« Le gouvernement de Benkirane a libéralisé le secteur des hydrocarbures, en l'absence d'unité nationale de raffinage qui assurerait l'équilibre au sein du secteur, et en l'absence du Conseil de la concurrence comme garant du respect des conditions de concurrence, qui ferait en sorte que les prix soient établis de manière libre, transparente et équitable », a expliqué le Front.
Le Front a soutenu que le gouvernement s'opposait à l'idée de débattre de la renationalisation de la SAMIR en séance plénière à la Chambre des Conseillers, et ce malgré le soutien de plusieurs partis politiques et organisations syndicales aux deux Chambres parlementaires. A ce titre, il sied de rappeler le rejet de trois propositions présentées à la Chambre des conseillers par les groupes de l’USFP, la CDT et l’UMT.
Il convient également de noter que le groupe istiqlalien à la Chambre des représentants a déposé, vendredi 5 février, par l’intermédiaire de son président Nouredine Modiane, une proposition de loi réclamant la cession de tous les avoirs de la SAMIR au compte de l’Etat. La proposition de loi demande également à ce que l’ensemble des actifs, propriétés, terrains fonciers et brevets d’invention appartenant à la raffinerie soient transférés à la propriété de l’Etat, conformément à l’article 71 de la
Constitution. Les députés istiqlaliens exigent dans l’article 2 de la proposition de loi que la cession comprenne également les filiales de la SAMIR ainsi que ses participations dans d’autres sociétés, sans inclure ses dettes et ses hypothèques, qui devraient être supprimées selon l’article 4.
Rappelons que le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal Nizar Baraka avait reçu, en juillet dernier, trois membres du Front National de Sauvegarde de la SAMIR, dont le président El Houcine El Yamani. M. Baraka avait exprimé à cette occasion l’entière disposition du Parti de l’Istiqlal à apporter son soutien à toutes les initiatives visant la sauvegarde de la raffinerie, la protection de l’industrie nationale, le renforcement de la sécurité énergétique de notre pays et la défense des droits des consommateurs.
Par ailleurs, le Front a souligné que la «position négative du gouvernement» a empêché un débat national transparent, responsable et constructif sous la coupole du parlement, et a privé l'opinion publique nationale de son droit d'accès à l'information, portant un coup flagrant au processus de construction démocratique, et en désaveu total des principes de démocratie.
Le Front national de sauvetage de la SAMIR a précisé que le gouvernement a « annulé toute coopération dans la gestion de la liquidation judiciaire de la SAMIR, abandonnant le Tribunal de Commerce de Casablanca face à un dossier complexe, incapable d'apporter des réponses et de présenter les éclaircissements nécessaires concernant l'acquisition de la raffinerie, ou encore la vision stratégique gouvernementale pour le secteur des énergies fossiles ».
En outre, le Front a considéré que le gouvernement « a été inefficace », expliquant qu’à cause de « la stagnation de plusieurs mois après l'achèvement du contrat de location des réservoirs de stockage de la SAMIR, le gouvernement a manqué l'occasion d'économiser des milliards de dirhams au profit du trésor public tout en renforçant les réserves de devises fortes, et en préservant le pouvoir d'achat des citoyens en fournissant des stocks de produits pétroliers pendant l'étape de l'effondrement de leurs prix sur le marché international ».
Le Front national de sauvetage de la raffinerie marocaine de pétrole « SAMIR » a souligné que le gouvernement avait exprimé son incapacité face à l'accumulation de profits immoraux par les importateurs et distributeurs depuis la libéralisation du secteur.
Notons que la SAMIR est considérée comme un patrimoine de l’industrie marocaine, a indiqué le Front. Un patrimoine inauguré par feu le Roi Mohammed V en 1960, en présence de feu le Roi Hassan II, rappelle le Front.
Le Front a soutenu que le gouvernement s'opposait à l'idée de débattre de la renationalisation de la SAMIR en séance plénière à la Chambre des Conseillers, et ce malgré le soutien de plusieurs partis politiques et organisations syndicales aux deux Chambres parlementaires. A ce titre, il sied de rappeler le rejet de trois propositions présentées à la Chambre des conseillers par les groupes de l’USFP, la CDT et l’UMT.
Il convient également de noter que le groupe istiqlalien à la Chambre des représentants a déposé, vendredi 5 février, par l’intermédiaire de son président Nouredine Modiane, une proposition de loi réclamant la cession de tous les avoirs de la SAMIR au compte de l’Etat. La proposition de loi demande également à ce que l’ensemble des actifs, propriétés, terrains fonciers et brevets d’invention appartenant à la raffinerie soient transférés à la propriété de l’Etat, conformément à l’article 71 de la
Constitution. Les députés istiqlaliens exigent dans l’article 2 de la proposition de loi que la cession comprenne également les filiales de la SAMIR ainsi que ses participations dans d’autres sociétés, sans inclure ses dettes et ses hypothèques, qui devraient être supprimées selon l’article 4.
Rappelons que le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal Nizar Baraka avait reçu, en juillet dernier, trois membres du Front National de Sauvegarde de la SAMIR, dont le président El Houcine El Yamani. M. Baraka avait exprimé à cette occasion l’entière disposition du Parti de l’Istiqlal à apporter son soutien à toutes les initiatives visant la sauvegarde de la raffinerie, la protection de l’industrie nationale, le renforcement de la sécurité énergétique de notre pays et la défense des droits des consommateurs.
Par ailleurs, le Front a souligné que la «position négative du gouvernement» a empêché un débat national transparent, responsable et constructif sous la coupole du parlement, et a privé l'opinion publique nationale de son droit d'accès à l'information, portant un coup flagrant au processus de construction démocratique, et en désaveu total des principes de démocratie.
Le Front national de sauvetage de la SAMIR a précisé que le gouvernement a « annulé toute coopération dans la gestion de la liquidation judiciaire de la SAMIR, abandonnant le Tribunal de Commerce de Casablanca face à un dossier complexe, incapable d'apporter des réponses et de présenter les éclaircissements nécessaires concernant l'acquisition de la raffinerie, ou encore la vision stratégique gouvernementale pour le secteur des énergies fossiles ».
En outre, le Front a considéré que le gouvernement « a été inefficace », expliquant qu’à cause de « la stagnation de plusieurs mois après l'achèvement du contrat de location des réservoirs de stockage de la SAMIR, le gouvernement a manqué l'occasion d'économiser des milliards de dirhams au profit du trésor public tout en renforçant les réserves de devises fortes, et en préservant le pouvoir d'achat des citoyens en fournissant des stocks de produits pétroliers pendant l'étape de l'effondrement de leurs prix sur le marché international ».
Le Front national de sauvetage de la raffinerie marocaine de pétrole « SAMIR » a souligné que le gouvernement avait exprimé son incapacité face à l'accumulation de profits immoraux par les importateurs et distributeurs depuis la libéralisation du secteur.
Notons que la SAMIR est considérée comme un patrimoine de l’industrie marocaine, a indiqué le Front. Un patrimoine inauguré par feu le Roi Mohammed V en 1960, en présence de feu le Roi Hassan II, rappelle le Front.