En 2024, le nombre de saisonnières agricoles marocaines, qui vont travailler en Espagne, connaît une hausse significative, atteignant les 16.000 femmes marocaines. Elles seront déployées dans les régions espagnoles de Huelva, Albacete, Ségovie et Cantabrie, pour des périodes allant de 3 à 9 mois. Dans ce contexte, la Fédération des Ligues des Droits des Femmes au Maroc a indiqué que leur situation nécessite une « attention particulière », surtout après leur retour des champs agricoles.
La Ligue recommande au département de Mohammed Sekkouri de mettre en place un programme permanent de sensibilisation, d’information et de renforcement des capacités des travailleuses dès leur retour, et ce, jusqu'au début de la saison qui suivra. D’autant plus que l’actuelle saison est marquée par l’entrée en vigueur de la TIE (carte de séjour spécifique), offrant aux travailleuses saisonnières un contrat de travail fixe discontinu de 4 années renouvelables.
L'organisation des Droits des femmes a ainsi appelé à renforcer le dialogue car il s'agit d'un « outil essentiel pour soutenir les efforts visant à garantir des conditions de travail dignes et une vie décente pour les travailleuses agricoles saisonnières à l'étranger ».
Dans ce sens, le ministère de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a expliqué qu’à leur retour, l’ANAPEC (Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences) prévoit des mesures visant à faciliter leur intégration économique, notamment à travers le Programme WAFIRA.
Financé par l’Union Européenne, via le mécanisme de Facilité de partenariat pour la migration (MPF), ce programme permettra aux saisonnières de lancer des activités professionnelles qui contribueront à leur développement socio-économique, donnant ainsi un appui technique et financier à ces dernières.
Pour un travail décent
Bien que la Fédération des femmes considère la migration circulaire des travailleuses comme une opportunité d'emploi pour un grand nombre d’entre elles et de les aider à avoir un revenu, elle met en garde contre les déséquilibres et les formes de discrimination qui peuvent survenir en raison de leur origine rurale et de leur méconnaissance de la langue de communication avec le pays hôte.
Dans cette optique, l'organisation souligne que ses demandes et recommandations concernant cette catégorie de femmes sont basées sur les témoignages de certaines d'entre elles, ainsi que sur les dispositions des accords et textes internationaux en matière de travail décent et de dignité humaine. Selon le ministère, Younes Sekkouri, qui supervise cette opération, se rendra en Espagne dans les semaines à venir pour évaluer les conditions de travail des Marocaines dans le pays d’accueil, en collaboration avec les autorités espagnoles.
Elle insiste également sur le fait que leur situation nécessite une attention particulière afin de garantir leur cohabitation culturelle et sociale, tout en veillant à ce qu’elles ne retombent pas dans les affres de la pauvreté, de la fragilité et de la migration clandestine, après la fin de leur période de travail en Espagne.
L'organisation a ainsi appelé les autorités compétentes, en tête desquelles le ministère de l'Insertion économique, de l'Entrepreneuriat des Petites entreprises, de l'Emploi et des Compétences, à interagir positivement avec les recommandations des organisations civiles concernées par les questions des travailleuses saisonnières.
Elle a également exhorté le ministère de tutelle à mettre en place un mécanisme institutionnel permettant aux associations et aux organisations concernées par ce dossier d'obtenir des informations, des mises à jour et des urgences, de les échanger et de donner leur avis sur les conditions de travail et de vie des travailleuses agricoles.
La Ligue recommande au département de Mohammed Sekkouri de mettre en place un programme permanent de sensibilisation, d’information et de renforcement des capacités des travailleuses dès leur retour, et ce, jusqu'au début de la saison qui suivra. D’autant plus que l’actuelle saison est marquée par l’entrée en vigueur de la TIE (carte de séjour spécifique), offrant aux travailleuses saisonnières un contrat de travail fixe discontinu de 4 années renouvelables.
L'organisation des Droits des femmes a ainsi appelé à renforcer le dialogue car il s'agit d'un « outil essentiel pour soutenir les efforts visant à garantir des conditions de travail dignes et une vie décente pour les travailleuses agricoles saisonnières à l'étranger ».
Dans ce sens, le ministère de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a expliqué qu’à leur retour, l’ANAPEC (Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences) prévoit des mesures visant à faciliter leur intégration économique, notamment à travers le Programme WAFIRA.
Financé par l’Union Européenne, via le mécanisme de Facilité de partenariat pour la migration (MPF), ce programme permettra aux saisonnières de lancer des activités professionnelles qui contribueront à leur développement socio-économique, donnant ainsi un appui technique et financier à ces dernières.
Pour un travail décent
Bien que la Fédération des femmes considère la migration circulaire des travailleuses comme une opportunité d'emploi pour un grand nombre d’entre elles et de les aider à avoir un revenu, elle met en garde contre les déséquilibres et les formes de discrimination qui peuvent survenir en raison de leur origine rurale et de leur méconnaissance de la langue de communication avec le pays hôte.
Dans cette optique, l'organisation souligne que ses demandes et recommandations concernant cette catégorie de femmes sont basées sur les témoignages de certaines d'entre elles, ainsi que sur les dispositions des accords et textes internationaux en matière de travail décent et de dignité humaine. Selon le ministère, Younes Sekkouri, qui supervise cette opération, se rendra en Espagne dans les semaines à venir pour évaluer les conditions de travail des Marocaines dans le pays d’accueil, en collaboration avec les autorités espagnoles.
Elle insiste également sur le fait que leur situation nécessite une attention particulière afin de garantir leur cohabitation culturelle et sociale, tout en veillant à ce qu’elles ne retombent pas dans les affres de la pauvreté, de la fragilité et de la migration clandestine, après la fin de leur période de travail en Espagne.
L'organisation a ainsi appelé les autorités compétentes, en tête desquelles le ministère de l'Insertion économique, de l'Entrepreneuriat des Petites entreprises, de l'Emploi et des Compétences, à interagir positivement avec les recommandations des organisations civiles concernées par les questions des travailleuses saisonnières.
Elle a également exhorté le ministère de tutelle à mettre en place un mécanisme institutionnel permettant aux associations et aux organisations concernées par ce dossier d'obtenir des informations, des mises à jour et des urgences, de les échanger et de donner leur avis sur les conditions de travail et de vie des travailleuses agricoles.