Les premiers passages par les frontières de Sebta et Melilla démarreront dans la nuit du lundi à mardi prochains. Dans un premier temps, seuls les citoyens et résidents de l’Union européenne pourront emprunter les passages frontaliers, avant que les travailleurs transfrontaliers et les personnes disposant de visas spécifiques pour Sebta et Melilla ne puissent emprunter les postes-frontières à partir du 31 mai.
Les groupes de travails mixtes devraient déterminer, au fur et à mesure, les catégories de personnes et de marchandises qui pourront accéder aux deux villes occupées. Selon les premières remontées d’information, aucune donnée ne vient spécifier le sort des exemptions de visas pour les habitants des Wilayas de Tétouan et Nador. L’utilisation du terme « visas spécifiques pour Sebta et Melilla », induit la mise en place de visas permettant d’accéder seulement aux deux villes sans possibilité de traversée, reste à savoir si les annonces à venir viendront éclaircir la situation sur ce point.
« Les postes-frontières de Sebta et Melilla devraient rouvrir leurs portes dans les jours à venir », c’est en ses termes que le ministre des Affaires étrangères espagnols, José Manuel Albares, avait annoncé la reprise imminente du trafic de personnes et de marchandises via les frontières terrestres vers le Royaume et les villes occupées. Une annonce faite lors d’un point de presse improvisé en marge de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale anti-Daech qui s’est tenue le mercredi 11 mai à Marrakech.
Les ministères de l’Intérieur à la manœuvre
Selon le chef de la diplomatie espagnole, une seconde réunion entre lui et son homologue marocain, Nasser Bourita, a eu lieu après la fin des travaux de la Réunion. L’occasion pour les deux diplomates de convenir « d’un accord définitif pour la réouverture des frontières terrestres de Sebta et Melilla. Les ministères de l’Intérieur sont au moment où je vous parle en train de travailler conjointement pour régler les derniers détails pour une reprise des passages par les douanes dans les jours à venir », a confié Albares.
Lors de cette seconde réunion entre Bourita et Albares, les deux diplomates sont convenus de réunir le Groupe de travail sur la délimitation des espaces maritimes en juin, « nous avons décidé de tenir cette réunion en Espagne après 15 ans d’inactivité, justement alterner les réunions et groupes de travail entre le Maroc et l’Espagne fait partie des décisions que nous avons prises lors de cette réunion », a précisé le chef de la diplomatie espagnole.
Traité d’amitié et de coopération
Des réunions inscrites dans la feuille de route qui devrait culminer avec la Réunion de Haut Niveau avant la fin de l’année en cours. « Cette Réunion devrait poser les bases d’un nouveau Traité d’amitié et de coopération entre nos deux pays, qui concrétisera cet esprit d’absence d’actions unilatérales, de respects et de bénéfices mutuels », a rappelé Albares.
Interrogé sur l’affaire Pegasus qui secoue l’actualité politique espagnole et qui a précipité le limogeage de la cheffe des services des renseignements espagnols, le CNI et les accusations d’une partie de la presse comme paysage politique d’une supposée utilisation du logiciel espion par les services marocains, le chef de la diplomatie espagnole a balayé ses accusations. « Les relations internationales et diplomatiques se basent sur des faits et non des rumeurs et des hypothèses, aujourd’hui les faits sont une feuille de route présentée le 07 avril à Rabat, que nous avons continué à développer lors des deux dernières réunions et que nous continuerons à développer », a signifié le chef de la diplomatie espagnole.
Diplomatie culturelle
Les étapes de mise sur les rails des nouvelles relations entre Rabat et Madrid sont loin de se limiter aux questions migratoires, économiques et de tracé des frontières maritimes, mais englobent également une composante culturelle. En témoigne l’inauguration prochaine de l’exposition « les colonnes d’Hercules », qui se tiendra le 24 mai prochain au Musée d’archéologie de Madrid. « Cet événement aura une grande valeur symbolique, le Maroc, qui y sera représenté par une délégation de Haut Niveau, et l’Espagne vont de nouveau converger au niveau culturel », a annoncé le ministre espagnol des Affaires étrangères. Ce dernier a également tenu à souligner la participation de Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice à une conférence co-organisée par l’Espagne et les Nations Unies, sur le terrorisme, les droits de l’Homme et la société civile, tenue récemment à Malaga.
Douane commerciale
Lors de l’annonce de la réouverture prochaine des frontières terrestres de Sebta et Melilla, le chef de la diplomatie espagnole a utilisé le terme douane. Interrogé sur cette formulation et si le passage entre Sebta et Fnideq sera doté d’une douane commerciale, Albares n’a ni infirmé ni confirmé. « Le passage de Sebta devrait être ouvert aux flux de marchandises avec tout ce que cela implique, il n’empêche que je ne peux empiéter sur le périmètre des ministères de l’Intérieur qui travaillent actuellement sur la question ainsi que celle des modalités d’accès aux deux villes pour les ressortissants marocains », a précisé le chef de la diplomatie marocaine. En clair, la possibilité de l’ouverture d’une douane commerciale à Bab Sebta et la réouverture de celle de Melilla semblent proche de la réalité de manière à reprendre le flux commercial de manière formelle au lieu de la contrebande.
Les groupes de travails mixtes devraient déterminer, au fur et à mesure, les catégories de personnes et de marchandises qui pourront accéder aux deux villes occupées. Selon les premières remontées d’information, aucune donnée ne vient spécifier le sort des exemptions de visas pour les habitants des Wilayas de Tétouan et Nador. L’utilisation du terme « visas spécifiques pour Sebta et Melilla », induit la mise en place de visas permettant d’accéder seulement aux deux villes sans possibilité de traversée, reste à savoir si les annonces à venir viendront éclaircir la situation sur ce point.
« Les postes-frontières de Sebta et Melilla devraient rouvrir leurs portes dans les jours à venir », c’est en ses termes que le ministre des Affaires étrangères espagnols, José Manuel Albares, avait annoncé la reprise imminente du trafic de personnes et de marchandises via les frontières terrestres vers le Royaume et les villes occupées. Une annonce faite lors d’un point de presse improvisé en marge de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale anti-Daech qui s’est tenue le mercredi 11 mai à Marrakech.
Les ministères de l’Intérieur à la manœuvre
Selon le chef de la diplomatie espagnole, une seconde réunion entre lui et son homologue marocain, Nasser Bourita, a eu lieu après la fin des travaux de la Réunion. L’occasion pour les deux diplomates de convenir « d’un accord définitif pour la réouverture des frontières terrestres de Sebta et Melilla. Les ministères de l’Intérieur sont au moment où je vous parle en train de travailler conjointement pour régler les derniers détails pour une reprise des passages par les douanes dans les jours à venir », a confié Albares.
Lors de cette seconde réunion entre Bourita et Albares, les deux diplomates sont convenus de réunir le Groupe de travail sur la délimitation des espaces maritimes en juin, « nous avons décidé de tenir cette réunion en Espagne après 15 ans d’inactivité, justement alterner les réunions et groupes de travail entre le Maroc et l’Espagne fait partie des décisions que nous avons prises lors de cette réunion », a précisé le chef de la diplomatie espagnole.
Traité d’amitié et de coopération
Des réunions inscrites dans la feuille de route qui devrait culminer avec la Réunion de Haut Niveau avant la fin de l’année en cours. « Cette Réunion devrait poser les bases d’un nouveau Traité d’amitié et de coopération entre nos deux pays, qui concrétisera cet esprit d’absence d’actions unilatérales, de respects et de bénéfices mutuels », a rappelé Albares.
Interrogé sur l’affaire Pegasus qui secoue l’actualité politique espagnole et qui a précipité le limogeage de la cheffe des services des renseignements espagnols, le CNI et les accusations d’une partie de la presse comme paysage politique d’une supposée utilisation du logiciel espion par les services marocains, le chef de la diplomatie espagnole a balayé ses accusations. « Les relations internationales et diplomatiques se basent sur des faits et non des rumeurs et des hypothèses, aujourd’hui les faits sont une feuille de route présentée le 07 avril à Rabat, que nous avons continué à développer lors des deux dernières réunions et que nous continuerons à développer », a signifié le chef de la diplomatie espagnole.
Diplomatie culturelle
Les étapes de mise sur les rails des nouvelles relations entre Rabat et Madrid sont loin de se limiter aux questions migratoires, économiques et de tracé des frontières maritimes, mais englobent également une composante culturelle. En témoigne l’inauguration prochaine de l’exposition « les colonnes d’Hercules », qui se tiendra le 24 mai prochain au Musée d’archéologie de Madrid. « Cet événement aura une grande valeur symbolique, le Maroc, qui y sera représenté par une délégation de Haut Niveau, et l’Espagne vont de nouveau converger au niveau culturel », a annoncé le ministre espagnol des Affaires étrangères. Ce dernier a également tenu à souligner la participation de Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice à une conférence co-organisée par l’Espagne et les Nations Unies, sur le terrorisme, les droits de l’Homme et la société civile, tenue récemment à Malaga.
Douane commerciale
Lors de l’annonce de la réouverture prochaine des frontières terrestres de Sebta et Melilla, le chef de la diplomatie espagnole a utilisé le terme douane. Interrogé sur cette formulation et si le passage entre Sebta et Fnideq sera doté d’une douane commerciale, Albares n’a ni infirmé ni confirmé. « Le passage de Sebta devrait être ouvert aux flux de marchandises avec tout ce que cela implique, il n’empêche que je ne peux empiéter sur le périmètre des ministères de l’Intérieur qui travaillent actuellement sur la question ainsi que celle des modalités d’accès aux deux villes pour les ressortissants marocains », a précisé le chef de la diplomatie marocaine. En clair, la possibilité de l’ouverture d’une douane commerciale à Bab Sebta et la réouverture de celle de Melilla semblent proche de la réalité de manière à reprendre le flux commercial de manière formelle au lieu de la contrebande.
