Elles sont à la fois affligeantes et attendrissantes ces images fugaces de Joe Biden marchant d’un pas solennel, dans l’un des couloirs de l’OTAN, le regard figé sur l’horizon, tandis que le chef du gouvernement espagnol, Pédro Sanchez, avec une dégaîne de VRP, tentait de lui murmurer, de derrière son masque, des propos inaudibles que l’on imagine prononcés dans un joli accent ibère.
On ne saura certainement rien de la teneur de cette tentative de conversation sur le pouce. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que celle-ci a été entreprise pour masquer le fiasco du rejet d’une réunion que l’Exécutif espagnol a tenté d’imposer au forceps au président américain, en marge de sa participation au Sommet de l’OTAN organisé à Bruxelles.
D’après les informations filtrées dans une certaine presse espagnole qui assume de plus en plus son rôle de caisse de résonance d’un gouvernement aux abois, cette réunion avortée devait avoir pour objet l’actuelle crise hispano-marocaine, et comme objectif l’obtention du désaveu par l’Administration Biden de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara.
En agissant de la sorte, le gouvernement Sanchez persiste dans l’erreur qui lui a valu sa descente actuelle aux enfers. Il confirme son impulsivité émotive et son inaptitude à tirer les enseignements d’erreurs aussi vivaces et récentes que l’accueil dérobé du criminel Brahim Ghali et la compromission avec l’Allemagne dans une tentative avortée de faire infléchir la décision américaine sur la marocanité du Sahara, au lendemain de sa promulgation en décembre 2020.
Il oublie enfin que lorsqu’il s’agit de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, le Maroc n’a de leçons à recevoir de quiconque, y compris de la puissante Amérique dont certains lobbys proches de l’Algérie avaient vainement essayé, du temps de l’Administration Obama, d’inclure la question des droits de l’Homme parmi les prérogatives de la MINURSO.
On ne saura certainement rien de la teneur de cette tentative de conversation sur le pouce. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que celle-ci a été entreprise pour masquer le fiasco du rejet d’une réunion que l’Exécutif espagnol a tenté d’imposer au forceps au président américain, en marge de sa participation au Sommet de l’OTAN organisé à Bruxelles.
D’après les informations filtrées dans une certaine presse espagnole qui assume de plus en plus son rôle de caisse de résonance d’un gouvernement aux abois, cette réunion avortée devait avoir pour objet l’actuelle crise hispano-marocaine, et comme objectif l’obtention du désaveu par l’Administration Biden de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara.
En agissant de la sorte, le gouvernement Sanchez persiste dans l’erreur qui lui a valu sa descente actuelle aux enfers. Il confirme son impulsivité émotive et son inaptitude à tirer les enseignements d’erreurs aussi vivaces et récentes que l’accueil dérobé du criminel Brahim Ghali et la compromission avec l’Allemagne dans une tentative avortée de faire infléchir la décision américaine sur la marocanité du Sahara, au lendemain de sa promulgation en décembre 2020.
Il oublie enfin que lorsqu’il s’agit de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, le Maroc n’a de leçons à recevoir de quiconque, y compris de la puissante Amérique dont certains lobbys proches de l’Algérie avaient vainement essayé, du temps de l’Administration Obama, d’inclure la question des droits de l’Homme parmi les prérogatives de la MINURSO.
Majd EL ATOUABI