
Au Maroc, alors que nous sommes en plein processus d’adoption d’une loi des finances déjà suffisamment boiteuse et décriée de toute part, une telle annonce ne manquerait pas d’avoir le même effet avec une révision à la hausse du déficit budgétaire aujourd’hui estimé à 7,5% du PIB pour l’année 2020 et 6,5% pour l’année 2021.
Clairement, le Maroc même s’il le voulait, ne pourrait pas supporter les effets d’un nouveau confinement, alors même que ceux du premier ne se sont pas encore estompés, laissant sur le pavé des pans entiers de notre économie aujourd’hui exsangue.
Ne nous reste alors, comme ultime bouclier contre la percée inquiétante de la pandémie, que les vertus de la discipline et le respect des mesures barrières… Puissions-nous en êtres conscients.
Dans ces deux derniers pays, l’annonce de ces nouvelles entraves à la liberté de circuler, de travailler et de commercer, a jeté dans les rues de Barcelone et de Florence des milliers de manifestants qui n’en peuvent plus de subir les impacts socioéconomiques à rallonge de la pandémie.
Vues du Maroc, les mesures instituées en Europe font craindre un imminent retour du confinement sous nos cieux, où les excès et le relâchement enregistrés durant les dernières vacances de l’Aïd Al Mawlid laissent présager un emballement des chiffres des contaminations et des décès, à l’image de ce qui s’était passé durant l’été au lendemain de l’Aïd Al Kebir.
Maintenant, la question qui se pose est celle de savoir si le Maroc a les moyens de soutenir le coût social et économique d’un nouveau confinement ? Rien n’est moins sûr.
En France par exemple, immédiatement après l’annonce du reconfinement, le taux du déficit public estimé initialement à 10,2% du Produit Intérieur Brut (PIB) pour l’année 2020, a été revu à la hausse pour passer à 11,3% du PIB, soit l’équivalent de 248 milliards d’euros.
Au Maroc, alors que nous sommes en plein processus d’adoption d’une loi des finances déjà suffisamment boiteuse et décriée de toute part, une telle annonce ne manquerait pas d’avoir le même effet avec une révision à la hausse du déficit budgétaire aujourd’hui estimé à 7,5% du PIB pour l’année 2020 et 6,5% pour l’année 2021.
Clairement, le Maroc même s’il le voulait, ne pourrait pas supporter les effets d’un nouveau confinement, alors même que ceux du premier ne se sont pas encore estompés, laissant sur le pavé des pans entiers de notre économie aujourd’hui exsangue.
Ne nous reste alors, comme ultime bouclier contre la percée inquiétante de la pandémie, que les vertus de la discipline et le respect des mesures barrières… Puissions-nous en êtres conscients.
Majd EL ATOUABI