Une mystérieuse hépatite aiguë qui touche les enfants depuis maintenant le 4 avril, date à laquelle les premiers cas ont été recensés en Ecosse, ne cesse de se répandre. Le 11 mai, l’OMS a ainsi signalé l’existence de 348 cas d’enfants touchés dans le monde par cette infection.
En France, 2 cas ont été recensés. Et dernièrement, ce sont les Etats-Unis qui ont tiré la sonnette d’alarme. Le pays dirigé par Joe Biden s’inquiète, après la détection de 109 cas, dont 5 décès. Une vaste enquête sanitaire a ainsi été déclenchée. Alors, après l’épidémie de Covid- 19, la planète va-t-elle devoir affronter une nouvelle maladie ? Si l’OMS précise que pour les enfants infectés, les complications sérieuses restent rares (même si certains cas ont nécessité un transfert dans un service spécialisé dans les maladies du foie, et dans de rares cas une transplantation), elle rappelle qu’il s’agit « d’un événement de santé publique préoccupant ».
Interrogé par CNN, le docteur Markus Buchfellener, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de l’Alabama de Birmingham, a ainsi confirmé le désarroi de la communauté scientifique face à cette nouvelle hépatite : « C’est très étrange de voir un enfant en bonne santé arriver avec une telle quantité de lésions hépatiques ». A chaque fois, on retrouve les mêmes symptômes chez des enfants, pour la plupart âgés de moins de 10 ans, et pourtant en bonne santé : jaunisse, douleurs abdominales, diarrhées et vomissements. Les causes les plus fréquentes d’hépatites, qui sont les virus A, B, C et, D et E, n’ont jamais été retrouvées dans les analyses de sang.
Au moins 228 cas recensés dans le monde
La piste plus sérieuse aujourd’hui, notamment privilégiée par les autorités sanitaires américaines, est celle d’un adénovirus, qui provoque d’ordinaire des symptômes respiratoires, des conjonctivites, mais aussi des troubles digestifs. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé il y a une semaine avoir reçu des signalements d’une vingtaine de pays au sujet de la survenue d’au moins 228 cas d’hépatites aiguës sévères d’origine inconnue chez de jeunes enfants et que plusieurs dizaines d’autres cas faisaient l’objet d’analyses approfondies.
«Au 1er mai, au moins 228 cas probables avaient été signalés à l’OMS par vingt pays différents et 50 cas supplémentaires étaient en cours d’investigation», a rapporté ce porte-parole lors d’un point de presse au siège de l’organisation onusienne, à Genève.
Le Royaume-Uni a signalé au début du mois la survenue d’un nombre anormalement élevé de cas d’hépatite aiguë sévère sans origine identifiée chez des enfants, qui n’étaient notamment pas porteurs de virus responsables des différents types d’hépatites.
Depuis cette date, plusieurs pays européens, ainsi que les Etats- Unis et d’autres pays ont également signalé des cas suspects de survenue d’inflammations du foie chez des enfants ne présentant aucune cause connue d’hépatite sévère. Ces cas continuent d’être analysés par les autorités sanitaires, qui cherchent notamment à déterminer s’ils pourraient avoir une origine infectieuse, toxicologique ou environnementale.
En France, 2 cas ont été recensés. Et dernièrement, ce sont les Etats-Unis qui ont tiré la sonnette d’alarme. Le pays dirigé par Joe Biden s’inquiète, après la détection de 109 cas, dont 5 décès. Une vaste enquête sanitaire a ainsi été déclenchée. Alors, après l’épidémie de Covid- 19, la planète va-t-elle devoir affronter une nouvelle maladie ? Si l’OMS précise que pour les enfants infectés, les complications sérieuses restent rares (même si certains cas ont nécessité un transfert dans un service spécialisé dans les maladies du foie, et dans de rares cas une transplantation), elle rappelle qu’il s’agit « d’un événement de santé publique préoccupant ».
Interrogé par CNN, le docteur Markus Buchfellener, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de l’Alabama de Birmingham, a ainsi confirmé le désarroi de la communauté scientifique face à cette nouvelle hépatite : « C’est très étrange de voir un enfant en bonne santé arriver avec une telle quantité de lésions hépatiques ». A chaque fois, on retrouve les mêmes symptômes chez des enfants, pour la plupart âgés de moins de 10 ans, et pourtant en bonne santé : jaunisse, douleurs abdominales, diarrhées et vomissements. Les causes les plus fréquentes d’hépatites, qui sont les virus A, B, C et, D et E, n’ont jamais été retrouvées dans les analyses de sang.
Au moins 228 cas recensés dans le monde
La piste plus sérieuse aujourd’hui, notamment privilégiée par les autorités sanitaires américaines, est celle d’un adénovirus, qui provoque d’ordinaire des symptômes respiratoires, des conjonctivites, mais aussi des troubles digestifs. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé il y a une semaine avoir reçu des signalements d’une vingtaine de pays au sujet de la survenue d’au moins 228 cas d’hépatites aiguës sévères d’origine inconnue chez de jeunes enfants et que plusieurs dizaines d’autres cas faisaient l’objet d’analyses approfondies.
«Au 1er mai, au moins 228 cas probables avaient été signalés à l’OMS par vingt pays différents et 50 cas supplémentaires étaient en cours d’investigation», a rapporté ce porte-parole lors d’un point de presse au siège de l’organisation onusienne, à Genève.
Le Royaume-Uni a signalé au début du mois la survenue d’un nombre anormalement élevé de cas d’hépatite aiguë sévère sans origine identifiée chez des enfants, qui n’étaient notamment pas porteurs de virus responsables des différents types d’hépatites.
Depuis cette date, plusieurs pays européens, ainsi que les Etats- Unis et d’autres pays ont également signalé des cas suspects de survenue d’inflammations du foie chez des enfants ne présentant aucune cause connue d’hépatite sévère. Ces cas continuent d’être analysés par les autorités sanitaires, qui cherchent notamment à déterminer s’ils pourraient avoir une origine infectieuse, toxicologique ou environnementale.