Comme prévu, l’enseignement à distance demeure la règle et le présentiel l’exception. Ce qui impose aux écoles de s’adapter pour combiner de manière flexible entre les deux modes selon l’évolution de la situation épidémiologique, sachant que le pouvoir de décision est délégué aux académies régionales. Pour le protocole sanitaire, il se limite aux gestes barrières ordinaires tels que la distanciation physique, la stérilisation des élèves, l’obligation du port du masque pour les enfants à l’école dès la cinquième année du primaire et la mise en place des salles d’isolation en cas de cas suspects.
Le présentiel, est si tout le monde en veut ?
En laissant le choix aux parents d’envoyer leurs enfants ou non, le ministère risque de se confronter au scénario d’un recours massif au présentiel qui demeure une hypothèse des plus envisageable. Notamment au vu des contraintes d’un système distanciel qui avait montré toutes ses limites lors de la période du confinement.
La note ministérielle n’a pas délimité le pourcentage des familles qui pourront bénéficier de cette exception, sa note s’étant contenté de préciser que les demandes de présentiel ne seront pas automatiquement acceptées, sachant que cela reste destiné aux familles ayant des difficultés d’assurer l’enseignement à distance à leurs enfants. Soit il s’agit d’une contradiction avec les annonces précédentes, soit c’est une ambivalence du ministère qui dit le tout et son contraire en faisant croire à toutes les familles qu’elles auront droit au présentiel sans distinction. Et pour ne rien arranger, le délai de trois jours fixé aux familles pour exprimer leur préférence, est jugé très insuffisant, surtout pour les familles des zones rurales dont la plupart n’ont pas accès à Internet et vivent très loin des écoles.
Quels moyens humains
Tout en mettant en exergue un système hybride combinant entre le présentiel et le distanciel, le ministère de l’Education Nationale se garde de détailler les ressources humaines qui seront déployées pour la supervision de ce système budgétivore et énergivore. Au-delà même de l’aspect quantitatif, c’est la question de la compétence qui se pose avec le plus d’acuité. Quels sont ces profs super-doués et surqualifiés auxquels échoira la responsabilité lourde d’enseigner sur deux fronts via deux systèmes pédagogiques différents, des millions d’écoliers, de collégiens et de lycéens ? La question reste d’autant plus posée en cette année où les budgets des services publics a subi de profondes coupes en raison d’une conjoncture économique désastreuse.
Protocole sanitaire : les écoles sont-elles assez préparées ?
Le ministère a annoncé dans sa note une série de mesures dans le cadre du protocole sanitaire pour assurer la sécurité des élèves qui rejoindront les écoles. Or, il est incertain que les établissements, surtout publics, soient suffisamment préparés pour accueillir les enfants dont une grande partie n’a pas assez de moyens pour s’accommoder du protocole sanitaire. « Des directeurs de quelques écoles nous assurent qu’ils n’ont pas les moyens de mettre en oeuvre les dispositions de la note ministérielle », nous confie à ce propos Noureddine Akouri, président de la fédération des associations de parents d’élèves qui ajoute : « Compte tenu de cela, il faut repousser la date de la rentrée jusqu’à ce que les écoles soient dotées de tous les moyens indispensables à l’application stricte du protocole sanitaire ».
La sécurité des élèves, qui en est responsable ?
L’efficacité du protocole sanitaire reste sujette à débat, le ministère de tutelle n’a pas défini les responsabilités. En cas d’apparition de clusters au sein des écoles, qui en sera responsable ? Une question fondamentale que la note du ministère a habilement éludée, préférant se délester de l’impératif de sensibilisation sur le respect des gestes barrières sur le dos des tuteurs. En outre, au cas où les enfants présentent des symptômes de la maladie de Covid-19, la responsabilité revient également aux parents qui doivent s’engager en amont à ne pas renvoyer leur enfant à l’école tout en assumant la gestion sanitaire de leur cas. Il leur est ainsi demandé d’appeler le SAMU 141. Les parents devront donc assumer la pleine responsabilité pour ce qui est de l’intégrité sanitaire de leurs enfants, ce qui est jugé inacceptable aux yeux de Noureddine Akouri, qui affirme que «la responsabilité des parents se limite à l’extérieur des établissements scolaires ».
L’ambiguïté sur les contrôles continus
La note du ministère a expliqué le déroulement des cours, or, le doute plane toujours sur les contrôles continus d’autant plus que le texte reste équivoque. Celui-ci stipule que les contrôles continus relevant de l’évaluation formative pourront se tenir à distance alors que ceux relevant de l’évaluation sommative qui détermine le passage des étudiants d’un niveau à un autre se feront en présentiel.
Par ailleurs, le sort des enfants des zones rurales reste toujours incertain bien que le ministère déclare qu’ils bénéficieront d’une discrimination positive sans expliquer de quelle façon. Tandis que le même ministère, par la voie d’Amzazi, avait clairement signifié son incapacité à leur octroyer du matériel informatique pour accéder aux cours en ligne pour des raisons budgétaires.
En définitive, bien que le ministère de tutelle ait défini les scénarios pour la prochaine rentrée, on se demande s’ils sont trop sophistiqués par rapport à l’état de nos écoles. En Finlande, le paradis de l’éducation, chaque école est dotée d’un médecin, une ambulance équipée d’appareils de réanimation. Ceci nous donne une idée frappante sur l’indigence de notre système qui s’entête malgré tout à maintenir la rentrée dans des conditions aussi douteuses.
Le présentiel, est si tout le monde en veut ?
En laissant le choix aux parents d’envoyer leurs enfants ou non, le ministère risque de se confronter au scénario d’un recours massif au présentiel qui demeure une hypothèse des plus envisageable. Notamment au vu des contraintes d’un système distanciel qui avait montré toutes ses limites lors de la période du confinement.
La note ministérielle n’a pas délimité le pourcentage des familles qui pourront bénéficier de cette exception, sa note s’étant contenté de préciser que les demandes de présentiel ne seront pas automatiquement acceptées, sachant que cela reste destiné aux familles ayant des difficultés d’assurer l’enseignement à distance à leurs enfants. Soit il s’agit d’une contradiction avec les annonces précédentes, soit c’est une ambivalence du ministère qui dit le tout et son contraire en faisant croire à toutes les familles qu’elles auront droit au présentiel sans distinction. Et pour ne rien arranger, le délai de trois jours fixé aux familles pour exprimer leur préférence, est jugé très insuffisant, surtout pour les familles des zones rurales dont la plupart n’ont pas accès à Internet et vivent très loin des écoles.
Quels moyens humains
Tout en mettant en exergue un système hybride combinant entre le présentiel et le distanciel, le ministère de l’Education Nationale se garde de détailler les ressources humaines qui seront déployées pour la supervision de ce système budgétivore et énergivore. Au-delà même de l’aspect quantitatif, c’est la question de la compétence qui se pose avec le plus d’acuité. Quels sont ces profs super-doués et surqualifiés auxquels échoira la responsabilité lourde d’enseigner sur deux fronts via deux systèmes pédagogiques différents, des millions d’écoliers, de collégiens et de lycéens ? La question reste d’autant plus posée en cette année où les budgets des services publics a subi de profondes coupes en raison d’une conjoncture économique désastreuse.
Protocole sanitaire : les écoles sont-elles assez préparées ?
Le ministère a annoncé dans sa note une série de mesures dans le cadre du protocole sanitaire pour assurer la sécurité des élèves qui rejoindront les écoles. Or, il est incertain que les établissements, surtout publics, soient suffisamment préparés pour accueillir les enfants dont une grande partie n’a pas assez de moyens pour s’accommoder du protocole sanitaire. « Des directeurs de quelques écoles nous assurent qu’ils n’ont pas les moyens de mettre en oeuvre les dispositions de la note ministérielle », nous confie à ce propos Noureddine Akouri, président de la fédération des associations de parents d’élèves qui ajoute : « Compte tenu de cela, il faut repousser la date de la rentrée jusqu’à ce que les écoles soient dotées de tous les moyens indispensables à l’application stricte du protocole sanitaire ».
La sécurité des élèves, qui en est responsable ?
L’efficacité du protocole sanitaire reste sujette à débat, le ministère de tutelle n’a pas défini les responsabilités. En cas d’apparition de clusters au sein des écoles, qui en sera responsable ? Une question fondamentale que la note du ministère a habilement éludée, préférant se délester de l’impératif de sensibilisation sur le respect des gestes barrières sur le dos des tuteurs. En outre, au cas où les enfants présentent des symptômes de la maladie de Covid-19, la responsabilité revient également aux parents qui doivent s’engager en amont à ne pas renvoyer leur enfant à l’école tout en assumant la gestion sanitaire de leur cas. Il leur est ainsi demandé d’appeler le SAMU 141. Les parents devront donc assumer la pleine responsabilité pour ce qui est de l’intégrité sanitaire de leurs enfants, ce qui est jugé inacceptable aux yeux de Noureddine Akouri, qui affirme que «la responsabilité des parents se limite à l’extérieur des établissements scolaires ».
L’ambiguïté sur les contrôles continus
La note du ministère a expliqué le déroulement des cours, or, le doute plane toujours sur les contrôles continus d’autant plus que le texte reste équivoque. Celui-ci stipule que les contrôles continus relevant de l’évaluation formative pourront se tenir à distance alors que ceux relevant de l’évaluation sommative qui détermine le passage des étudiants d’un niveau à un autre se feront en présentiel.
Par ailleurs, le sort des enfants des zones rurales reste toujours incertain bien que le ministère déclare qu’ils bénéficieront d’une discrimination positive sans expliquer de quelle façon. Tandis que le même ministère, par la voie d’Amzazi, avait clairement signifié son incapacité à leur octroyer du matériel informatique pour accéder aux cours en ligne pour des raisons budgétaires.
En définitive, bien que le ministère de tutelle ait défini les scénarios pour la prochaine rentrée, on se demande s’ils sont trop sophistiqués par rapport à l’état de nos écoles. En Finlande, le paradis de l’éducation, chaque école est dotée d’un médecin, une ambulance équipée d’appareils de réanimation. Ceci nous donne une idée frappante sur l’indigence de notre système qui s’entête malgré tout à maintenir la rentrée dans des conditions aussi douteuses.
Anass MACHLOUKH
La Mission française opte pour le présentiel déguisé en distanciel
Après une première annonce faite par une école de la Mission française privée de Rabat où le présentiel était clairement défini comme la règle et le distanciel comme l’exception, la Mission française au Maroc, par la voie du Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) relevant de l’ambassade française au Maroc, a fini par revoir son offre suivant les standards et, certainement aussi, les désidératas d’un ministère marocain de l’Education Nationale qui avait été clairement embarrassé par le modèle pédagogique préconisé par la Mission. Malgré tout et pour des considérations strictement formelles, la Mission française a choisi d’accommoder son système pédagogique à sa propre sauce où le présentiel est la règle, tandis que le distanciel est l’exception.
Le SCAC laisse en effet subtilement entendre dans sa communication que la rentrée scolaire se fera essentiellement en mode présentiel lorsqu’il encourage les parents à envoyer leurs enfants en mettant en avant la nécessité de l’interaction avec les enseignants, la mise en situation pédagogique, mais aussi le maintien de liens sociaux et affectifs. Il le fait d’autant plus lorsqu’il rappelle une nécessaire et forte implication des parents qui choisiront le système distanciel.
Au final, l’annonce du SCAC qui épouse les reliefs d’une communication diplomatique, ne fait que répondre aux attentes des parents des élèves inscrits en Mission dont la plupart rejettent un système distanciel insatisfaisant. En parallèle, et cela reste un dégât collatéral, cette communication souligne indirectement le manque de moyens de l’enseignement public marocain qui ne dispose pas des moyens de la Mission pour garantir un enseignement présentiel voulu par tous. Elle confirme en cela l’aspect inégalitaire du système préconisé par le ministère marocain de l’Education Nationale basé sur un système distanciel érigé en règle et dont on connaît tous les limites.
Après une première annonce faite par une école de la Mission française privée de Rabat où le présentiel était clairement défini comme la règle et le distanciel comme l’exception, la Mission française au Maroc, par la voie du Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) relevant de l’ambassade française au Maroc, a fini par revoir son offre suivant les standards et, certainement aussi, les désidératas d’un ministère marocain de l’Education Nationale qui avait été clairement embarrassé par le modèle pédagogique préconisé par la Mission. Malgré tout et pour des considérations strictement formelles, la Mission française a choisi d’accommoder son système pédagogique à sa propre sauce où le présentiel est la règle, tandis que le distanciel est l’exception.
Le SCAC laisse en effet subtilement entendre dans sa communication que la rentrée scolaire se fera essentiellement en mode présentiel lorsqu’il encourage les parents à envoyer leurs enfants en mettant en avant la nécessité de l’interaction avec les enseignants, la mise en situation pédagogique, mais aussi le maintien de liens sociaux et affectifs. Il le fait d’autant plus lorsqu’il rappelle une nécessaire et forte implication des parents qui choisiront le système distanciel.
Au final, l’annonce du SCAC qui épouse les reliefs d’une communication diplomatique, ne fait que répondre aux attentes des parents des élèves inscrits en Mission dont la plupart rejettent un système distanciel insatisfaisant. En parallèle, et cela reste un dégât collatéral, cette communication souligne indirectement le manque de moyens de l’enseignement public marocain qui ne dispose pas des moyens de la Mission pour garantir un enseignement présentiel voulu par tous. Elle confirme en cela l’aspect inégalitaire du système préconisé par le ministère marocain de l’Education Nationale basé sur un système distanciel érigé en règle et dont on connaît tous les limites.
Trois questions à Abdelmajid El Fassi
Abdelmajid El Fassi
« Il fallait anticiper la rentrée scolaire en parallèle de la gestion de la crise sanitaire »
Abdelmjid Fassi Fihri, député et vice-Président de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des Représentants, a répondu à nos questions sur la note ministérielle sur l’organisation de la rentrée scolaire.
- Selon vous, quel système prédominera lors de la prochaine rentrée ? Présentiel ou distanciel ?
- Dans les faits, et en l’absence du confinement, il apparaît clairement que le présentiel sera la règle même s’il est proposé comme exception. La plupart des parents qui travaillent n’ont pas le choix et voudront déposer leurs enfants à l’école. Ceci pourrait poser le problème du respect des règles sanitaires au sein des établissements scolaires qui ne sont préparés qu’à l’accueil d’un nombre réduit d’élèves.
En plus, les communiqués du ministère ont provoqué la confusion chez les parents. Il fallait les clarifier davantage en appliquant le présentiel comme règle et laisser les cours à distance comme option.
- S’agissant du respect du protocole sanitaire, la responsabilité reste indéfinie, qu’en pensez-vous ?
- C’est ce qu’on comprend quand on lit la note ministérielle. Normalement, la sécurité des enfants relève de la responsabilité des autorités éducatives. Quand on dépose nos enfants à l’école, c’est bien l’administration qui en est responsable. Et ceci n’incombe nullement aux parents. A ce titre, j’ai demandé au ministre Saaïd Amzazi d’organiser une conférence publique afin de clarifier tous les aspects de la prochaine rentrée dans un exposé exhaustif au lieu de se contenter des communiqués qui sont parfois incompréhensibles.
- Face au manque de préparation des écoles, n’est-il pas mieux de reporter l’année scolaire ?
- Le vrai problème est que certains établissements scolaires ne sont préparés ni au présentiel ni même au distanciel. On sait très bien que plusieurs élèves n’ont même pas accès aux cours à distance même si le ministre insiste que ces derniers peuvent se rattraper dans les cours diffusés le week-end sur les chaînes publiques, ce qui n’est pas rassurant. Pourtant, l’idée de report n’est pas souhaitable du moment que nous n’avons aucune visibilité sur la fin de la pandémie.
Recueillis par A. M.
Abdelmjid Fassi Fihri, député et vice-Président de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des Représentants, a répondu à nos questions sur la note ministérielle sur l’organisation de la rentrée scolaire.
- Selon vous, quel système prédominera lors de la prochaine rentrée ? Présentiel ou distanciel ?
- Dans les faits, et en l’absence du confinement, il apparaît clairement que le présentiel sera la règle même s’il est proposé comme exception. La plupart des parents qui travaillent n’ont pas le choix et voudront déposer leurs enfants à l’école. Ceci pourrait poser le problème du respect des règles sanitaires au sein des établissements scolaires qui ne sont préparés qu’à l’accueil d’un nombre réduit d’élèves.
En plus, les communiqués du ministère ont provoqué la confusion chez les parents. Il fallait les clarifier davantage en appliquant le présentiel comme règle et laisser les cours à distance comme option.
- S’agissant du respect du protocole sanitaire, la responsabilité reste indéfinie, qu’en pensez-vous ?
- C’est ce qu’on comprend quand on lit la note ministérielle. Normalement, la sécurité des enfants relève de la responsabilité des autorités éducatives. Quand on dépose nos enfants à l’école, c’est bien l’administration qui en est responsable. Et ceci n’incombe nullement aux parents. A ce titre, j’ai demandé au ministre Saaïd Amzazi d’organiser une conférence publique afin de clarifier tous les aspects de la prochaine rentrée dans un exposé exhaustif au lieu de se contenter des communiqués qui sont parfois incompréhensibles.
- Face au manque de préparation des écoles, n’est-il pas mieux de reporter l’année scolaire ?
- Le vrai problème est que certains établissements scolaires ne sont préparés ni au présentiel ni même au distanciel. On sait très bien que plusieurs élèves n’ont même pas accès aux cours à distance même si le ministre insiste que ces derniers peuvent se rattraper dans les cours diffusés le week-end sur les chaînes publiques, ce qui n’est pas rassurant. Pourtant, l’idée de report n’est pas souhaitable du moment que nous n’avons aucune visibilité sur la fin de la pandémie.
Recueillis par A. M.
Repères
L’OFPPT adopte la Formation hybride
La rentrée en Formation professionnelle sera également organisée suivant un mode d’enseignement hybride, l’OFPPT ayant décidé de dupliquer le modèle préconisé par le ministère de l’Education Nationale pour l’exercice 2020-2021 en prévoyant la reprise des cours. Cette rentrée se fera à partir du 12 Octobre 2020 pour les stagiaires en 2ème année, et du 14 Octobre 2020 pour ceux en 1ère année. La formation théorique sera dispensée à distance tandis que quelques travaux pratiques seront organisés en présentiel pour les compétences professionnelles.
La rentrée scolaire remise en question aux USA
Après l’enregistrement de plus de 100.000 cas d’enfants positifs au Covid-19 parmi ses écoliers en deux semaines, les Etats-Unis envisagent très sérieusement l’annulation de la rentrée scolaire. Après que plus de 25 enfants aient péri au mois de juillet et face à la montée des craintes, Los Angeles et San Diego ont décidé de débuter l’année scolaire avec de l’enseignement à distance. Le Maire de New York a quant à lui donné le choix aux parents de choisir l’enseignement à distance à titre d’exception. Au demeurant, les décisions sont loin d’être tranchées et seront prises en fonction de chaque Etat.