« Le gouvernement espagnol a donné son agrément à la nomination d’Abdelfetah Daghmoum, en qualité d’ambassadeur d’Algérie en Espagne », a indiqué le ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger dans un communiqué repris par l’agence Algérie Presse Service (APS), le jeudi 16 novembre 2023. Le nouveau chef de la représentation diplomatique algérienne dans la capitale ibérique n’est autre que l’ancien numéro 2 dans cette même représentation.
Un diplomate qui connaît bien l’Espagne et dont le carnet d’adresse permet une rapide réconciliation entre les deux pays. Une réconciliation qui passe impérativement par le dégel des relations commerciales. Il est à rappeler qu’après le retrait de l’ambassadeur algérien à Madrid au mois de mars 2022 en guise de protestation à l’adhésion de l’Espagne au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, l’ex-colonie espagnole, Alger annonce le gel des échanges commerciaux par le biais d’une obscure association méconnue jusque-là, l’ABEF.
Dans une note adressée aux banques et établissements financiers le mercredi 08 juin 2022, l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) a annoncé le gel des domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et services de et vers l’Espagne, à compter du jeudi 9 juin 2022. Un coup dur pour de nombreuses entreprises espagnoles. En octobre dernier, le ministère espagnol du Commerce avait évalué à 630 millions d’euros le manque à gagner pour les entreprises espagnoles impactées par la nouvelle situation avec l’Algérie. L’économie algérienne, dont certains secteurs sont dépendants de leur partenariat avec l’Espagne, a souffert, elle aussi, de cette situation inique vite ressentie par le citoyen algérien qui a eu à se plaindre de pénuries de certaines matières. Entre autres produits qui ont manqué sur le marché algérien, l’anesthésie dentaire.
Une pénurie qui avait fait scandale. Cela s’était passé dans la foulée de la décision des autorités algériennes prise le même jour de « suspendre » le traité d’amitié, de coopération et de bon voisinage entre les deux pays. Une situation, juridiquement, problématique au regard de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne. Mais, à Alger, on ne s’encombre pas de scrupules quand on se fâche. Toutefois, et pour la forme, l’ABEF rectifie le tir par une note publiée le 28 juillet expliquant « qu’après l’évaluation du dispositif en concertation avec les acteurs concernés du commerce extérieur, les mesures conservatoires ne sont plus de mise ». L’Algérie lève désormais une hypothèque juridique mais cela ne signifie pas pour autant un retour “à la normale” dans les relations entre Alger et Madrid.
Il a fallu attendre la nomination d’un ambassadeur algérien à Madrid pour qu’on enregistre un véritable retour à la normale. « C’est un cheminement tout à fait logique et prévisible, après l’installation de l’ambassadeur d’Algérie à Madrid et l’ouverture de nouvelles lignes d’Air Algérie avec l’Espagne. Nous attendions avec impatience le dégel des échanges commerciaux, ce qui est en train de s’opérer et d’une façon graduelle », a déclaré M. Djamel Bou Abdallah, président du Conseil d’affaires algéro-espagnol dans une déclaration au journal électronique franco-algérien, TSA, le mardi 16 janvier.
Un diplomate qui connaît bien l’Espagne et dont le carnet d’adresse permet une rapide réconciliation entre les deux pays. Une réconciliation qui passe impérativement par le dégel des relations commerciales. Il est à rappeler qu’après le retrait de l’ambassadeur algérien à Madrid au mois de mars 2022 en guise de protestation à l’adhésion de l’Espagne au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, l’ex-colonie espagnole, Alger annonce le gel des échanges commerciaux par le biais d’une obscure association méconnue jusque-là, l’ABEF.
Dans une note adressée aux banques et établissements financiers le mercredi 08 juin 2022, l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) a annoncé le gel des domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et services de et vers l’Espagne, à compter du jeudi 9 juin 2022. Un coup dur pour de nombreuses entreprises espagnoles. En octobre dernier, le ministère espagnol du Commerce avait évalué à 630 millions d’euros le manque à gagner pour les entreprises espagnoles impactées par la nouvelle situation avec l’Algérie. L’économie algérienne, dont certains secteurs sont dépendants de leur partenariat avec l’Espagne, a souffert, elle aussi, de cette situation inique vite ressentie par le citoyen algérien qui a eu à se plaindre de pénuries de certaines matières. Entre autres produits qui ont manqué sur le marché algérien, l’anesthésie dentaire.
Une pénurie qui avait fait scandale. Cela s’était passé dans la foulée de la décision des autorités algériennes prise le même jour de « suspendre » le traité d’amitié, de coopération et de bon voisinage entre les deux pays. Une situation, juridiquement, problématique au regard de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne. Mais, à Alger, on ne s’encombre pas de scrupules quand on se fâche. Toutefois, et pour la forme, l’ABEF rectifie le tir par une note publiée le 28 juillet expliquant « qu’après l’évaluation du dispositif en concertation avec les acteurs concernés du commerce extérieur, les mesures conservatoires ne sont plus de mise ». L’Algérie lève désormais une hypothèque juridique mais cela ne signifie pas pour autant un retour “à la normale” dans les relations entre Alger et Madrid.
Il a fallu attendre la nomination d’un ambassadeur algérien à Madrid pour qu’on enregistre un véritable retour à la normale. « C’est un cheminement tout à fait logique et prévisible, après l’installation de l’ambassadeur d’Algérie à Madrid et l’ouverture de nouvelles lignes d’Air Algérie avec l’Espagne. Nous attendions avec impatience le dégel des échanges commerciaux, ce qui est en train de s’opérer et d’une façon graduelle », a déclaré M. Djamel Bou Abdallah, président du Conseil d’affaires algéro-espagnol dans une déclaration au journal électronique franco-algérien, TSA, le mardi 16 janvier.
In Atalayar