Il n’est d’ailleurs pas étonnant que l’UE ait réaffirmé sa détermination à fournir à l’Afrique au moins 450 millions de doses de vaccin, en coordination avec la plateforme de l’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVATT), d’ici la mi-2022.
Pour ce faire, elle met plus de 3 milliards de dollars (soit l’équivalent de 400 millions de doses de vaccin) à la disposition du mécanisme COVAX en soutenant les efforts de vaccination sur le continent africain. Ce qui ne pourra pas faire oublier le nationalisme de vaccin.
Alors qu’ils sont à la troisième phase de vaccination, la plupart des Etats africains n’ont pas encore atteint le seuil minimum de la première dose. Pour ce qui des conséquences économiques, et dans le cadre d’un partenariat renouvelé, l’UE annonce soutenir les pays du continent afin de faire face aux effets macroéconomiques de la crise de la Covid-19 sur les économies africaines. Il s’agira du traitement de la dette au-delà de l’initiative de suspension du service de la dette.
Dans cette optique, un appel a été lancé à des contributions volontaires et ambitieuses, dans le but de canaliser une partie des droits de tirage spéciaux (DTS) récemment alloués de manière à réaliser l’ambition mondiale de réunir au total au moins 100 milliards de dollars d’aide en matière de liquidités pour les pays qui en ont le plus besoin, dont une grande partie devrait être destinée à l’Afrique.
Besoins de financement
A ce titre, environ 55 milliards de dollars ont déjà été promis dans le cadre de la nouvelle allocation de DTS, dont 13 milliards de dollars ont jusqu’à présent été promis par plusieurs États membres de l’UE.
Concernant les flux financiers illicites (FFI) et l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS), les participants se sont engagés à lutter farouchement contre les délinquances financières et à coopérer en matière de transparence fiscale.
Mieux, les deux institutions souhaitent une Afrique et une Europe prospères et durables. A cet égard, un paquet d’investissements Afrique-Europe d’au moins 150 milliards d’euros à l’horizon 2030 a été annoncé dans le cadre de l’agenda 2063 de l’UA. Celui-ci est composé de trois volets portant sur les investissements, la santé et l’éducation.
Naturellement, la question écologique, les énergies renouvelables et la migration sont venues clore la rencontre de Bruxelles. Sur ces sujets, force est de constater que l’entente est loin d’être cordiale car les intérêts et les enjeux sont divergents de part et d’autre, malgré les arguties et les contorsions diplomatiques.
Pour ce faire, elle met plus de 3 milliards de dollars (soit l’équivalent de 400 millions de doses de vaccin) à la disposition du mécanisme COVAX en soutenant les efforts de vaccination sur le continent africain. Ce qui ne pourra pas faire oublier le nationalisme de vaccin.
Alors qu’ils sont à la troisième phase de vaccination, la plupart des Etats africains n’ont pas encore atteint le seuil minimum de la première dose. Pour ce qui des conséquences économiques, et dans le cadre d’un partenariat renouvelé, l’UE annonce soutenir les pays du continent afin de faire face aux effets macroéconomiques de la crise de la Covid-19 sur les économies africaines. Il s’agira du traitement de la dette au-delà de l’initiative de suspension du service de la dette.
Dans cette optique, un appel a été lancé à des contributions volontaires et ambitieuses, dans le but de canaliser une partie des droits de tirage spéciaux (DTS) récemment alloués de manière à réaliser l’ambition mondiale de réunir au total au moins 100 milliards de dollars d’aide en matière de liquidités pour les pays qui en ont le plus besoin, dont une grande partie devrait être destinée à l’Afrique.
Besoins de financement
A ce titre, environ 55 milliards de dollars ont déjà été promis dans le cadre de la nouvelle allocation de DTS, dont 13 milliards de dollars ont jusqu’à présent été promis par plusieurs États membres de l’UE.
Concernant les flux financiers illicites (FFI) et l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS), les participants se sont engagés à lutter farouchement contre les délinquances financières et à coopérer en matière de transparence fiscale.
Mieux, les deux institutions souhaitent une Afrique et une Europe prospères et durables. A cet égard, un paquet d’investissements Afrique-Europe d’au moins 150 milliards d’euros à l’horizon 2030 a été annoncé dans le cadre de l’agenda 2063 de l’UA. Celui-ci est composé de trois volets portant sur les investissements, la santé et l’éducation.
Naturellement, la question écologique, les énergies renouvelables et la migration sont venues clore la rencontre de Bruxelles. Sur ces sujets, force est de constater que l’entente est loin d’être cordiale car les intérêts et les enjeux sont divergents de part et d’autre, malgré les arguties et les contorsions diplomatiques.
W. S.