Alors qu’on est seulement au début de la rentrée scolaire, les écoles étrangères au Maroc semblent fermer l’une après l’autre après l’apparition de foyers de contaminations et passent ainsi à l’enseignement à distance, à contrecœur étant donné leur volonté manifeste d’assurer un 100% présentiel.
La Mission française dans la tourmente .
Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que la situation dégénère dans certaines écoles françaises qui ont fermé leurs portes suite à l’apparition de cas de contaminations. Tel est le cas du lycée Descartes de Rabat, qui, une semaine après la rentrée, a été forcé de suspendre les cours en présentiel suite à la détection de nombreux cas de contaminations au Covid-19 parmi son corps professoral, passant ainsi à l’enseignement à distance pour une période de 14 jours.
Le collège Saint Exupéry, également à Rabat, a aussitôt réagi en annonçant sa fermeture pendant deux jours (les 14 et 15 septembre) pour soumettre tous les enseignants aux tests PCR. En même temps, toujours à Rabat, le groupe scolaire privé Jacques Chirac a également signalé un cas positif au Covid-19 au sein de son staff pédagogique. Suite à quoi, il a basculé soudainement à l’enseignement en mode distanciel pendant la journée du lundi 14 septembre, en attendant les résultats des autres tests.
Les écoles américaines n’échappent pas à la confusion Tandis que les écoles relevant de la Mission française comptent de plus en plus de nouveaux cas de Covid-19, les « American Schools » tendent à choisir l’enseignement à distance par précaution. Ainsi, l’American School de Casablanca a dû se plier à la décision du gouvernement et fermer ses portes, à l’instar de plusieurs autres établissements scolaires. De son côté, l’American School de Rabat laisse savoir, dans son Manuel d’ouverture de la rentrée scolaire, qu’elle pourrait passer à tout moment à l’enseignement à distance. À Fès, les parents d’élèves de l’école américaine ont été surpris de constater que l’école a décidé de fermer ses portes à deux jours de la rentrée scolaire, sans préavis et sans la moindre justification.
Vers un distanciel généralisé ?
Il est clair que les écoles, aussi bien étrangères que marocaines, auront du mal à s’adapter aux vicissitudes de la crise sanitaire et ses surprises, quoique la majorité des Marocains (80%) aient décidé d’envoyer leurs enfants aux bancs de leurs écoles. La difficulté que rencontre actuellement certaines écoles françaises à neutraliser la circulation du Coronavirus, alors qu’elles semblent en avoir les moyens, sous-entend que le scénario de la généralisation de l’auto-enseignement est fort probable.
La Mission française dans la tourmente .
Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que la situation dégénère dans certaines écoles françaises qui ont fermé leurs portes suite à l’apparition de cas de contaminations. Tel est le cas du lycée Descartes de Rabat, qui, une semaine après la rentrée, a été forcé de suspendre les cours en présentiel suite à la détection de nombreux cas de contaminations au Covid-19 parmi son corps professoral, passant ainsi à l’enseignement à distance pour une période de 14 jours.
Le collège Saint Exupéry, également à Rabat, a aussitôt réagi en annonçant sa fermeture pendant deux jours (les 14 et 15 septembre) pour soumettre tous les enseignants aux tests PCR. En même temps, toujours à Rabat, le groupe scolaire privé Jacques Chirac a également signalé un cas positif au Covid-19 au sein de son staff pédagogique. Suite à quoi, il a basculé soudainement à l’enseignement en mode distanciel pendant la journée du lundi 14 septembre, en attendant les résultats des autres tests.
Les écoles américaines n’échappent pas à la confusion Tandis que les écoles relevant de la Mission française comptent de plus en plus de nouveaux cas de Covid-19, les « American Schools » tendent à choisir l’enseignement à distance par précaution. Ainsi, l’American School de Casablanca a dû se plier à la décision du gouvernement et fermer ses portes, à l’instar de plusieurs autres établissements scolaires. De son côté, l’American School de Rabat laisse savoir, dans son Manuel d’ouverture de la rentrée scolaire, qu’elle pourrait passer à tout moment à l’enseignement à distance. À Fès, les parents d’élèves de l’école américaine ont été surpris de constater que l’école a décidé de fermer ses portes à deux jours de la rentrée scolaire, sans préavis et sans la moindre justification.
Vers un distanciel généralisé ?
Il est clair que les écoles, aussi bien étrangères que marocaines, auront du mal à s’adapter aux vicissitudes de la crise sanitaire et ses surprises, quoique la majorité des Marocains (80%) aient décidé d’envoyer leurs enfants aux bancs de leurs écoles. La difficulté que rencontre actuellement certaines écoles françaises à neutraliser la circulation du Coronavirus, alors qu’elles semblent en avoir les moyens, sous-entend que le scénario de la généralisation de l’auto-enseignement est fort probable.
Anass MACHLOUKH
Repères
Le distanciel généralisé à Casablanca
Après la flambée de la contagion au Covid-19, la ville de Casablanca a été fermée par les autorités, en conséquence de quoi tous les établissements scolaires et universitaires ont dû fermer leurs portes, passant automatiquement à l’enseignement à distance, lequel sera adopté dans l’attente de l’amélioration de la situation épidémiologique. Cette décision concerne tous les établissements, y compris les écoles relevant des Missions étrangères.
La rentrée scolaire au rythme de l’enseignement hybride
Le ministère de l’Education avait prévu de combiner enseignement à distance et enseignement en présentiel, en fonction de trois scénarios liés à l’évolution de la situation épidémiologique. Ainsi, plus la situation s’améliore, plus le système éducatif passe à l’enseignement présentiel, par contre, les cours à distance seront adoptés complètement en cas de détérioration visible de la situation épidémiologique. Or, la décision du mode d’enseignement est prise au niveau de chaque région, selon sa spécificité.