Après sa visite au Maroc, l’Envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara s’est rendu à Tindouf pour rencontrer des dirigeants du Front Polisario. La nouvelle est annoncée en grande pompe par la presse algérienne, qui tente tant bien que mal de présenter cette procédure routinière comme un coup de massue pour le Royaume.
Mais loin des positions propagandistes, cette visite n’est ni avantageuse, ni préjudiciable, pour l’une ou l’autre partie. Son objectif est d’approfondir les consultations avec toutes les parties concernées, à l’instar de la tournée menée l’année dernière par De Mistura, dans la perspective de faire avancer de façon constructive le processus politique.
Sauf que depuis 2021, la donne a beaucoup changé. Si Rabat est resté fidèle à ses positions en réitérant son soutien au processus politique, notamment aux tables rondes lancées par l’ex-Envoyé personnel Horst Köhler, les séparatistes et leurs parrains algériens, qui, l’année dernière, n’ont eu de cesse de torpiller la feuille de route onusienne, semblent aujourd’hui opter pour la voie du compromis. En témoignent les derniers propos de l’inénarrable envoyé spécial algérien chargé du Sahara et des pays du Maghreb, Amar Belani, qui reconnaît, dans une tribune publiée sur les colonnes du quotidien «Le Soir d’Algérie», le poids du quitus incontournable de la légalité internationale, notant que «seule l’ONU peut imprimer à une solution authentiquement acceptée par le peuple sahraoui».
Ce nouveau positionnement, qui demeure inofficiel pour le moment, laisse présager que l’Algérie se sent en bonne séquence, grâce aux dividendes politiques et économiques qu’elle entend tirer de la guerre en Ukraine. A cela s’ajoute le rapprochement franco-algérien qui n’aura pas manqué de gonfler l’égo, la voracité, mais surtout l’assurance des dirigeants algériens. C’est dire que le prochain vote au Conseil de Sécurité dédié à l’affaire du Sahara ne serait pas aussi facile que celui des années passées, du moment qu’Alger est en possession d’une manne de gaz, véritable outil de chantage en ces temps de crise.
Sauf qu’aucune richesse naturelle ne pourrait changer la véracité des faits, déjà inscrits, noir sur blanc, dans les précédents rapports de l’ONU.
Mais loin des positions propagandistes, cette visite n’est ni avantageuse, ni préjudiciable, pour l’une ou l’autre partie. Son objectif est d’approfondir les consultations avec toutes les parties concernées, à l’instar de la tournée menée l’année dernière par De Mistura, dans la perspective de faire avancer de façon constructive le processus politique.
Sauf que depuis 2021, la donne a beaucoup changé. Si Rabat est resté fidèle à ses positions en réitérant son soutien au processus politique, notamment aux tables rondes lancées par l’ex-Envoyé personnel Horst Köhler, les séparatistes et leurs parrains algériens, qui, l’année dernière, n’ont eu de cesse de torpiller la feuille de route onusienne, semblent aujourd’hui opter pour la voie du compromis. En témoignent les derniers propos de l’inénarrable envoyé spécial algérien chargé du Sahara et des pays du Maghreb, Amar Belani, qui reconnaît, dans une tribune publiée sur les colonnes du quotidien «Le Soir d’Algérie», le poids du quitus incontournable de la légalité internationale, notant que «seule l’ONU peut imprimer à une solution authentiquement acceptée par le peuple sahraoui».
Ce nouveau positionnement, qui demeure inofficiel pour le moment, laisse présager que l’Algérie se sent en bonne séquence, grâce aux dividendes politiques et économiques qu’elle entend tirer de la guerre en Ukraine. A cela s’ajoute le rapprochement franco-algérien qui n’aura pas manqué de gonfler l’égo, la voracité, mais surtout l’assurance des dirigeants algériens. C’est dire que le prochain vote au Conseil de Sécurité dédié à l’affaire du Sahara ne serait pas aussi facile que celui des années passées, du moment qu’Alger est en possession d’une manne de gaz, véritable outil de chantage en ces temps de crise.
Sauf qu’aucune richesse naturelle ne pourrait changer la véracité des faits, déjà inscrits, noir sur blanc, dans les précédents rapports de l’ONU.
Saâd JAFRI