En Méditerranée, dans un contexte de tension géopolitique marqué par les mouvements turcs à l’Est, le conflit libyen et la menace migratoire, ainsi que l’instabilité au Sahel, l’Europe demeure confrontée à de graves risques d’insécurité. Ainsi, le Maroc demeure le principal « appui » de la France et de l’Europe en Méditerranée et dans les profondeurs du Grand Sahara en tant que pôle de stabilité. C’est le constat que partagent Jean-Sylvestre Mongrenier et Antonin Tisseron, chercheurs associés à l’Institut Thomas More.
Selon les deux chercheurs, « l’heure n’est assurément pas à la célébration de l’Eurafrique et de ses promesses ». « Pourtant, la France et ses alliés européens n’auront pas le loisir de se retrancher derrière d’illusoires parapets: les frontières se défendent à l’avant. Aussi, est-il important d’identifier quelques points d’appui et pays capables de s’engager dans le traitement d’un certain nombre de situations géopolitiques », relèvent-ils.
Le Maroc peut, grâce à son modèle d’Islam du juste milieu, constituer un point d’appui de l’Europe dans un environnement régional troublé à cause du coup de force militaire au Mali et les tensions entre la junte et le mouvement de contestation qui a entraîné une réaction de la CEDEAO. Tout cela ne fera qu’accroître l’insécurité au Sahel et le renforcement des groupes djihadistes au détriment des efforts de lutte contre le terrorisme menés par les forces françaises dans la région.
« Engagées dans une guerre contre les franchises locales d’Al Qaida et de l’Etat islamique, les forces de l’opération « Barkhane » et la diplomatie française sont, d’une certaine manière, menacées sur leurs arrières », jugent les deux chercheurs.
Dans son combat contre le terrorisme au Sahel, la France peut compter sur le Maroc dont le poids géopolitique est incontestable dans la région. A cet égard, les deux chercheurs affirment « dans la continuité de son action diplomatique en Afrique de l’Ouest, le Maroc s’investit également pour renforcer les dynamiques de paix ».
Dans ce sens, « La monarchie chérifienne mène le combat sur le front religieux en promouvant dans la région un «islam du juste milieu» », soulignent-t-ils.
En définitive, il est indéniable que le rôle du Maroc en tant qu’interlocuteur est incontestable dans la région et notamment en matière de lutte contre le péril dans groupes jihadistes au Sahel. Sa tempérance religieuse, ainsi que son bienveillance politique ne font qu’accroître son capital de confiance auprès de ses partenaires européens.
Selon les deux chercheurs, « l’heure n’est assurément pas à la célébration de l’Eurafrique et de ses promesses ». « Pourtant, la France et ses alliés européens n’auront pas le loisir de se retrancher derrière d’illusoires parapets: les frontières se défendent à l’avant. Aussi, est-il important d’identifier quelques points d’appui et pays capables de s’engager dans le traitement d’un certain nombre de situations géopolitiques », relèvent-ils.
Le Maroc peut, grâce à son modèle d’Islam du juste milieu, constituer un point d’appui de l’Europe dans un environnement régional troublé à cause du coup de force militaire au Mali et les tensions entre la junte et le mouvement de contestation qui a entraîné une réaction de la CEDEAO. Tout cela ne fera qu’accroître l’insécurité au Sahel et le renforcement des groupes djihadistes au détriment des efforts de lutte contre le terrorisme menés par les forces françaises dans la région.
« Engagées dans une guerre contre les franchises locales d’Al Qaida et de l’Etat islamique, les forces de l’opération « Barkhane » et la diplomatie française sont, d’une certaine manière, menacées sur leurs arrières », jugent les deux chercheurs.
Dans son combat contre le terrorisme au Sahel, la France peut compter sur le Maroc dont le poids géopolitique est incontestable dans la région. A cet égard, les deux chercheurs affirment « dans la continuité de son action diplomatique en Afrique de l’Ouest, le Maroc s’investit également pour renforcer les dynamiques de paix ».
Dans ce sens, « La monarchie chérifienne mène le combat sur le front religieux en promouvant dans la région un «islam du juste milieu» », soulignent-t-ils.
En définitive, il est indéniable que le rôle du Maroc en tant qu’interlocuteur est incontestable dans la région et notamment en matière de lutte contre le péril dans groupes jihadistes au Sahel. Sa tempérance religieuse, ainsi que son bienveillance politique ne font qu’accroître son capital de confiance auprès de ses partenaires européens.