Nous sommes au coeur de l’Oulja de Salé en cette journée généreusement ensoleillée. La zone économique renaît d’une accalmie qui n’a que trop duré pour des raisons évidentes. De part et d’autre, des touristes d’ici et d’ailleurs demandent les prix des produits utilitaires et décoratifs de la poterie, sans trop les négocier. Vus d’un peu plus loin, les lieux ressemblent à un théâtre de vaet- vient hors du commun. Il est à peine 10 heures en cette miaoût et pourtant le brouhaha se fait déjà entendre. Les commerçants, qui se sont convertis en revendeurs de stocks pendant la crise économique, sont de retour, le coeur rempli d’entrain et le planning, de challenges.
Comme d’aucuns l’auraient sans doute remarqué, la reprise économique commence timidement à se faire sentir au niveau de certains ateliers et magasins de potiers dans cette zone limitrophe de la vallée du Bouregreg.
Selon un artisan interrogé, le gain récolté en ces mois de reprise reste rudimentaire en comparaison avec les pertes et manque à gagner, mais il s’en félicite à coeur joyeux. « En matière de chiffre d’affaires, nous devons générer le triple de ce que nous avions l’habitude de gagner en un an seulement pour nous enhardir à parler de récupération du manque, mais il ne faut pas trop rêver », entrevoit-il.
Au moment où la question de la reprise de l’activité économique est posée, d’autres commerçants et artisans raisonnent plutôt en termes de rénovation et de mutation, car les autorités et la société civile aspirent à un complexe qui puisse répondre aux exigences de la vie moderne et écologique, à l’image de la ville de Salé.
En effet, il y a quelques mois, a eu lieu l’annonce d’un projet de lancement d’une cité entièrement dédiée à l’artisanat et aux arts, et ce, en remplacement au complexe des potiers de l’Oulja. Aussi, pour alléger les séquelles de la pandémie du Covid-19 sur l’activité de ces derniers, l’Agence pour l’Aménagement de la vallée du Bouregreg (AAVB) a-t-elle mis en place la feuille de route d’un projet mirant la réhabilitation urbaine du complexe.
De ce fait, une nouvelle structure envisage d’accueillir des activités artistiques et artisanales dans un esprit écologique et un concept organique. Une structure et un projet qui ont en ligne de mire « la protection de la zone contre les inondations, la réfection des réseaux Voierie et Réseaux Divers (VRD) existants et la réalisation du complément des réseaux VRD », lit-on sur le site officiel de l’AAVB.
Comme d’aucuns l’auraient sans doute remarqué, la reprise économique commence timidement à se faire sentir au niveau de certains ateliers et magasins de potiers dans cette zone limitrophe de la vallée du Bouregreg.
Selon un artisan interrogé, le gain récolté en ces mois de reprise reste rudimentaire en comparaison avec les pertes et manque à gagner, mais il s’en félicite à coeur joyeux. « En matière de chiffre d’affaires, nous devons générer le triple de ce que nous avions l’habitude de gagner en un an seulement pour nous enhardir à parler de récupération du manque, mais il ne faut pas trop rêver », entrevoit-il.
Au moment où la question de la reprise de l’activité économique est posée, d’autres commerçants et artisans raisonnent plutôt en termes de rénovation et de mutation, car les autorités et la société civile aspirent à un complexe qui puisse répondre aux exigences de la vie moderne et écologique, à l’image de la ville de Salé.
En effet, il y a quelques mois, a eu lieu l’annonce d’un projet de lancement d’une cité entièrement dédiée à l’artisanat et aux arts, et ce, en remplacement au complexe des potiers de l’Oulja. Aussi, pour alléger les séquelles de la pandémie du Covid-19 sur l’activité de ces derniers, l’Agence pour l’Aménagement de la vallée du Bouregreg (AAVB) a-t-elle mis en place la feuille de route d’un projet mirant la réhabilitation urbaine du complexe.
De ce fait, une nouvelle structure envisage d’accueillir des activités artistiques et artisanales dans un esprit écologique et un concept organique. Une structure et un projet qui ont en ligne de mire « la protection de la zone contre les inondations, la réfection des réseaux Voierie et Réseaux Divers (VRD) existants et la réalisation du complément des réseaux VRD », lit-on sur le site officiel de l’AAVB.
La ville a des projets industriels en perspective
Il y a quelques mois, Omar Sentissi, maire de Salé, a déclaré au dictaphone de « L’Opinion » que Salé connaît une étape économique transitoire. Selon ses mots : « Salé a toujours vécu dans l’ombre de la capitale. Il est temps d’apporter plus d’investissement à cette ville, de la doter de plus de dynamisme, de donner aux Slaouis plus de chance d’emploi et de les encourager à entreprendre ».
Ainsi, estime-t-il que personne n’aurait misé il y a moins de deux ans que la zone aurait pu devenir un futur pôle industriel aussi prometteur. Notons aussi qu’à travers le plan d’action de la commune 2022-2027 « qui s’articule sur plusieurs composantes, notamment la concertation, le partenariat et la convergence avec l’ensemble des acteurs économiques, les collectivités territoriales, les services extérieurs et la société civile, plusieurs autres projets industriels sont mis en perspective ».
Ainsi, estime-t-il que personne n’aurait misé il y a moins de deux ans que la zone aurait pu devenir un futur pôle industriel aussi prometteur. Notons aussi qu’à travers le plan d’action de la commune 2022-2027 « qui s’articule sur plusieurs composantes, notamment la concertation, le partenariat et la convergence avec l’ensemble des acteurs économiques, les collectivités territoriales, les services extérieurs et la société civile, plusieurs autres projets industriels sont mis en perspective ».