La France Insoumise (LFI) souhaite que le défilé syndical du 1er mai soit « la manifestation la plus puissante qui ait jamais été organisée dans le pays », a fait savoir lundi matin le coordinateur national du parti, Manuel Bombard, à l’antenne de Cnews.
Il souhaite ainsi « que le président de la République comprenne qu'il n'est pas temps de passer à autre chose, que le sujet est encore les retraites ».
Selon Manuel Bompard, le chef de l’Etat doit « changer de ton » pour s’adresser aux Français en cessant d’affirmer que « cette opposition à la réforme des retraites est en fait un déficit de compréhension ».
Jugeant cette posture « méprisante », le coordinateur national de LFI assure que « les Français ont très bien compris » cette réforme et « ne sont pas d'accord avec l'idée qu'il faut travailler deux ans de plus ».
« On gagnerait beaucoup de temps si le président de la République n'appliquait pas cette loi ou s'il convoquait un référendum », a-t-il, par ailleurs, plaidé à l’antenne de la chaîne d’information en continu.
La manifestation syndicale du 1er mai marquera la première journée de mobilisation nationale depuis la promulgation de la loi au Journal Officiel par le chef de l’Etat.
Si l’intersyndicale assure que les actions vont continuer à s’organiser dans tout le pays pour obtenir le retour en arrière de l’Exécutif, aucune autre date de grande manifestation n’a à ce stade été communiquée de manière officielle.
De son côté, Emmanuel Macron souhaite poursuivre ses efforts pour renouer un dialogue rompu avec les syndicats.
Il souhaite ainsi « que le président de la République comprenne qu'il n'est pas temps de passer à autre chose, que le sujet est encore les retraites ».
Selon Manuel Bompard, le chef de l’Etat doit « changer de ton » pour s’adresser aux Français en cessant d’affirmer que « cette opposition à la réforme des retraites est en fait un déficit de compréhension ».
Jugeant cette posture « méprisante », le coordinateur national de LFI assure que « les Français ont très bien compris » cette réforme et « ne sont pas d'accord avec l'idée qu'il faut travailler deux ans de plus ».
« On gagnerait beaucoup de temps si le président de la République n'appliquait pas cette loi ou s'il convoquait un référendum », a-t-il, par ailleurs, plaidé à l’antenne de la chaîne d’information en continu.
La manifestation syndicale du 1er mai marquera la première journée de mobilisation nationale depuis la promulgation de la loi au Journal Officiel par le chef de l’Etat.
Si l’intersyndicale assure que les actions vont continuer à s’organiser dans tout le pays pour obtenir le retour en arrière de l’Exécutif, aucune autre date de grande manifestation n’a à ce stade été communiquée de manière officielle.
De son côté, Emmanuel Macron souhaite poursuivre ses efforts pour renouer un dialogue rompu avec les syndicats.
La CGT dénonce une "hypocrisie totale" du gouvernement
En réaction à l’appel de Macron pour un dialogue, la secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT), Sophie Binet, a critiqué, lundi, l'attitude du président qui "fait les choses dans le mauvais ordre", dénonçant une “hypocrisie totale” du gouvernement au sujet de la très décriée réforme des retraites.
"On est confronté à une hypocrisie totale" de la part de l’Exécutif qui a appelé les syndicats à la discussion après avoir promulgué cette réforme, a déclaré la dirigeante syndicale sur la chaîne d'information en continu "BFMTV".
"On a d'un côté un gouvernement qui pendant trois mois, voire six mois, refuse d’entendre les propositions des syndicats pour financer notre régime des retraites, qui refuse de nous rencontrer et qui tout à coup fait passer sa réforme en force en la promulguant à la va-vite dans la nuit du week-end et se réveille le lendemain en disant « je veux recevoir les syndicats », a-t-elle dit, estimant que les choses sont faites "dans le mauvais ordre" concernant l’appel de Macron à travailler ensemble sur la problématique de l'emploi des seniors pour aboutir à des solutions avant la fin de l'année.
A une semaine de la prochaine journée de mobilisation du 1er mai, la dirigeante CGT a rappelé que l'objectif des huit principaux syndicats du pays, reste le retrait de la réforme.
"On est confronté à une hypocrisie totale" de la part de l’Exécutif qui a appelé les syndicats à la discussion après avoir promulgué cette réforme, a déclaré la dirigeante syndicale sur la chaîne d'information en continu "BFMTV".
"On a d'un côté un gouvernement qui pendant trois mois, voire six mois, refuse d’entendre les propositions des syndicats pour financer notre régime des retraites, qui refuse de nous rencontrer et qui tout à coup fait passer sa réforme en force en la promulguant à la va-vite dans la nuit du week-end et se réveille le lendemain en disant « je veux recevoir les syndicats », a-t-elle dit, estimant que les choses sont faites "dans le mauvais ordre" concernant l’appel de Macron à travailler ensemble sur la problématique de l'emploi des seniors pour aboutir à des solutions avant la fin de l'année.
A une semaine de la prochaine journée de mobilisation du 1er mai, la dirigeante CGT a rappelé que l'objectif des huit principaux syndicats du pays, reste le retrait de la réforme.