Six ans après la décision de liquidation judiciaire de la Société anonyme marocaine de l'industrie du raffinage (SAMIR), la raffinerie peine à reprendre son activité, malgré les appels multiples à la nationalisation de la société. Peu de temps avant la fin effective du mandat du gouvernement Saad Dine El Othmani, désormais en phase d’expédition des affaires, les professionnels et les syndicalistes du secteur ont exprimé leur déception quant au bilan de la gestion gouvernementale de ce dossier. Dans un communiqué, le Syndicat national des industries du pétrole et du gaz a considéré que le gouvernement s’est soustrait de sa responsabilité dans la gestion du dossier de la SAMIR, tout en lui reprochant de ne pas sauver la raffinerie et de reculer sur le projet location des bacs de stockage.
Outre cela, le Syndicat a critiqué le refus du gouvernement de répondre favorablement à la proposition de loi relative à la nationalisation de la SAMIR. Une proposition déposée par le Parti de l’Istiqlal par l’intermédiaire de son groupe parlementaire. Le syndicat a plaidé, de nouveau, pour que l’Etat prenne ses responsabilités en prenant en charge la raffinerie afin qu’elle redémarre le plus tôt possible.
Le blocage de la raffinerie demeure préjudiciable pour l’économie nationale, a déploré le Syndicat, qui a regretté également les pertes qu’ont dû subir les travailleurs et salariés, suite à l’arrêt de l’activité. Concernant la responsabilité de la faillite et de la liquidation judiciaire, le communiqué l’attribue essentiellement au Conseil d’Administration de la Société gestionnaire.
Rappelons que la SAMIR a accumulé une dette importante, environ 1,2 milliard d’euros, sachant que l’Etat reste le principal créancier de la raffinerie à hauteur de 80%, selon El Houssine El Yamani, coordinateur du Front national pour la sauvegarde de la SAMIR. Ceci a poussé le Tribunal de commerce de Casablanca à ordonner, en 2016, la liquidation de la société. Depuis lors, elle n’a pas pu redémarrer, faute d’acheteur. L’option de cessation de son capital à l’Etat reste très revendiquée aussi bien dans la classe politique que dans les milieux syndicaux.
Outre cela, le Syndicat a critiqué le refus du gouvernement de répondre favorablement à la proposition de loi relative à la nationalisation de la SAMIR. Une proposition déposée par le Parti de l’Istiqlal par l’intermédiaire de son groupe parlementaire. Le syndicat a plaidé, de nouveau, pour que l’Etat prenne ses responsabilités en prenant en charge la raffinerie afin qu’elle redémarre le plus tôt possible.
Le blocage de la raffinerie demeure préjudiciable pour l’économie nationale, a déploré le Syndicat, qui a regretté également les pertes qu’ont dû subir les travailleurs et salariés, suite à l’arrêt de l’activité. Concernant la responsabilité de la faillite et de la liquidation judiciaire, le communiqué l’attribue essentiellement au Conseil d’Administration de la Société gestionnaire.
Rappelons que la SAMIR a accumulé une dette importante, environ 1,2 milliard d’euros, sachant que l’Etat reste le principal créancier de la raffinerie à hauteur de 80%, selon El Houssine El Yamani, coordinateur du Front national pour la sauvegarde de la SAMIR. Ceci a poussé le Tribunal de commerce de Casablanca à ordonner, en 2016, la liquidation de la société. Depuis lors, elle n’a pas pu redémarrer, faute d’acheteur. L’option de cessation de son capital à l’Etat reste très revendiquée aussi bien dans la classe politique que dans les milieux syndicaux.