Dans le jargon sportif, on appelle un but assassin celui marqué dans les temps additionnels et qui tue tous les espoirs de l’équipe adverse de remporter la victoire.
Cette situation, nous l’avons vécue vendredi dernier après le scandale de Lalla Mimouna, jusquelà inconnu de la majorité des Marocains, devenu un foyer de contamination dans une usine de conditionnement de fraises, entre Moulay Bousselham et Kénitra.
A la veille d’annoncer un nouvel assouplissement des restrictions en vigueur, notre pays enregistre ainsi une hausse record des contaminations.
La saison des fraises est devenue une période de braise pour un grand nombre de ces ouvrières, au Maroc et en Espagne, où elles sont confrontées à toutes formes d’exploitation, des longues journées sans fin, subissant même dans certains cas harcèlement et abus sexuels.
Cette affaire des cueilleuses et travailleuses de la fraise de Lalla Mimouna ne doit pas être passée sous silence.
Les premiers responsables qui devraient présenter leurs démissions sont les ministres de Travail et de la Santé qui n’ont pas donné leurs directives à leurs délégués régionaux afin d’inciter les employeurs au respect des mesures sanitaires, à sensibiliser leurs salariés et à veiller à l’hygiène des lieux de travail. Surtout que ces ouvrières avaient multiplié les appels afin d’être testées et affirmaient que des cas de Coronavirus se trouvaient parmi elles, sans obtenir une réaction de la part de leurs employeurs et rencontrant le mutisme des autorités locales. Si le Souverain a préféré son peuple à l’économie, ces employeurs et propriétaires de domaines agricoles ont préféré la fortune à la vie et à l’état de santé de ces braves femmes.
A la veille d’annoncer un nouvel assouplissement des restrictions en vigueur, notre pays enregistre ainsi une hausse record des contaminations.
La saison des fraises est devenue une période de braise pour un grand nombre de ces ouvrières, au Maroc et en Espagne, où elles sont confrontées à toutes formes d’exploitation, des longues journées sans fin, subissant même dans certains cas harcèlement et abus sexuels.
Cette affaire des cueilleuses et travailleuses de la fraise de Lalla Mimouna ne doit pas être passée sous silence.
Les premiers responsables qui devraient présenter leurs démissions sont les ministres de Travail et de la Santé qui n’ont pas donné leurs directives à leurs délégués régionaux afin d’inciter les employeurs au respect des mesures sanitaires, à sensibiliser leurs salariés et à veiller à l’hygiène des lieux de travail. Surtout que ces ouvrières avaient multiplié les appels afin d’être testées et affirmaient que des cas de Coronavirus se trouvaient parmi elles, sans obtenir une réaction de la part de leurs employeurs et rencontrant le mutisme des autorités locales. Si le Souverain a préféré son peuple à l’économie, ces employeurs et propriétaires de domaines agricoles ont préféré la fortune à la vie et à l’état de santé de ces braves femmes.
Hamid YAHYA