La semaine dernière, nous avons traité la condition de la luxation des doigts. Aujourd’hui, nous parlerons de la luxation de l’épaule. Il s’agit d’une sortie de l’épaule de son articulation et cela pourrait être de manière antérieure, postérieure ou inférieure. Cette instabilité de l’épaule se trouve très récurrente chez les patients de moins de 30 ans. Elle advient lorsqu’une personne tombe sur la main ou le coude, ou quand elle a le bras tendu à cause d’un étirement brutal.
Le traitement des luxations de l’épaule exige une réduction urgente empêchant une éventuelle aggravation. En effet, la luxation déchire une partie du cartilage qui entoure l’articulation et donc plus la réduction s’effectue rapidement, moins grands sont les risques de récidives.
Donc, juste après l’accident, la réduction doit être tentée par un praticien, sans anesthésie, à condition d’avoir la certitude qu’aucune fracture n’accompagne la luxation. Cette tentative «à chaud» est d’autant plus efficace quand elle est effectuée rapidement après l’accident et que le patient est peu musclée ou peu tonique. Lorsque la luxation est tardivement diagnostiquée, la réduction devient difficile et surtout inefficace.
De nombreuses techniques peuvent être effectuées, mais elles ont besoin de temps pour que les muscles touchés par un spasme se détendent de manière adéquate ; les patients doivent être en mesure de concentrer leur attention sur la relaxation. Par la suite, la rééducation s’impose. Elle aura pour objectif de renforcer la stabilité active de l’épaule, autrement dit, la musculature située en périphérie de l’articulation.
Zakaria CHIHAB, Kinésithérapeute -Physiothérapeute
Le traitement des luxations de l’épaule exige une réduction urgente empêchant une éventuelle aggravation. En effet, la luxation déchire une partie du cartilage qui entoure l’articulation et donc plus la réduction s’effectue rapidement, moins grands sont les risques de récidives.
Donc, juste après l’accident, la réduction doit être tentée par un praticien, sans anesthésie, à condition d’avoir la certitude qu’aucune fracture n’accompagne la luxation. Cette tentative «à chaud» est d’autant plus efficace quand elle est effectuée rapidement après l’accident et que le patient est peu musclée ou peu tonique. Lorsque la luxation est tardivement diagnostiquée, la réduction devient difficile et surtout inefficace.
De nombreuses techniques peuvent être effectuées, mais elles ont besoin de temps pour que les muscles touchés par un spasme se détendent de manière adéquate ; les patients doivent être en mesure de concentrer leur attention sur la relaxation. Par la suite, la rééducation s’impose. Elle aura pour objectif de renforcer la stabilité active de l’épaule, autrement dit, la musculature située en périphérie de l’articulation.
Zakaria CHIHAB, Kinésithérapeute -Physiothérapeute