« Je ne pense pas que nous puissions vivre dans un monde où trop de pouvoir est donné à un nombre réduit d’entreprises ». Antonio Guterres est récemment monté au créneau pour appeler à de nouvelles règles mondiales visant à mieux réglementer les géants du web tels que Twitter, Facebook.
Pour appuyer ses propos, il a énuméré ses préoccupations concernant les données personnelles recueillies par ces entreprises et qui sont : « Le volume d’informations collectées sur chacun de nous, le manque de contrôle que nous avons sur les données nous concernant, le fait que ces données peuvent être utilisées non seulement à des fins commerciales pour les vendre à des agences de publicité… mais aussi pour changer nos comportements, et les risques que cela implique d’être utilisés aussi d’un point de vue politique pour le contrôle des citoyens dans les pays ».
L’ONU peut compter sur le soutien de l’UE et des États-Unis
Dans la foulée de l’éviction de Donald Trump de la plupart des grandes plateformes, le dirigeant onusien s’est par ailleurs dit « particulièrement préoccupé » par la puissance acquise par ces compagnies.
Il appelle donc à la création d’un mécanisme posant un nouveau cadre réglementaire applicable à l’échelle globale.
Selon l’agence AP, citée parpressecitron.net, une feuille de route pour la coopération numérique a ainsi été lancée en juin dernier. Elle incite les Etats membres à agir dans huit domaines qui vont de la réalisation d’une connexion universelle à Internet d’ici 2030 à une nouvelle architecture pour la coopération numérique.
Parmi ces objectifs : assurer la protection des droits de l’Homme à l’ère numérique.
« Les technologies numériques offrent de nouveaux moyens d’exercer les droits de l’Homme, mais elles sont trop souvent utilisées pour violer les droits de l’Homme. Les cadres réglementaires et la législation sur le développement et l’utilisation des technologies numériques devraient être centrés sur les droits de l’Homme.
La protection des données, l’identification numérique, l’utilisation des technologies de surveillance, le harcèlement en ligne et la gouvernance des contenus sont particulièrement préoccupants », relève-ton de la feuille de route.
Dans ce cadre, Antonio Guterres souhaite un renforcement du Forum sur la gouvernance d’Internet. Pour rappel, il permet aux États d’échanger directement avec les géants du web pour aborder des problèmes récurrents.
Pour mener ce combat, l’ONU n’avance pas seule. On sait, en effet, que l’Union Européenne travaille en ce moment sur deux projets de directives visant à mieux réguler les géants du numérique. L’objectif est par exemple de les responsabiliser en ce qui concerne la modération des contenus.
Les États-Unis veulent aussi agir à travers une nouvelle proposition de loi : le Safe Tech Act.
Celui-ci permettrait notamment aux internautes de poursuivre les compagnies si une publication les menace personnellement de harcèlement, de discrimination ou d’autres formes d’abus.
Pour appuyer ses propos, il a énuméré ses préoccupations concernant les données personnelles recueillies par ces entreprises et qui sont : « Le volume d’informations collectées sur chacun de nous, le manque de contrôle que nous avons sur les données nous concernant, le fait que ces données peuvent être utilisées non seulement à des fins commerciales pour les vendre à des agences de publicité… mais aussi pour changer nos comportements, et les risques que cela implique d’être utilisés aussi d’un point de vue politique pour le contrôle des citoyens dans les pays ».
L’ONU peut compter sur le soutien de l’UE et des États-Unis
Dans la foulée de l’éviction de Donald Trump de la plupart des grandes plateformes, le dirigeant onusien s’est par ailleurs dit « particulièrement préoccupé » par la puissance acquise par ces compagnies.
Il appelle donc à la création d’un mécanisme posant un nouveau cadre réglementaire applicable à l’échelle globale.
Selon l’agence AP, citée parpressecitron.net, une feuille de route pour la coopération numérique a ainsi été lancée en juin dernier. Elle incite les Etats membres à agir dans huit domaines qui vont de la réalisation d’une connexion universelle à Internet d’ici 2030 à une nouvelle architecture pour la coopération numérique.
Parmi ces objectifs : assurer la protection des droits de l’Homme à l’ère numérique.
« Les technologies numériques offrent de nouveaux moyens d’exercer les droits de l’Homme, mais elles sont trop souvent utilisées pour violer les droits de l’Homme. Les cadres réglementaires et la législation sur le développement et l’utilisation des technologies numériques devraient être centrés sur les droits de l’Homme.
La protection des données, l’identification numérique, l’utilisation des technologies de surveillance, le harcèlement en ligne et la gouvernance des contenus sont particulièrement préoccupants », relève-ton de la feuille de route.
Dans ce cadre, Antonio Guterres souhaite un renforcement du Forum sur la gouvernance d’Internet. Pour rappel, il permet aux États d’échanger directement avec les géants du web pour aborder des problèmes récurrents.
Pour mener ce combat, l’ONU n’avance pas seule. On sait, en effet, que l’Union Européenne travaille en ce moment sur deux projets de directives visant à mieux réguler les géants du numérique. L’objectif est par exemple de les responsabiliser en ce qui concerne la modération des contenus.
Les États-Unis veulent aussi agir à travers une nouvelle proposition de loi : le Safe Tech Act.
Celui-ci permettrait notamment aux internautes de poursuivre les compagnies si une publication les menace personnellement de harcèlement, de discrimination ou d’autres formes d’abus.