Après deux ans d’arrêt à cause de la pandémie, le festival de Tiflet a repris de plus belle du 19 au 23 juillet pour une troisième édition tenue sous le thème « La culture et l’art, leviers du développement » sur la place Moulay Hassan.
L’exclusivité de cette année : Un premier complexe culturel
La ville de Tiflet sera bientôt dotée d’un complexe dédié à la culture. Ce projet doté d’une enveloppe budgétaire de près de 10 millions de dirhams est le fruit d’une convention de partenariat signée en marge du festival de Tiflet entre le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et la Commune de la ville.
La construction de cet espace de rencontre entre les arts populaires et modernes, intervient pour répondre aux besoins d’un public assoiffé de culture. L’objectif étant d’assurer une programmation culturelle riche et diversifiée tout au long de l’année, contribuant ainsi à la promotion économique, touristique et culturelle de la région.
« Nous espérons que ce complexe verra le jour d’ici une année », nous confie Abdessamad Archan, président du Conseil municipal de Tiflet, soulignant que « les premières étapes, consistant en la signature de la convention et au déploiement des moyens logistiques et financiers, ont été franchies, dans l’attente du lancement des travaux de construction ».
La construction de cet espace de rencontre entre les arts populaires et modernes, intervient pour répondre aux besoins d’un public assoiffé de culture. L’objectif étant d’assurer une programmation culturelle riche et diversifiée tout au long de l’année, contribuant ainsi à la promotion économique, touristique et culturelle de la région.
« Nous espérons que ce complexe verra le jour d’ici une année », nous confie Abdessamad Archan, président du Conseil municipal de Tiflet, soulignant que « les premières étapes, consistant en la signature de la convention et au déploiement des moyens logistiques et financiers, ont été franchies, dans l’attente du lancement des travaux de construction ».
Festival 2023... flashback
Cette édition se veut exclusive par son programme riche et varié qui répond à tous les goûts. Entre cinéma, Halqa, Tbourida, chant et pleins d’autres, l’art était au rendez-vous pour le plaisir des habitants de Tiflet et ses environs.
Cette manifestation de cinq jour a été initiée par l’association Atlas Zemmour pour la culture, le développement et la création, en étroite collaboration avec la Commune de Tiflet, la province de Khémisset, et le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
Conçu de telle sorte qu’il puisse répondre aux ambitions et aux attentes des habitants et des visiteurs de la ville, le programme concocté par les organisateurs a réussi ses objectifs. « Une édition réussie, nous avons atteint tous les objectifs visés, ce qui en témoigne d’ailleurs, c’est la forte affluence du public, ayant marqué sa présence durant ces cinq jours », s’est félicité le président du Conseil municipal de Tiflet.
« La ville de Tiflet qui compte actuellement près de 130.000 habitants a droit à des manifestations culturelles de haut niveau, et ce, compte tenu de son rayonnement culturel, que nous essayons de mettre en valeur, notamment à travers ce genre d’événements », a affirmé le responsable, tout en reconnaissant les nouveaux défis qui s’imposent lors des prochaines éditions.
«Cette manifestation se veut surtout une occasion pour valoriser les potentialités et les richesses de la région et approfondir le débat sur les moyens de développement local », a souligné, pour sa part, Mustapha Boumahdi, directeur du Festival.
L’art équestre marocain...
La Tbourida s’est imposée comme maîtresse de cérémonie, grâce à la parade exceptionnelle de plus de 52 troupes appelées « Sorba », alignées tout au long de la piste. Les amateurs de tbourida à Tiflet n’ont pas raté cette occasion pour se procurer du plaisir d’un bon tir synchronisé de mousquets ou ce qu’on appelle « la talqa », notamment grâce aux représentations équestres, folkloriques et haletantes qui mêlent les conventions et les rituels arabo-amazighs ancestraux.
Cinéma...
Quoi de mieux pour nourrir son appétit pour l’art que d’enrichir le programme du festival par une dose de cinéma. L’occasion idoine pour faire une première projection du film « Tiflet mon amour » tourné en 2021 dans les airs de la ville par son réalisateur Farid El Regragui.
Outre le cinéma, le théâtre s’est invité, lui aussi, à Tiflet par la présentation de la pièce théâtrale « 3 wadama » de la troupe El Bahja devant un public large de tous âges qui a répondu présent à Dar El Mouwaten.
C’est ainsi dans la bonne humeur que l’art de Lhalqa s’est invité, lui aussi, pour la première fois à Tiflet, avec la présence de plusieurs conteurs et « hlaiqis» qui veillent sur la protection de ce patrimoine depuis des siècles. Des moments inédits qui ont ébloui les spectateurs assoiffés à l’art des contes.
« Les organisateurs ont misé sur la qualité du programme pour participer à l’épanouissement de la ville, de ses habitants et des Marocains du monde qui ont répondu présents lors de cet événement culturel », a déclaré le directeur du festival.
Outre le cinéma, le théâtre s’est invité, lui aussi, à Tiflet par la présentation de la pièce théâtrale « 3 wadama » de la troupe El Bahja devant un public large de tous âges qui a répondu présent à Dar El Mouwaten.
C’est ainsi dans la bonne humeur que l’art de Lhalqa s’est invité, lui aussi, pour la première fois à Tiflet, avec la présence de plusieurs conteurs et « hlaiqis» qui veillent sur la protection de ce patrimoine depuis des siècles. Des moments inédits qui ont ébloui les spectateurs assoiffés à l’art des contes.
« Les organisateurs ont misé sur la qualité du programme pour participer à l’épanouissement de la ville, de ses habitants et des Marocains du monde qui ont répondu présents lors de cet événement culturel », a déclaré le directeur du festival.
Musique...
L’animation de ces jours était confiée à une pléiade d’artistes dont le répertoire permettait à tous de chanter et danser. L’ambiance affichait une belle joie de vivre, des soirées dansantes mais surtout intergénérationnelles. Troupes folkloriques d’Ahidouss, Said Oueld El Houate, Hatim Ammor, Hati, Idar, Houssa 46, Najat Aâtabou Reda Taliani, Laarbi Imghrane, Othmane Boulboul, la liste des artistes ayant marqué cette messe culturelle est loin d’être exhaustive.
Rencontrée par « L’Opinion », la diva du châabi marocain au regard pétillant, Najat Aâtabou, s’est dite ravie de rencontrer encore une fois son grand public venu notamment de Khémisset, sa ville natale. « Ce fût toujours un plaisir d’interpréter quelques œuvres de mon répertoire musical devant mon aimable public », s’est-elle réjouie quelques minutes après avoir enflammé la scène.
Plus qu’un événement culturel, ce genre de manifestations constitue un véritable coup de pouce pour la région et ouvre des perspectives d’investissement dans les domaines d’ordre prioritaire pour les habitants. Un levier de développement sur lequel les autorités locales et le ministère de tutelle misent pour assurer l’épanouissement de la population locale.
Rencontrée par « L’Opinion », la diva du châabi marocain au regard pétillant, Najat Aâtabou, s’est dite ravie de rencontrer encore une fois son grand public venu notamment de Khémisset, sa ville natale. « Ce fût toujours un plaisir d’interpréter quelques œuvres de mon répertoire musical devant mon aimable public », s’est-elle réjouie quelques minutes après avoir enflammé la scène.
Plus qu’un événement culturel, ce genre de manifestations constitue un véritable coup de pouce pour la région et ouvre des perspectives d’investissement dans les domaines d’ordre prioritaire pour les habitants. Un levier de développement sur lequel les autorités locales et le ministère de tutelle misent pour assurer l’épanouissement de la population locale.
La culture parmi les priorités nationales
Le secteur de la culture continue de connaître un essor majeur ces derniers temps grâce aux efforts déployés par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication visant à promouvoir la diversité culturelle et linguistique du Royaume, partie intégrante de l’identité marocaine riche de ses affluents amazighe, arabo-islamique, Hassanie, andalous, hébraïque et méditerranéen.
Ainsi, la nouvelle vision stratégique pour le secteur de la culture ambitionne, selon le ministre de tutelle, El Mehdi Bensaïd, de relancer l’économie de la culture et d’asseoir les fondements des industries culturelles et de l’investissement économique dans le secteur culturel.
Renforcement de la coopération culturelle entre les pays, soutien aux artistes, renforcement des infrastructures culturelles, développement de manifestations culturelles dans toutes les villes du royaume, tel est le chemin que le ministère parcourt pour promouvoir le patrimoine culturel et de participer à l’épanouissement de la population.