Infatigable, le nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara continue de sillonner le monde à la reconcontre des représentants des pays influents dans le dossier du Sahara. Quelques jours après son entrevue avec le Secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, l'émissaire onusien s'est entretenu avec l'Ambassadrice de l'Allemagne aux Nations unies, Antje Leendertse. Celle-ci a annoncé cette rencontre sur le compte Twitter de la mission allemande, où elle a réitéré son plein soutien aux efforts de De Mistura et au processus politique.
Force est de rappeler que la position de l'Allemagne sur le conflit du Sahara a légèrement évolué après la crise diplomatique qui a opposé Rabat et Berlin durant les derniers mois. Après l'arrivée du nouveau gouvernement social-démocrate d'Olaf Schulz, la diplomatie allemande a qualifié le plan d'autonomie, proposé par le Maroc en 2007, de "contribution importante". L'initiative marocaine a été saluée également par le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, dans sa lettre qu'il a adressée à SM le Roi Mohammed VI. Le président fédéral a jugé que le plan d'autonomie est « une bonne base » qui exprime « les efforts sérieux » et « crédibles » du royaume pour une solution à ce conflit.
Très actif, l'émissaire onusien a effectué sa première tournée régionale au Maghreb, où il a rencontré les représentants de l'ensemble des parties concernées à savoir le Maroc, le front séparatiste, l'Algérie et la Mauritanie. Ensuite, il a été reçu par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, qui suit de près le dossier du Sahara, en y accordant une attention particulière.
Après avoir achevé sa première tournée, Staffan de Mistura s'apprête à rendre son premier rapport à Antonio Guteress. Les Nations unies veulent relancer le processus des tables rondes, initié en 2018 par l'ex-émissaire onusien, Horst Köhler. Ce vœu se heurte au refus de l'Algérie qui a d'ores et déjà annoncé son retrait d'un processus qu'elle juge obsolète.
Force est de rappeler que la position de l'Allemagne sur le conflit du Sahara a légèrement évolué après la crise diplomatique qui a opposé Rabat et Berlin durant les derniers mois. Après l'arrivée du nouveau gouvernement social-démocrate d'Olaf Schulz, la diplomatie allemande a qualifié le plan d'autonomie, proposé par le Maroc en 2007, de "contribution importante". L'initiative marocaine a été saluée également par le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, dans sa lettre qu'il a adressée à SM le Roi Mohammed VI. Le président fédéral a jugé que le plan d'autonomie est « une bonne base » qui exprime « les efforts sérieux » et « crédibles » du royaume pour une solution à ce conflit.
Très actif, l'émissaire onusien a effectué sa première tournée régionale au Maghreb, où il a rencontré les représentants de l'ensemble des parties concernées à savoir le Maroc, le front séparatiste, l'Algérie et la Mauritanie. Ensuite, il a été reçu par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, qui suit de près le dossier du Sahara, en y accordant une attention particulière.
Après avoir achevé sa première tournée, Staffan de Mistura s'apprête à rendre son premier rapport à Antonio Guteress. Les Nations unies veulent relancer le processus des tables rondes, initié en 2018 par l'ex-émissaire onusien, Horst Köhler. Ce vœu se heurte au refus de l'Algérie qui a d'ores et déjà annoncé son retrait d'un processus qu'elle juge obsolète.
