Dans son dernier rapport portant sur la région MENA, la Banque mondiale examine de près les répercussions du séisme qui a frappé le Maroc le 8 septembre dernier. D'après les analystes, les perturbations, notamment dans le secteur du tourisme, devraient être de courte durée. Cependant, il est essentiel de noter que cette analyse préliminaire ne constitue pas encore une évaluation exhaustive des conséquences de cette catastrophe naturelle.
Le rapport met en lumière les enseignements tirés des catastrophes naturelles précédentes dans les pays en développement. Ces événements ont généralement entraîné une baisse temporaire de la croissance économique et une augmentation de l'endettement à moyen terme, principalement pour financer les opérations de reconstruction.
Les économistes de la Banque mondiale ont étudié 282 catastrophes naturelles survenues entre 1960 et 2019 dans 86 pays en développement, où les dommages dépassaient 1 % du PIB. Ils ont comparé les dynamiques de la dette publique et de la croissance économique dans les économies touchées et non touchées, trois ans avant et trois ans après la catastrophe.
Les résultats de ces études révèlent qu'au cours de l'année de la catastrophe, la croissance du PIB dans les économies touchées était inférieure d'environ 1,3 point de pourcentage à celle des économies non touchées. Néanmoins, la croissance avait tendance à rebondir au cours des trois années suivant l'événement, avec une hausse progressive.
Parallèlement, la dette publique avait tendance à augmenter après une catastrophe, probablement pour financer les opérations de reconstruction, selon la Banque mondiale. La croissance de la dette publique augmentait significativement au cours des années suivantes.
En ce qui concerne le Maroc, la Banque mondiale prévoit une accélération de la croissance en 2023, atteignant 2,8 % par rapport à 1,3 % en 2022. Cette résilience relative s'explique en partie par l'amélioration des conditions commerciales liée à la baisse des prix du pétrole et à une hausse modérée des coûts d'emprunt, comparativement à d'autres pays importateurs de pétrole de la région.
Le rapport met en lumière les enseignements tirés des catastrophes naturelles précédentes dans les pays en développement. Ces événements ont généralement entraîné une baisse temporaire de la croissance économique et une augmentation de l'endettement à moyen terme, principalement pour financer les opérations de reconstruction.
Les économistes de la Banque mondiale ont étudié 282 catastrophes naturelles survenues entre 1960 et 2019 dans 86 pays en développement, où les dommages dépassaient 1 % du PIB. Ils ont comparé les dynamiques de la dette publique et de la croissance économique dans les économies touchées et non touchées, trois ans avant et trois ans après la catastrophe.
Les résultats de ces études révèlent qu'au cours de l'année de la catastrophe, la croissance du PIB dans les économies touchées était inférieure d'environ 1,3 point de pourcentage à celle des économies non touchées. Néanmoins, la croissance avait tendance à rebondir au cours des trois années suivant l'événement, avec une hausse progressive.
Parallèlement, la dette publique avait tendance à augmenter après une catastrophe, probablement pour financer les opérations de reconstruction, selon la Banque mondiale. La croissance de la dette publique augmentait significativement au cours des années suivantes.
En ce qui concerne le Maroc, la Banque mondiale prévoit une accélération de la croissance en 2023, atteignant 2,8 % par rapport à 1,3 % en 2022. Cette résilience relative s'explique en partie par l'amélioration des conditions commerciales liée à la baisse des prix du pétrole et à une hausse modérée des coûts d'emprunt, comparativement à d'autres pays importateurs de pétrole de la région.