La rentrée scolaire approche au Maroc, et souvent les enfants se montrent réfractaires à l’idée de rentrer à l’école. Le refus d’aller en classe n’est pas à prendre à la légère. Comment faire face au problème si votre enfant est dans cette situation ?
Qu’est-ce que la phobie scolaire ?
En psychiatrie, la phobie scolaire est incarnée par le «refus scolaire anxieux». Cette notion fait allusion aux enfants qui, pour des raisons irrationnelles, refusent d’aller à l’école et résistent avec des réactions d’anxiété ou de panique quand on les y force, d’après les psychiatres. En outre, ce trouble pourrait s’interpréter également par l’anxiété, le fait d’arriver en retard au cours et l’absentéisme partiel ou complet.
Il est également important de faire la distinction entre la phobie scolaire et l’anxiété. Cette dernière envahit les jeunes «stressés avant la rentrée, ou par le fait de changer de classe», indiquent les psychiatres. Ce genre de comportements sont récurrents et ne provoquent pas de gênes durables pour l’enfant. Deux ou trois semaines après la rentrée, ces élèves n’ont plus d’anxiété, selon les pédopsychiatres.
En revanche, les raisons de la phobie scolaire varient en fonction de l’âge de l’enfant. Selon les pédopsychiatres, l’enfant pourrait l’interpréter par un refus de quitter la maison - ce qui est presque arrivé après le Covid, observent les pédopsychiatres -, soit il est déprimé ou préoccupé par ce qu’il se passe à la maison, ou bien la cause la plus fréquente est le harcèlement scolaire.
Une autre hypothèse provoque de l’anxiété et de la phobie chez les élèves. C’est le cas où un sujet affiche une difficulté de l’apprentissage (dyslexique, dyspraxique...), des troubles du spectre autistique ou de l’attention, avec ou sans hyperactivité, font savoir les spécialistes. Ces personnes risquent d’être écartés par leurs homologues, voire d’être harcelés.
Que faire pour fluidifier la rentrée scolaire ?
Les spécialistes suggèrent plusieurs pistes afin d’alléger l’anxiété chez l’enfant, à retenir à la veille de la rentrée scolaire. Il est primordial de préparer la rentrée en famille, d’acheter les fournitures scolaires ensemble. En tant que parents, il faut essayer de contrecarrer son angoisse pour ne pas en rajouter, exhortent-ils.
Les pédopsychiatres exhortent également les parents de créer une atmosphère adéquate, à titre d’exemple se coordonner avec les amis pour se présenter devant l’établissement une demi-heure avant le début de la classe. L’idée de permettre aux parents d’élèves et enfants d’échanger autour de leurs vacances et prendre le temps de se réapprivoiser. «Une manière de transformer l’école en un lieu plus chaleureux où on a plaisir à se retrouver et à se donner des nouvelles», soulignent les spécialistes.
Avant d’en arriver à la phobie scolaire, les parents doivent faire, eux-mêmes, un diagnostic pour leur enfant, s’il ne présente aucun des signes d’anxiété, comme des retards en classe, des absences ou des maux de tête ou de ventre, surtout chez les plus petits, qui ont du mal à dire qu’ils ont peur ou qu’ils sont angoissés. Les spécialistes indiquent que ces symptômes se répètent généralement le dimanche soir, le lundi matin ou à la fin des vacances scolaires, quelques jours avant le retour à l’école. Généralement, des pics sont observés au retour des congés.
Que faire si votre enfant refuse d’aller à l’école ?
Au cas où l’enfant refuse de reprendre l’école, une consultation chez un médecin généraliste est nécessaire pour vérifier qu’il n’y a pas un souci de santé (problème de vue, anémie...). Les parents peuvent également solliciter les enseignants ou demander un bilan avec un orthophoniste. Une fois ces pistes écartées, il faut échanger avec l’enfant, et lui faire des suggestions, parce que lui-même n’a peut-être pas compris d’où vient le problème.
Qu’est-ce que la phobie scolaire ?
En psychiatrie, la phobie scolaire est incarnée par le «refus scolaire anxieux». Cette notion fait allusion aux enfants qui, pour des raisons irrationnelles, refusent d’aller à l’école et résistent avec des réactions d’anxiété ou de panique quand on les y force, d’après les psychiatres. En outre, ce trouble pourrait s’interpréter également par l’anxiété, le fait d’arriver en retard au cours et l’absentéisme partiel ou complet.
Il est également important de faire la distinction entre la phobie scolaire et l’anxiété. Cette dernière envahit les jeunes «stressés avant la rentrée, ou par le fait de changer de classe», indiquent les psychiatres. Ce genre de comportements sont récurrents et ne provoquent pas de gênes durables pour l’enfant. Deux ou trois semaines après la rentrée, ces élèves n’ont plus d’anxiété, selon les pédopsychiatres.
En revanche, les raisons de la phobie scolaire varient en fonction de l’âge de l’enfant. Selon les pédopsychiatres, l’enfant pourrait l’interpréter par un refus de quitter la maison - ce qui est presque arrivé après le Covid, observent les pédopsychiatres -, soit il est déprimé ou préoccupé par ce qu’il se passe à la maison, ou bien la cause la plus fréquente est le harcèlement scolaire.
Une autre hypothèse provoque de l’anxiété et de la phobie chez les élèves. C’est le cas où un sujet affiche une difficulté de l’apprentissage (dyslexique, dyspraxique...), des troubles du spectre autistique ou de l’attention, avec ou sans hyperactivité, font savoir les spécialistes. Ces personnes risquent d’être écartés par leurs homologues, voire d’être harcelés.
Que faire pour fluidifier la rentrée scolaire ?
Les spécialistes suggèrent plusieurs pistes afin d’alléger l’anxiété chez l’enfant, à retenir à la veille de la rentrée scolaire. Il est primordial de préparer la rentrée en famille, d’acheter les fournitures scolaires ensemble. En tant que parents, il faut essayer de contrecarrer son angoisse pour ne pas en rajouter, exhortent-ils.
Les pédopsychiatres exhortent également les parents de créer une atmosphère adéquate, à titre d’exemple se coordonner avec les amis pour se présenter devant l’établissement une demi-heure avant le début de la classe. L’idée de permettre aux parents d’élèves et enfants d’échanger autour de leurs vacances et prendre le temps de se réapprivoiser. «Une manière de transformer l’école en un lieu plus chaleureux où on a plaisir à se retrouver et à se donner des nouvelles», soulignent les spécialistes.
Avant d’en arriver à la phobie scolaire, les parents doivent faire, eux-mêmes, un diagnostic pour leur enfant, s’il ne présente aucun des signes d’anxiété, comme des retards en classe, des absences ou des maux de tête ou de ventre, surtout chez les plus petits, qui ont du mal à dire qu’ils ont peur ou qu’ils sont angoissés. Les spécialistes indiquent que ces symptômes se répètent généralement le dimanche soir, le lundi matin ou à la fin des vacances scolaires, quelques jours avant le retour à l’école. Généralement, des pics sont observés au retour des congés.
Que faire si votre enfant refuse d’aller à l’école ?
Au cas où l’enfant refuse de reprendre l’école, une consultation chez un médecin généraliste est nécessaire pour vérifier qu’il n’y a pas un souci de santé (problème de vue, anémie...). Les parents peuvent également solliciter les enseignants ou demander un bilan avec un orthophoniste. Une fois ces pistes écartées, il faut échanger avec l’enfant, et lui faire des suggestions, parce que lui-même n’a peut-être pas compris d’où vient le problème.